À quoi ressemblerait le dollar numérique envisagé par les Etats-Unis?

Les transferts internationaux, souvent longs et coûteux à réaliser, pourraient être grandement facilités. (Photo, AFP)
Les transferts internationaux, souvent longs et coûteux à réaliser, pourraient être grandement facilités. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 10 mars 2022

À quoi ressemblerait le dollar numérique envisagé par les Etats-Unis?

  • Il s'agirait toujours d'un dollar émis par la banque centrale américaine (Fed), comme les billets et les pièces, mais sous une forme numérique accessible à tous
  • Contrairement à une cryptomonnaie, souvent soumise à de fortes fluctuations, il vaudrait la même chose qu'un dollar

NEW YORK : Le président américain Joe Biden a officiellement engagé mercredi les travaux sur un éventuel "dollar numérique". S'il voit le jour, ce billet vert virtuel pourrait modifier la façon dont on paie ses courses et transfère de l'argent à l'étranger.

Quelle forme prendrait un dollar numérique?

Il s'agirait toujours d'un dollar émis par la banque centrale américaine (Fed), comme les billets et les pièces, mais sous une forme numérique accessible à tous, et pas seulement aux institutions financières. 

Contrairement à l'argent déposé sur un compte bancaire ou utilisé pour payer via des applications comme Venmo et Apple Pay, il serait inscrit dans les comptes de la Fed et non d'une banque. Et contrairement à une cryptomonnaie, souvent soumise à de fortes fluctuations, il vaudrait la même chose qu'un dollar.

Un dollar numérique reposerait-il sur la technologie de la blockchain comme le bitcoin? Serait-il associé à une carte de paiement? On ne sait pas, Joe Biden demandant justement au ministère de l'Economie et à la Fed d'analyser les différentes options.

S'il est décidé d'aller de l'avant, cela pourrait prendre encore "plusieurs années", pour trancher, notamment, quelle technologie retenir, selon Darrell Duffie, spécialiste des monnaies numériques à l'université Stanford.

Pourquoi lancer un dollar numérique?

Cela permettrait de réduire, voire d'éliminer, les frais de transactions puisque les échanges ne passeraient plus par des banques, des cartes bancaires ou des applications qui prennent des commissions à chaque paiement.

Ses partisans affirment qu'il aiderait les personnes ne disposant pas de comptes en banque, soit environ 5% des ménages aux Etats-Unis, et pourrait faciliter le versement d'allocations par le gouvernement.

Des risques existent, qu'il s'agisse d'une panne du système électronique ou d'une cyberattaque. Des questions se posent également sur la protection de la vie privée, le gouvernement pouvant théoriquement avoir accès à toutes les opérations effectuées. 

Le système bancaire pourrait par ailleurs être mis à mal dans la mesure où les banques utilisent les dépôts sur les comptes de ses clients pour prêter à d'autres. Avec un dollar numérique, elles pourraient avoir moins d'argent à leur disposition.

Quel impact sur la finance mondiale? 

Les transferts internationaux, souvent longs et coûteux à réaliser, pourraient être grandement facilités.

Un ordre qui prend actuellement deux journées à être validé pourrait l'être en une heure, avance Marc Chandler, expert du marché des changes pour le courtier Bannockburn.

Le rôle géopolitique du dollar sur ce marché ne devrait, à ses yeux, pas être bouleversé. 

Un dollar numérique représenterait "une évolution naturelle, pas une révolution", estime-t-il en rappelant que plus de 6.500 milliards de dollars s'échangent déjà sous forme électronique chaque jour sur le marché des changes.

Même si la Chine lance par exemple un yuan numérique à grande échelle, comme il en est question, "je ne pense pas que cela modifiera la place du yuan dans l'économie mondiale, il y aura toujours des questions de confiance, de transparence, d'importance du marché".

