Le Pavillon France célèbre la Journée internationale des droits des femmes à l’Expo 2020 Dubaï

Une table ronde a été organisée donnant la parole à des femmes influentes dans le domaine des sciences et de l'innovation. (Photo fournie)
Une table ronde a été organisée donnant la parole à des femmes influentes dans le domaine des sciences et de l'innovation. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 10 mars 2022

Le Pavillon France célèbre la Journée internationale des droits des femmes à l’Expo 2020 Dubaï

  • Le 8 mars, le Pavillon de la France à l'Expo Dubaï a célébré la Journée internationale des droits des femmes
  • L'événement a mis en lumière les progrès et les réalisations portées par les femmes de la région et du monde entier

DUBAI: Le 8 mars, le Pavillon de la France à l'Expo Dubaï a célébré la Journée internationale des droits des femmes. Avec un programme riche et la présence de nombreuses entrepreneures et artistes de renom, l'événement a mis en lumière les progrès et les réalisations portées par les femmes de la région et du monde entier.

“La Journée internationale des droits des femmes est une journée essentielle et nous sommes honorés d’accueillir cet événement au Pavillon France qui met en lumière les visages des artistes et entrepreneures influentes, a déclaré Erik Linquier, Commissaire général pour la France à l'Expo 2020 Dubaï. Cette journée est non seulement synonyme de succès et d’accomplissements, mais aussi de défis et grands progrès auxquels les femmes sont encore confrontées.»

Clément Boisseau, directeur de la stratégie mondiale du groupe BETC, a présenté, lors de cette journée, les résultats de son étude Prosumers (un outil propriétaire de BETC) menée dans 10 pays sur un échantillon de 8 000 personnes pour comprendre l'état de la condition des femmes et le sentiment de progrès de l’égalité partout dans le monde.

Ensuite, une table ronde a été organisée donnant la parole à des femmes influentes dans le domaine des sciences et de l'innovation, notamment Nahla Abid, directrice des ventes et du marketing de Bureau Veritas au Moyen-Orient, Dr. Saba Al Heialy, professeure associée d'immunologie à l'Université Mohammed Bin Rashid de médecine et sciences de la santé à Dubaï, lauréate du programme L'Oréal-UNESCO pour les femmes de sciences au Moyen-Orient et de l'International Rising Star, Natalie Bickford, directrice des ressources humaines chez SANOFI, et Elisabeth Richard, responsable de la communication et des relations publiques et présidente de "Women In Networking by Engie" au sein du groupe ENGIE.
Des masterclasses ont permis d’aborder les sujets du sexisme, des inégalités, des femmes et du pouvoir, et des femmes dans le paysage médiatique.

pavillon france
ulie Gayet, actrice et productrice française, lisant des lettres écrites par des femmes représentant les différents Pavillons de l’Expo 2020. (Photo fournie)


Enfin, la soirée s’est clôturée par une lecture de Julie Gayet, actrice et productrice française, de lettres écrites par des femmes représentant les différents Pavillons de l’Expo 2020. Ces lettres porteuses d’espoir ont permis de relayer un message fort à la future génération.

 


Macron fustige les «bourgeois des centres-villes» qui financent «parfois» le narcotrafic

Short Url
  • Emmanuel Macron a également insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international"
  • La question est au centre du débat public depuis l'assassinat jeudi à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic

PARIS: Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi lors du Conseil des ministres que ce sont "parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants", selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon lors de son compte-rendu.

Le chef de l'État a appuyé "l'importance d'une politique de prévention et de sensibilisation puisque, je reprends ses mots, +c'est parfois les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants+", a précisé Maud Bregeon, ajoutant: "on ne peut pas déplorer d'un côté les morts et de l'autre continuer à consommer le soir en rentrant du travail".

Emmanuel Macron a également insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international". La question est au centre du débat public depuis l'assassinat jeudi à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic.

 


Amiante dans les écoles: plus de 50 personnes et sept syndicats portent plainte à Marseille

Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire. (AFP)
Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire. (AFP)
Short Url
  • "La grande majorité des établissements scolaires en France, construits avant son interdiction en 1997, présentent encore à ce jour de l’amiante dans de nombreux éléments du bâti", rappelle dans un communiqué l'avocate Julie Andreu
  • Or, la vétusté de certains d'entre eux aggrave l'exposition à l'amiante et selon l'avocate, "les responsables concernés (collectivités locales) n’ont pas pris les mesures qui s’imposent"

MARSEILLE: Ils sont parents d'élèves, enseignants, agents municipaux: une cinquantaine de personnes, toutes exposées à l'amiante dans des écoles des Bouches-du-Rhône, vont déposer mercredi à Marseille une plainte contre X pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui".

