L'UE veut «couper tous les liens entre la Russie et le système financier mondial», affirme Le Maire

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'entretient avec la presse avec le ministre allemand des Finances sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie au ministère de l'Economie à Paris, le 25 février 2022. (Photo, AFP)
Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s'entretient avec la presse avec le ministre allemand des Finances sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie au ministère de l'Economie à Paris, le 25 février 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 25 février 2022

L'UE veut «couper tous les liens entre la Russie et le système financier mondial», affirme Le Maire

  • Parmi les sanctions actées contre Moscou, l'UE va limiter drastiquement l'accès de la Russie aux marchés de capitaux européens, entravant et renchérissant le financement de sa dette
  • Paris va par ailleurs participer à hauteur de 300 millions d'euros à l'octroi d'une aide de l'UE de 1,2 milliard d'euros à Kiev

PARIS : L'Union européenne "veut couper tous les liens entre la Russie et le système financier mondial", a affirmé vendredi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire après l'invasion russe en Ukraine.

M. Le Maire, qui s'exprimait devant la presse peu avant le début d'une réunion des ministres des Finances à Paris, a souligné que l'économie française était "peu exposée à la Russie".

"Nous voulons isoler financièrement la Russie (...) Nous voulons assécher les financements" de l'économie russe, a-t-il assuré.

"Notre objectif est de faire plier l'économie russe, cela prendra le temps nécessaire", a encore affirmé M. Le Maire au lendemain de l'annonce de sanctions européennes.

Paris va par ailleurs participer à hauteur de 300 millions d'euros à l'octroi d'une aide de l'UE de 1,2 milliard d'euros à Kiev, décidée lundi à Bruxelles.

Parmi les sanctions actées contre Moscou, l'UE va limiter drastiquement l'accès de la Russie aux marchés de capitaux européens, entravant et renchérissant le financement de sa dette.

Elle va également réduire son accès à des "technologies cruciales", en la privant de composants électroniques et de logiciels, de façon à "pénaliser gravement" son économie, a expliqué jeudi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Ces sanctions toucheront "les transports, le secteur aéronautique, les semi-conducteurs, toutes les technologies sensibles de l'économie russe", a précisé vendredi le ministre français de l'Economie.

Concernant les sanctions ciblant des personnalités russes, la Direction générale des Finances publiques va se charger d'identifier les avoirs en France des personnes visées, a-t-il expliqué.

Aucune action n'a toutefois été décidée concernant le système d'échanges bancaires internationaux SWIFT en raison notamment de réticences allemandes. "C'est la toute dernière option", a affirmé M. Le Maire.

"Des étapes supplémentaires sont encore possibles mais nous devons être méfiants quant à leurs effets: c'est à l'économie russe qu'il s'agit de faire subir des conséquences", a souligné le ministre allemand des Finances Christian Lindner, présent aux côtés de son homologue français.

La Banque de Russie annonce des mesures de soutien aux banques russes sanctionnées

La Banque de Russie a annoncé vendredi des mesures de soutien aux banques russes sanctionnées par les États-Unis après le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine.

"La Banque de Russie et le gouvernement russe vont apporter toute l'assistance nécessaire aux banques sanctionnées par les États occidentaux", notamment aux deux plus grandes banques du pays, VTB et Sberbank, a indiqué l'institution financière dans un communiqué.

"Toutes les opérations de ces banques en roubles seront effectuées et les services appropriés seront fournis à tous les clients comme d'habitude", selon la même source.

"Tous les moyens des clients en devises étrangères ont également été préservés et peuvent être délivrés en ces devises", assure le communiqué.

"La Banque de Russie est prête à soutenir les banques avec des roubles et des devises étrangères", précise-t-il, en affirmant que toutes les banques concernées ont "une grande réserve de solidité".

"La Banque de Russie est prête à prendre des mesures supplémentaires pour assurer la stabilité et la continuité des activités opérationnelles des banques, pour défendre les intérêts de leurs créanciers et épargnants", ajoute-t-elle.

Sberbank a assuré jeudi que tous ses systèmes et ses bureaux continuaient de fonctionner "normalement", ses clients ayant "pleinement l'accès" à tous leurs moyens financiers.

De son côté, VTB a annoncé qu'en raison de sanctions, l'utilisation de ses cartes bancaires de types Visa et Mastercard à l'étranger était "impossible".