Pour Darrell Duffie toutefois, si les Etats-Unis veulent continuer à profiter du statut du dollar comme monnaie dominante dans les réserves des banques centrales et les paiements internationaux, il est essentiel que le gouvernement se penche sérieusement sur la question. "Ils doivent s'assurer qu'ils mènent la discussion sur les normes utilisées dans les transferts transfrontaliers", dit-il.

Les Etats-Unis peuvent-ils rattraper leur retard? 

De nombreux pays planchent déjà sur des versions numériques de leur propre monnaie, de la zone euro à l'Inde, mais "aucune preuve ne suggère que le fait d'être le premier sur le marché offre des avantages significatifs ou matériels", remarque Jamiel Sheikh, fondateur d'un centre de réflexion sur les monnaies numériques (CBDC Think Tank). Au contraire: "un échec dû à des conséquences imprévues, une faible utilisation, etc. peut saper la confiance dans l'institution émettrice".

"La domination écrasante du dollar donne aux États-Unis le luxe d'apprendre des expériences menées dans d'autres pays", abonde Eswar Prasad de l'université Cornell. 

Le monde des cryptos serait-il chamboulé?

S'il est bien conçu, un dollar numérique pourrait être préféré à une cryptomonnaie pour des échanges domestiques, avance Darrell Duffie.

Pour des transferts internationaux cependant, "il est peu probable qu'une grande banque centrale permette à tous les citoyens du monde d'ouvrir un compte chez elle", avance-t-il. D'autant que les Etats-Unis pourraient ainsi ruiner le système monétaire de petits pays dont les habitants préféreraient utiliser le dollar numérique plutôt que la monnaie locale, fait-il valoir.

En revanche, cela ne devrait pas modifier l'usage des cryptomonnaies utilisées uniquement à des fins spéculatives.


L'Arabie saoudite lance une entreprise commune pour produire des isolateurs haute tension

L'accord, signé sous le patronage du ministère de l'énergie, réunit le groupe chinois Dalian Insulators, Power Union Co - une filiale du groupe industriel Al-Ojaimi - et la société saoudienne Greengrid. X/@MoEnergy_Saudi
L'accord, signé sous le patronage du ministère de l'énergie, réunit le groupe chinois Dalian Insulators, Power Union Co - une filiale du groupe industriel Al-Ojaimi - et la société saoudienne Greengrid. X/@MoEnergy_Saudi
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  • Le consortium établira une nouvelle installation dans le Royaume pour produire des isolateurs.
  • L'opération devrait renforcer les chaînes locales d'approvisionnement en énergie, réduire les coûts d'exploitation et créer des emplois.

DJEDDAH : Le secteur énergétique de l'Arabie saoudite devrait bénéficier d'un coup de pouce significatif suite au lancement d'une nouvelle coentreprise visant à localiser la production d'isolateurs en porcelaine à haute tension, un élément clé dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour renforcer la fabrication nationale et réduire la dépendance à l'égard des importations.

L'accord, signé sous le patronage du ministère de l'énergie, réunit le groupe chinois Dalian Insulators, Power Union Co. une filiale du groupe industriel Al-Ojaimi, et l'entreprise saoudienne Greengrid.

Le consortium établira une nouvelle installation dans le Royaume pour produire des isolateurs en porcelaine suspendus à haute et très haute tension utilisés dans les réseaux de transmission et de distribution d'électricité.

L'accord a été officialisé par Salem Mohammed Al-Ojaimi, PDG du groupe industriel Al-Ojaimi, et Chen Junrong, président et directeur général du groupe Dalian Insulators.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan de diversification économique de l'Arabie saoudite, qui met l'accent sur le développement de l'industrie locale, la réduction de la dépendance à l'égard des importations et l'engagement du secteur privé. L'entreprise devrait renforcer les chaînes locales d'approvisionnement en énergie, réduire les coûts opérationnels et créer des emplois dans le secteur de l'électricité.

