Annabella Hilal défile à la semaine de la mode de Milan: une «lueur d’espoir» pour le Liban

Short Url
Publié le Mercredi 02 mars 2022

Annabella Hilal défile à la semaine de la mode de Milan: une «lueur d’espoir» pour le Liban

  • L'art et la mode peuvent aider à guérir les traumatismes, explique la présentatrice de télévision libanaise
  • Plusieurs célébrités et influenceuses arabes ont défilé pour une grande maison de couture italienne

DUBAΪ: La présence de la présentatrice de télévision libanaise Annabella Hilal lors du défilé d'une grande maison de mode italienne la semaine dernière n'était pas seulement un honneur personnel, mais aussi une occasion de démontrer comment l'art peut être cathartique – une référence aux défis auxquels son pays est confronté.

Dans une interview accordée à Arab News, elle raconte que l'ouverture du défilé Elisabetta Franchi à Milan vendredi a eu «beaucoup» d’importance pour elle. Elle portait une robe verte longue avec une fente à hauteur de cuisse et un plissage subtil.

Hilal faisait partie de plusieurs célébrités et influenceurs arabes qui ont surpris leurs fans en défilant pour la griffe italienne pendant la semaine de la mode de Milan.

«Malgré toutes les difficultés que traverse mon pays, j'ai ouvert ce défilé (...) et j'ai pu le représenter, et c'est un honneur pour moi », explique-t-elle. «Cela nous aide à nous rappeler que, quels que soient les défis, l'art et la mode jouent un rôle important. Cela nous donne à nous, le peuple libanais, une lueur d'espoir.»

La présentatrice n'avait pas travaillé auparavant comme mannequin, mais les rencontres dans les coulisses avec toutes les stars des défilés et la préparation lui ont rappelé l'époque où elle a concouru pour le titre de Miss Monde 2006 à Varsovie, en Pologne.

«J'avais rencontré [...] des filles qui venaient du monde entier (notamment) d'Amérique, d'Europe et du Canada. Je me suis très vite souvenue de l'époque de Miss Monde», raconte-t-elle.

Hilal ne prévoit pas de continuer à travailler comme mannequin dans l'industrie de la mode, malgré les encouragements de ses fans, de sa famille et de ses amis. «Il faut de la patience et de la persévérance... Je préfère me concentrer sur l'industrie des médias », affirme-t-elle.

Par ailleurs, d'autres stars régionales ont présenté la collection automne 2022 de la marque, notamment Alanoud Badr, Dima Al-Asadi et Zeynab el-Helw.

Al-Asadi, une influenceuse de mode irakienne et une blogueuse basée à Dubaï, a avoué à Arab News qu'elle était nerveuse avant le spectacle. «C'était la toute première fois que je défilais et pas n'importe quel défilé, il s'agissait de défiler pour Elisabetta Franchi, qui est l'une de mes marques préférées à la semaine de la mode de Milan», assure-t-elle. «C'est une opportunité pour laquelle je serai éternellement reconnaissante.»

«C'était une aventure et j'en ai apprécié chaque minute. C'était une belle expérience et j'ai tellement appris... Cela m'a fait réaliser à quel point la vie est mouvementée pour les mannequins. C'est très stressant, très intense et la démarche n'est pas facile. Mais je me suis sentie si fière de représenter ma région à la semaine de la mode de Milan», ajoute-t-elle.

Al-Asadi explique que la styliste italienne voulait montrer que sa marque pouvait être portée par le grand public et qu'elle n'était pas seulement adaptée aux mannequins de tailles et d'âges spécifiques.

La passionnée de mode a déclaré qu'elle avait désormais vaincu sa peur des podiums et qu'elle renouvellerait l'expérience si elle en avait l'occasion. «Cela a vraiment été un tournant dans ma carrière.»

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
(AFP)
Short Url
  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
Short Url
  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Short Url
  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

--
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com