En pleine crise économique, l'État libanais se désagrège et la criminalité augmente

Les troubles et les vols de biens publics sont en augmentation au Liban, malgré les efforts des forces de sécurité pour arrêter les criminels. (AFP/Photo d'Archives)
Les troubles et les vols de biens publics sont en augmentation au Liban, malgré les efforts des forces de sécurité pour arrêter les criminels. (AFP/Photo d'Archives)
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Publié le Vendredi 04 mars 2022

En pleine crise économique, l'État libanais se désagrège et la criminalité augmente

  • Dans un contexte de crise, plaques d'égout, câbles électriques et même mains courantes en fer sont volés pour être revendus à la ferraille
  • Selon l’ancien conseiller du ministre des Affaires sociales, le Dr Bachir Ismat, «l'autorité est en train de sombrer, et les Libanais avec elle»

BEYROUTH: Pour le ministre libanais de la Culture, Mohammed al-Mourtada, c'est un signe qui résume bien l'attitude du peuple libanais envers l'État, alors que le pays vit l'une des pires crises économiques au monde et que la criminalité est en hausse: les citoyens ne témoignent plus leur respect pour l'hymne national.

Al-Mourtada, qui a assisté à une célébration culturelle organisée dans la ville de Saida, au sud du Liban, a été étonné de constater que l'hymne national n'a pas été joué. En colère, il a demandé qu’il soit interprété, mais l’assistance a refusé de se lever.

«J'ai répété ma demande de jouer l'hymne national afin que l’assistance m'entende et se lève avec respect», a déclaré dans un communiqué Al-Mourtada, ancien juge. «Quiconque n’interprète pas l'hymne national et l'ignore délibérément contribue, sciemment ou non, à négliger un devoir national obligatoire, et c'est quelque chose que nous ne tolérerons pas.»

Cependant, plus rien ne lie les citoyens libanais à leur État, et l'omission de jouer l'hymne national en est la preuve. L'État perd de sa stature.

Le vol de biens publics est en augmentation, malgré les efforts des forces de sécurité pour arrêter les criminels. Les plaques d'égout sont constamment volées et vendues à la ferraille, entre 10 et 20 dollars chacune (un dollar= 0,91 euros), selon leur poids.

Les voleurs profitent du rationnement de l'électricité après minuit pour démonter les installations électriques, qu'ils font fondre ensuite pour obtenir du cuivre qu'ils peuvent revendre à la ferraille.

La croissance des vols était attendue, en raison de la crise économique qui a entraîné des taux sans précédent de pauvreté, faisant exploser chômage et inflation. Cependant, ce sont parfois des objets bien étranges qui sont volés, reflétant par la même la terrible réalité vécue par les citoyens libanais et les résidents dans le pays.

Le vol le plus récent et le plus manifeste concernait la rampe en fer d'un pont à Beyrouth.

Yasa, une association de la société civile consacrée à la sécurité routière, a récemment publié sur les réseaux sociaux une photo du pont de l'intersection de Barbir, l'intersection la plus fréquentée de Beyrouth, sans aucune rampe, avec le commentaire suivant: «À l’adresse des autorités judiciaires et des forces de sécurité intérieure.»

Jeudi, l'armée libanaise a déclaré que «des inconnus ont volé les poteaux métalliques et les barbelés entourant les champs de mines dans la zone frontalière sud du pays pour les revendre», et que «les champs de mines ne sont plus balisés».

Le commandement de l'armée a mis en garde contre «de tels actes, étant donné le danger direct qu'ils peuvent représenter pour les citoyens», soulignant le fait qu'il «poursuivrait leurs auteurs et les arrêterait».

Les Libanais vivent dans un contexte de crise économique catastrophique qui a plongé depuis 2019 les deux tiers de la population dans la pauvreté. La Banque mondiale a décrit la situation au Liban, qui accueille plus d'un million de réfugiés palestiniens et syriens, comme «l'une des pires crises» dont le monde a été témoin à l'époque contemporaine.

Le manque de liens entre l'État et les citoyens est évident, au vu des niveaux d'absentéisme dans le secteur public, les employés restant chez eux plusieurs jours par semaine.

Un grand nombre d’entre eux sont désormais incapables d'acheter du carburant pour se rendre à leur travail, depuis que le gouvernement a progressivement levé les subventions, ce qui a doublé le prix de l'essence en quelques mois. Ce à quoi vient se greffer une hausse conséquente des prix mondiaux du carburant, en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine. 

L'Association des employés de l'administration publique a protesté contre «l'incapacité du gouvernement à répondre aux demandes des employés par des solutions efficaces, et sa décision de n'offrir que des aides sociales sans augmentation de salaires».

L'association a décidé de refuser cette aide et de poursuivre sa grève, appelant les salariés à ne se présenter au travail qu'un jour par semaine.

Le président de la Confédération générale des travailleurs, le Dr Béchara al-Asmar, a qualifié l'aide sociale de «cacahuètes». Il a critiqué le gouvernement et le Premier ministre, Najib Mikati, «qui avaient auparavant accepté le système de rotation au travail», et a reproché au gouvernement de ne pas contrôler les prix du marché.

Al-Asmar a ajouté que «les employés des secteurs public et privé sont les plus vulnérables». Il a affirmé qu'une grève générale dans toutes les institutions pourrait avoir bientôt lieu.

Le Dr Bachir Ismat, professeur d'études de développement et ancien conseiller du ministre des Affaires sociales, a pour sa part précisé que «les politiques adoptées au Liban, et l'incapacité à trouver une alternative et à éradiquer la corruption, ont conduit à des crises existentielles majeures, qui pourraient se traduire en un effondrement total des institutions étatiques».           

Il a indiqué que la criminalité était en augmentation, entraînant une insécurité considérable. «Tout s'aggrave, dépression, désespoir, suicide, décrochage scolaire, mendicité, mendicité déguisée, travail des enfants, chômage, faible demande en mariage, divorce, prostitution, toxicomanie et alcoolisme… Les secteurs de la production et des services se désagrègent, le secteur immobilier souffre, les commerces et les établissements industriels et artisanaux ferment leurs portes.»

 «L'autorité au pouvoir et ceux qui la soutiennent tentent désespérément de sauver le système. Ils travaillent ensemble pour se maintenir au pouvoir, que ce soit par le biais des cartes de paiement, de l'aide sociale ou de douces promesses. Mais l'autorité est en train de sombrer, et les Libanais avec elle», a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com