Dans un communiqué publié le X, le ministère de l'énergie a déclaré que l'accord visait à "renforcer les capacités de production locales dans le secteur de l'énergie conventionnelle afin d'atteindre l'objectif de localisation des composants du secteur de l'énergie d'ici à 2030".

L'initiative fait partie de Nuwatin - qui signifie "Nous localisons" en arabe - un programme phare de l'initiative de localisation de l'énergie, dévoilé lors du forum sur la localisation de l'énergie qui s'est tenu à Riyad en octobre dernier. Il vise à guider les entreprises du secteur de l'énergie vers des objectifs nationaux de localisation, notamment l'expansion de la capacité industrielle, l'augmentation de la contribution au PIB, la stimulation des exportations et l'amélioration de la balance commerciale.

Les isolateurs en porcelaine sont essentiels à la fiabilité et à la sécurité des lignes de transmission à haute tension, car ils assurent la stabilité mécanique et électrique. La production locale devrait améliorer la résilience du réseau, réduire les coûts d'infrastructure à long terme et accélérer le développement d'une industrie énergétique nationale autonome.

Fondé en 1915, Dalian Insulators Group est l'un des principaux fabricants chinois d'isolateurs haute tension et est coté à la bourse de Shenzhen depuis 2011. L'entreprise a fourni plus de huit millions d'isolateurs en porcelaine à de grands projets de transmission dans le monde entier, y compris les lignes chinoises de 1 000 kV UHV AC et 800 kV DC.

Alors que l'Arabie saoudite poursuit sa transition vers une économie énergétique plus diversifiée et plus résiliente, cette coentreprise représente une étape stratégique dans le renforcement de la coopération industrielle et l'avancement de la localisation du secteur de l'énergie. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Six sociétés cotées en Arabie saoudite intègrent les indices FTSE Russell

TSE Russell, une filiale du London Stock Exchange Group, est un fournisseur d'indices mondialement reconnu. Ses indices, dont le FTSE Global Equity Index Series, sont largement suivis par les investisseurs institutionnels et passifs. (Fichier)
TSE Russell, une filiale du London Stock Exchange Group, est un fournisseur d'indices mondialement reconnu. Ses indices, dont le FTSE Global Equity Index Series, sont largement suivis par les investisseurs institutionnels et passifs. (Fichier)
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  • Les changements prendront effet le 23 juin et seront répercutés sur la bourse saoudienne.
  • Les six sociétés ont récemment réalisé des offres publiques initiales sur le Tadawul.

RIYAD : Six sociétés saoudiennes récemment cotées en bourse devraient rejoindre les indices de référence mondiaux de FTSE Russell, à la suite de la dernière révision trimestrielle du fournisseur d'indices.

Dans le cadre du FTSE Saudi Arabia Inclusion in the Global Equity Index Series, ces changements prendront effet le 23 juin et seront reflétés à la bourse saoudienne à la clôture des transactions le mercredi 19 juin. L'ajustement est effectué de manière anticipée en raison de la fermeture du marché le vendredi 21 juin.

Les sociétés nouvellement incluses sont Al Majed Oud Co, Arabian Mills for Food Products Co, Fourth Milling Co, Nice One Beauty Digital Marketing Co, Tamkeen Human Resource Co et United International Holding Co. Ces six entreprises ont récemment réalisé des offres publiques initiales sur le Tadawul.

FTSE Russell, une filiale du London Stock Exchange Group, est un fournisseur d'indices mondialement reconnu. Ses indices, y compris le FTSE Global Equity Index Series, sont largement suivis par les investisseurs institutionnels et passifs. L'inclusion dans ces indices de référence est une étape importante pour toute société cotée en bourse, qui se traduit souvent par une augmentation des entrées de fonds passifs, une amélioration de la liquidité, une plus grande visibilité et une crédibilité accrue.