Sept syndicats et trois associations de victimes de l'amiante sont aussi plaignants dans ce dossier, qui concerne 12 établissements scolaires, la plupart à Marseille.

"La grande majorité des établissements scolaires en France, construits avant son interdiction en 1997, présentent encore à ce jour de l’amiante dans de nombreux éléments du bâti", rappelle dans un communiqué l'avocate Julie Andreu, qui représente ces plaignants d'une douzaine d'établissements scolaires et dont la plainte va être déposée à 14h.

Or, la vétusté de certains d'entre eux aggrave l'exposition à l'amiante et selon l'avocate, "les responsables concernés (collectivités locales) n’ont pas pris les mesures qui s’imposent".

Classée cancérogène, l'amiante présente des risques pour la santé principalement par inhalation, lorsque les poussières pénètrent le système respiratoire.

"Une collègue est décédée en avril 2024 des suites d’un cancer lié à l’amiante, reconnu comme maladie professionnelle", a expliqué dans un dossier de presse le collectif stop amiante éducation, dans lequel sont réunis les syndicats et associations plaignants.

Le collectif dénonce "de nombreuses défaillances", notamment une absence d'information sur l'amiante, malgré les obligations réglementaires, ou encore une absence de protection pendant les travaux.

En mars, les syndicats enseignants avaient révélé que plus de 80% des bâtiments scolaires en France étaient potentiellement concernés par la présence d'amiante.

Un rapport du Haut Conseil de la Santé Publique publié en 2014, prévoit que d’ici 2050, 50.000 à 75.000 décès par cancer du poumon dus à l’amiante aient lieu, auxquels s’ajoutent jusqu'à 25.000 décès par mésothéliome (un autre type de cancer).

 


Assassinat de Mehdi Kessaci: «Non, je ne me tairai pas» face au narcotrafic, dit son frère dans une tribune au Monde

Short Url
  • "Je dirai et répéterai que mon frère Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic"
  • "On me parle de crime d’avertissement. Mais un crime n'est jamais un avertissement"

PARIS: "Non, je ne me tairai pas" face au narcotrafic, a déclaré mercredi dans une tribune publiée dans le journal Le Monde Amine Kessaci, le frère de Mehdi, abattu jeudi à Marseille par deux personnes à moto.

"Je dirai et répéterai que mon frère Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic", a également écrit le militant écologiste de 22 ans, engagé dans la lutte contre le narcobanditisme. En 2020, cette famille de six enfants avait déjà été endeuillée par l'assassinat d'un autre de ses frères, Brahim, 22 ans, dont le corps avait été retrouvé carbonisé dans un véhicule.

"On me parle de crime d’avertissement. Mais un crime n'est jamais un avertissement", a encore déclaré Amine Kessaci, qui a enterré mardi son frère Mehdi. "Voici ce que font les trafiquants : ils tentent d’annihiler toute résistance, de briser toute volonté, de tuer dans l’œuf tout embryon de révolte pour étendre leur pouvoir sur nos vies", a-t-il ajouté.

La protection policière qui lui a été accordée ne l'a pas été à ses proches, a souligné le militant écologiste de 22 ans. "Pourtant, qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang? Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ?", s'est-il interrogé.

"Face à un tel ennemi, l’Etat doit prendre la mesure de ce qu'il se passe et comprendre qu'une lutte à mort est engagée", a-t-il encore prévenu.

"Il est temps d’agir, par exemple de faire revenir les services publics dans les quartiers, de lutter contre l’échec scolaire qui fournit aux trafiquants une main-d’œuvre soumise, de doter les enquêteurs et les forces de police des moyens dont ils ont besoin, de renforcer, de soutenir réellement les familles de victimes du narcotrafic. Nous comptons nos morts, mais que fait l’Etat ?"

Medhi Kessaci, 20 ans, a été assassiné jeudi à Marseille près d'une salle de concert par deux hommes à moto, activement recherchées, un "crime d'intimidation" et "un assassinat d'avertissement" pour les autorités.