Ukraine: 17 adultes blessés dans le bombardement d'un hôpital pédiatrique à Marioupol

Cette image tirée d'une vidéo montre l'hôpital de Marioupol après une attaque, à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022. (Conseil municipal de Marioupol)
Cette image tirée d'une vidéo montre l'hôpital de Marioupol après une attaque, à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022. (Conseil municipal de Marioupol)
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Publié le Mercredi 09 mars 2022

Ukraine: 17 adultes blessés dans le bombardement d'un hôpital pédiatrique à Marioupol

Cette image tirée d'une vidéo montre l'hôpital de Marioupol après une attaque, à Marioupol, en Ukraine, le mercredi 9 mars 2022. (Conseil municipal de Marioupol)
  • Dix-sept adultes ont été blessés mercredi dans le bombardement par l'armée russe d'un hôpital pédiatrique à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine
  • «Il n'y a aucun enfant» parmi les blessés et «aucun mort», selon un premier bilan

KIEV: Dix-sept adultes ont été blessés mercredi dans le bombardement par l'armée russe d'un hôpital pédiatrique à Marioupol, port du sud-est de l'Ukraine, a annoncé un responsable régional, Pavlo Kirilenko. 

« Il y a 17 blessés confirmés parmi le personnel hospitalier », a-t-il indiqué à la télévision ukrainienne, précisant qu'« il n'y avait aucun enfant » parmi les blessés et « aucun mort », selon un premier bilan. 

Quelques minutes plus tôt, M. Kirilenko avait écrit sur sa page Facebook: « Tout a été détruit lors d'un raid aérien de l'aviation russe au-dessus de Marioupol. A l'instant ». 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rapidement réagi à l'annonce du bombardement de cet hôpital, indiquant alors sur Twitter que « des gens, des enfants se trouvent sous les décombres ». 

« Atrocité! (...) Arrêtez ces meurtres », a-t-il encore dénoncé. 

Boris Johnson qualifie d'«immoral» l'attaque d'un hôpital pour enfants à Marioupol

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié mercredi d'« immoral » le bombardement de l'hôpital. 

« Il y a peu de choses plus immorales que de cibler les personnes vulnérables et sans défense », a déclaré Boris Johnson en relayant sur Twitter un article sur les frappes russes contre cet hôpital.  

« Le Royaume-Uni étudie comment soutenir davantage l'Ukraine pour se défendre contre les frappes aériennes et nous demanderons à Poutine de rendre compte de ses terribles crimes », a ajouté le chef de gouvernement.

Sur une vidéo publiée par la présidence ukrainienne, on peut voir l'intérieur de bâtiments soufflés, des débris, des feuilles de papier et des morceaux de verre jonchant le sol. 

Sur une autre vidéo diffusée par la page Facebook de la police nationale et tournée à l'extérieur de l'hôpital, plusieurs voitures carbonisées et un cratère témoignent de ce raid aérien. 

Au moins 19 attaques ont été perpétrées contre des établissements de soins, du personnel de santé et des ambulances, faisant au moins dix morts, depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février, selon des données de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). 

Aucune installation de santé «ne doit être une cible»

Aucune installation de santé en Ukraine « ne doit jamais être une cible », a déclaré mercredi le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, en réaction aux informations sur la destruction par l'armée russe de l'hôpital pédiatrique à Marioupol.

L'ONU et l'Organisation mondiale de la santé ont appelé et continuent d'appeler « à l'arrêt immédiat des attaques contre les établissements de santé, les hôpitaux, les travailleurs de la santé, les ambulances », a-t-il dit lors de son point-presse quotidien.  

En Ukraine, Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien, a dénoncé sur sa chaîne Telegram « un exemple de crime contre l'humanité et de génocide contre le peuple ukrainien ». 

De son côté, le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a déploré « la barbarie » de l'armée russe, implorant de nouveau les Occidentaux de « donner des avions, maintenant », une requête répétée ces derniers jours par Kiev pour faire face à l'armée russe. 

Quelque 300 000 civils sont coincés depuis des jours par les combats dans le port stratégique de Marioupol, dans le sud-est du pays, sur la mer d'Azov, privé d'eau, de nourriture et d'électricité et où l'aide humanitaire n'a pas pu arriver. 

La Maison Blanche dénonce un usage «barbare» de la force contre des civils

La Maison Blanche a dénoncé mercredi l'usage « barbare » de la force contre des civils après qu'un hôpital pédiatrique a été touché par un bombardement russe à Marioupol, en Ukraine. 

« Il est atroce de voir le genre d'utilisation barbare de la force militaire contre des civils innocents dans un pays souverain », a affirmé la porte-parole de l'exécutif américain Jen Psaki lors d'une conférence de presse.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.