Selon la mise à jour de l'indice, Al Majed Oud Co. sera incluse dans le segment des moyennes capitalisations de l'indice FTSE Global Equity. Les cinq autres sociétés - Arabian Mills, Fourth Milling, Nice One, Tamkeen et United International Holding - seront ajoutées au segment des microcapitalisations.

Cette décision s'inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, une stratégie nationale visant à diversifier l'économie, à libéraliser les marchés de capitaux et à accroître les revenus non pétroliers. Les réformes menées par Tadawul et l'Autorité du marché des capitaux - notamment l'assouplissement des restrictions sur la propriété étrangère et la modernisation des systèmes de négociation - ont contribué à rendre les marchés du Royaume plus accessibles aux investisseurs mondiaux.

La dynamique du marché des introductions en bourse en Arabie saoudite continue de croître. En 2024, le marché principal a connu 14 introductions en bourse qui ont permis de lever environ 3,8 milliards de dollars, tandis que le marché parallèle Nomu a accueilli 28 cotations. Actuellement, plus de 30 sociétés sont en cours d'introduction en bourse et Tadawul s'attend à une année record, avec plus de 50 demandes en cours d'examen.

Malgré le signal positif de l'inclusion dans l'indice, les six sociétés ont vu le prix de leurs actions baisser à 14 heures, heure saoudienne, le jour de l'annonce. Al Majed Oud Co. a chuté de 2,09 %, Arabian Mills for Food Products Co. de 1,87 % et Fourth Milling Co. de 1,06 %. Nice One Beauty Digital Marketing Co. a glissé de 1,96 %, Tamkeen Human Resource Co. a baissé de 2,89 %, et United International Holding Co. a légèrement baissé de 0,71 %.

Bien que les fluctuations de prix à court terme soient courantes, les recherches suggèrent que l'intégration dans les principaux indices mondiaux tend à améliorer la visibilité d'une entreprise et son attrait pour les investisseurs institutionnels au fil du temps. L'impact à long terme, cependant, dépend souvent des conditions générales du marché, du comportement des investisseurs et des modèles de négociation après l'inclusion. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La vision touristique de l'Arabie saoudite met l'accent sur les voyages centrés sur l'expérience humaine

 Le ministre du tourisme, Ahmed Al-Khateeb, a souligné que cette approche axée sur les personnes est conçue pour équilibrer le développement rapide des infrastructures du Royaume avec la préservation du patrimoine et le renforcement des liens avec les communautés. (Photo Fournie)
Le ministre du tourisme, Ahmed Al-Khateeb, a souligné que cette approche axée sur les personnes est conçue pour équilibrer le développement rapide des infrastructures du Royaume avec la préservation du patrimoine et le renforcement des liens avec les communautés. (Photo Fournie)
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  • Selon M. Al-Khateeb, l'avenir du tourisme dans le Royaume réside dans les expériences humaines authentiques, et non dans les infrastructures.
  • La plateforme TOURISE, récemment lancée et dévoilée fin mai, est conçue pour servir de forum mondial réunissant les principaux acteurs de l'industrie du tourisme.

RIYAD : L'Arabie saoudite place les voyages centrés sur l'humain au premier plan de sa stratégie touristique, en mettant l'accent sur les expériences culturelles authentiques, les interactions significatives et l'engagement communautaire, dans le cadre de la refonte de son identité touristique mondiale.

Le ministre du tourisme, Ahmed Al-Khateeb, a souligné que cette approche axée sur l'être humain est conçue pour équilibrer le développement rapide des infrastructures du Royaume avec la préservation du patrimoine et le renforcement des liens avec les communautés. Cette stratégie, a-t-il ajouté, constitue la pierre angulaire de l'ambition plus large de l'Arabie saoudite de devenir une destination touristique internationale de premier plan.