"Nous vous recommandons de retirer du liquide à l'avance pour les paiements sur le territoire des pays étrangers", a indiqué VTB dans un communiqué, en précisant que sur le territoire russe toutes les cartes étaient opérationnelles "sans restrictions".

Novikombank, également sanctionnée, a indiqué que la "mise en place de sanctions ne va pas affecter" ses activités. "Nous garantissons la sécurité des moyens financiers de nos clients et de leurs intérêts", a assuré la banque dans un communiqué.

Les États-Unis ont annoncé jeudi de fermes sanctions en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui touchent aussi bien les banques que les nouvelles technologies en passant par des oligarques russes.

Pour porter un coup à l'économie russe, les autorités américaines ont notamment ciblé les deux plus grandes banques du pays, Sberbank et VTB.

L'Allemagne est particulièrement dépendante de la Russie dans le secteur du gaz, et une exclusion du système SWIFT de Moscou pourrait avoir de lourdes implications sur les approvisionnements de Berlin.

Face aux conséquences de ces sanctions sur "quelques entreprises françaises", Bruno Le Maire a rappelé que "la Russie est un partenaire économique secondaire de la France".

Le ministre a consulté jeudi plusieurs fédérations d'entreprises françaises, dont l'automobile, le nucléaire et l'aéronautique.

Certaines entreprises craignent d'avoir à subir les conséquences de cette montée de tensions, à l'instar de Safran avec le titane, un matériau utilisé dans les trains d'atterrissage des avions ou dans le fuselage. Plus généralement les entreprises craignent une potentielle flambée des prix des matières premières dont l'aluminium, l'acier, le pétrole et le gaz.

Le Japon va sanctionner la Russie dans les semi-conducteurs

semi conducteur

Le Japon a annoncé vendredi des sanctions supplémentaires contre Moscou pour son invasion de l'Ukraine, visant le secteur financier et l'exportation de composants électroniques vers la Russie, qui a aussitôt condamné ces mesures.


"Il y aura une sérieuse réponse de notre part", a promis l'ambassadeur de Russie, Mikhail Galuzin, lors d'une conférence de presse à Tokyo, en "regrettant profondément" les mesures "contre-productives" prises par la troisième économie mondiale à l'encontre de son pays.


En plus de premières sanctions annoncées mercredi, les nouvelles mesures de Tokyo "comprennent le gel des actifs et la suspension de la délivrance de visas à des personnes et organisations russes", a annoncé vendredi le Premier ministre nippon Fumio Kishida, après une réunion en ligne des dirigeants des sept pays industrialisés du G7.


M. Kishida a également annoncé un train de sanctions "dans le secteur financier, comme le gel d'actifs visant des institutions financières russes", ainsi que des mesures "sur les exportations vers les organisations russes liées à l'armée" et sur des "biens à usage général comme les semi-conducteurs et les articles figurant sur une liste restreinte basée sur des accords internationaux", sans donner plus de précisions dans l'immédiat.


Les semi-conducteurs sont des composants électroniques essentiels de produits de grande consommation, allant des voitures aux consoles de jeux en passant par les smartphones, et font actuellement l'objet d'une pénurie dans le monde entier. 


Les Etats-Unis ont également annoncé des contrôles à l'exportation de composants sensibles vers la Russie.


Le Premier ministre japonais a exhorté la Russie à "retirer immédiatement ses troupes" d'Ukraine et "à se conformer au droit international".


Quelques heures plus tôt, le président américain Joe Biden avait annoncé sur Twitter que les dirigeants du G7 s'étaient mis d'accord pour infliger des sanctions "dévastatrices" à la Russie, en réponse à l'attaque contre l'Ukraine.


M. Kishida avait fermement condamné jeudi "l'invasion russe" qui "secoue les fondations de l'ordre international" et précisé que Tokyo allait "coordonner ses efforts avec ceux de la communauté internationale dont les Etats-Unis", auxquels le Japon est étroitement allié.


Les relations russo-japonaises sont compliquées: les deux Etats n'ont jamais signé de traité de paix après la Seconde Guerre mondiale, en raison d'un contentieux territorial sur quatre petites îles de l'archipel des Kouriles, voisines de Hokkaido (nord du Japon).


Ces îles avaient été prises par l'armée soviétique dans les derniers jours du conflit et n'ont jamais été restituées depuis à Tokyo, qui les appelle les "Territoires du Nord".


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com