Des dizaines de milliers d'Australiens priés de fuir les inondations

Photo d'une rue inondée à Lawrence, à environ 70 km de la ville de Lismore en Nouvelle-Galles du Sud, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
Photo d'une rue inondée à Lawrence, à environ 70 km de la ville de Lismore en Nouvelle-Galles du Sud, le 1er mars 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 01 mars 2022

Des dizaines de milliers d'Australiens priés de fuir les inondations

  • Des milliers de personnes ont été secourues et le bilan s'est porté à neuf morts
  • Plusieurs cours d'eau sont déjà sortis de leur lit et ont inondé des villes, obligeant les habitants à fuir ou à chercher refuge en hauteur

GRAFTON, Australie : Les inondations meurtrières redescendaient la côte orientale de l'Australie mardi, obligeant les habitants à se réfugier sur les toits et sur les ponts et poussant les autorités à demander à des dizaines de milliers de personnes d'évacuer.

Au total, plus de 150 000 personnes sont concernées par les ordres d'évacuation, selon un décompte de l'AFP.

Des alertes de crues ont été émises pour des dizaines de rivières à travers les Etats du Queensland et de Nouvelle-Galles du Sud, où une "bombe de pluie" a déversé un mètre d'eau en une semaine dans certaines régions.

Plusieurs cours d'eau sont déjà sortis de leur lit et ont inondé des villes, obligeant les habitants à fuir ou à chercher refuge en hauteur.

"Nous avons vu des gens bloqués sur les toits pendant des heures, nous avons vu des enfants être sauvés, nous voyons des gens bloqués sur des ponts", a expliqué le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud Dominic Perrottet.

Des milliers de personnes ont été secourues et le bilan s'est porté à neuf morts après la découverte par la police du corps d'une octogénaire dans sa maison du comté de la ville de Lismore.

A Byron Bay, station prisée par les surfeurs, Hannah Leser a célébré son mariage ce week-end avec 150 invités. Mais les amoureux ont passé le lendemain de noce à sauver des amis bloqués dans les villes voisines de Ballina et Mullumbimby à l'aide d'un 4x4 emprunté.

Une trentaine de personnes campent dans la maison où ils devaient passer leur lune de miel. "C'est le chaos, mais tous nos amis et nos familles sont saufs", a-t-elle raconté à l'AFP. "Ce n'est pas la lune de miel que j'attendais, mais c'est ainsi".

Services d'urgence débordés

Ailleurs, au cours d'un sauvetage spectaculaire diffusé en direct par la chaîne ABC, un équipage d'hélicoptère est venu récupérer deux personnes réfugiées sur le toit en tôle ondulée de leur maison, léché par un courant d'eau boueuse.

L'armée australienne a déployé deux hélicoptères MRH-90 Taipan pour participer aux opérations de sauvetage.

A Lismore, qui n'a jamais d'inondation de cette ampleur, la députée locale, Janelle Saffin, a dû nager pour se mettre à l'abri après avoir été bloquée par les eaux de crue.

Les services d'urgence ont été débordés par les appels et une flottille de bateaux de fortune est apparue, les riverains essayant de mettre leurs voisins à l'abri.

Des refuges ont été établis dans des écoles primaires, des centres aérés et des clubs de retraités.

Près de la ville de Grafton, l'eau arrivait jusqu'au niveau des toits des bâtiments, les routes étaient emportées et le bétail errait à l'abandon.

Plus au sud, les habitants de Sydney subissait une nouvelle journée de pluie diluvienne et étaient priés de se préparer à des "inondations majeures".

L'Australie a été durement touchée par le changement climatique: les sécheresses, les feux de brousse meurtriers, les épisodes de blanchiment de la Grande Barrière de corail et les inondations sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses en raison de l'évolution du climat mondial.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.