Les remarques de M. Al-Khateeb interviennent au moment du lancement de TOURISE, une nouvelle plateforme mise en place par le Royaume pour réunir les leaders mondiaux du tourisme, de la technologie, de l'investissement et de la durabilité. L'initiative vise à encourager l'innovation et la collaboration alors que l'Arabie saoudite accélère la croissance de son tourisme tout en maintenant l'accent sur le développement durable et inclusif.

Dans une interview accordée à CNN, M. Al-Khateeb a souligné l'importance du lien humain dans les voyages : "Nous voulons que l'expérience du voyage et du tourisme soit humaine".

Tout en reconnaissant le rôle de l'innovation, M. Al-Khateeb a insisté sur le fait que la technologie doit améliorer - et non remplacer - l'interaction personnelle. "Nous utiliserons toujours la technologie, mais nous encouragerons et protégerons l'interaction humaine, car le voyage est avant tout une affaire de personnes.

La plateforme TOURISE, récemment lancée et dévoilée fin mai, est conçue pour servir de forum mondial réunissant les principaux acteurs de l'industrie du tourisme. Selon M. Al-Khateeb, l'initiative réunira les régulateurs, les opérateurs, les investisseurs et les organisations non gouvernementales afin de façonner l'avenir d'un secteur qui représente "10 % du PIB mondial et 10 % des emplois mondiaux".

Il a qualifié l'initiative d'"unique" dans sa capacité à rapprocher les gouvernements et les entreprises afin de favoriser l'innovation et le développement durable dans le secteur du tourisme.  

Le Royaume a accueilli 30 millions de visiteurs internationaux en 2024, soit une augmentation de 9,5 % par rapport à l'année précédente.  Cet afflux s'inscrit dans la stratégie plus large du royaume visant à diversifier son économie au-delà du pétrole.

Riyad est au cœur des plans de développement des destinations du royaume. "Riyad est une priorité absolue. L'hiver de Riyad est le plus beau du monde", a déclaré M. Al-Khateeb, évoquant des attractions telles que Diriyah, le parc du roi Salman et le centre de divertissement Qiddiya, qu'il a décrit comme "la plus grande ville de sport, de divertissement et de culture jamais construite".  

M. Al-Khateeb a indiqué que la mer Rouge était une priorité absolue, notant le lancement de nouvelles stations balnéaires sous l'égide de Red Sea Global.   

"Les gens adorent visiter la mer Rouge, l'explorer", a-t-il déclaré, soulignant l'attrait de la région en même temps que le tourisme patrimonial et l'hospitalité arabe.  

Malgré les défis géopolitiques, M. Al-Khateeb a affirmé que l'Arabie saoudite allait de l'avant avec confiance.  

"Nous sommes heureux de voir qu'il y a une désescalade dans de nombreuses zones de la région. Je pense que ce qui se passe en Syrie est très positif et j'espère que le reste de la région suivra", a-t-il déclaré.   

"Il est tout à fait normal d'avoir d'énormes investissements, des investissements en amont dans un pays comme l'Arabie saoudite. Ces investissements sont parfois exposés à des risques - risques liés à la capacité, à la disponibilité, risques financiers, etc.   

"Cependant, nous le savons. Nous avons mis en place toutes les mesures d'atténuation nécessaires", a-t-il ajouté.  

En ce qui concerne l'avenir, M. Al-Khateeb a mis l'accent sur les préparatifs du Royaume en vue de l'organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2034 dans plusieurs villes, y compris dans les régions montagneuses du sud.   

"Nous organisons la Coupe du monde dans de nombreuses villes d'Arabie saoudite, ce qui permettra aux supporters de découvrir la nature et la topographie", a-t-il déclaré.  

Parmi ces projets figure le nouveau stade Mohammed bin Salman à Qiddiya, qu'il a décrit comme "hors du commun" et offrant une "expérience différente pour les supporters et les joueurs".  

Cette orientation stratégique vers un tourisme centré sur l'humain s'aligne sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, qui vise à positionner le Royaume comme une destination touristique mondiale de premier plan. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com