L'attaque d'Erbil montre le danger que pourrait représenter un Iran doté d’armes nucléaires

Cette photo d'archives montre le tir d'essai d'un missile sol-sol Fateh-110 de fabrication iranienne, similaire à ceux utilisés lors de l'attaque des Gardiens de la révolution sur Erbil le 13 mars 2022. (AFP)
Cette photo d'archives montre le tir d'essai d'un missile sol-sol Fateh-110 de fabrication iranienne, similaire à ceux utilisés lors de l'attaque des Gardiens de la révolution sur Erbil le 13 mars 2022. (AFP)
Une salle de conférence endommagée dans les locaux de la chaîne de télévision Kurdistan24 après l'attaque de dimanche à Erbil, la capitale de la région autonome kurde du nord de l'Irak. (AFP)
Une salle de conférence endommagée dans les locaux de la chaîne de télévision Kurdistan24 après l'attaque de dimanche à Erbil, la capitale de la région autonome kurde du nord de l'Irak. (AFP)
Le président iranien, Ebrahim Raïssi (à gauche), salue le général de brigade Ismael Qaani, commandant de la fameuse force Al-Qods, lors d'un événement organisé le 13 mars dernier à Téhéran. (Photo de la présidence iranienne via l'AFP)
Le président iranien, Ebrahim Raïssi (à gauche), salue le général de brigade Ismael Qaani, commandant de la fameuse force Al-Qods, lors d'un événement organisé le 13 mars dernier à Téhéran. (Photo de la présidence iranienne via l'AFP)
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Publié le Lundi 14 mars 2022

L'attaque d'Erbil montre le danger que pourrait représenter un Iran doté d’armes nucléaires

  • Le conseiller à la sécurité nationale, Sullivan, a indiqué que les États-Unis aideraient l'Irak à acquérir des capacités de défense antimissile
  • Erbil «ne cédera pas aux lâches qui ont mené l'attaque terroriste», a dit le Premier ministre de la région du Kurdistan

RIYAD: Dimanche dernier, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a condamné l'attaque de missiles balistiques que l'Iran a lancée contre Erbil, la capitale régionale kurde du nord de l'Irak. Il a également déclaré que Washington œuvrait à aider l'Irak à acquérir des capacités de défense antimissile pour pouvoir se défendre.
Lors de l'émission Face the Nation de CBS, Sullivan a expliqué que le barrage de missiles montrait à quel point l'Iran pouvait se révéler dangereux, bien qu'aucun citoyen américain n'ait été blessé lors de l'attaque et qu'aucune installation américaine n'ait été touchée.
«À mon avis, la seule chose qui soit plus dangereuse qu'un Iran armé de missiles balistiques et de capacités militaires avancées serait un Iran qui posséderait, en plus de cela, des armes nucléaires», a-t-il affirmé.
Interrogé au sujet de l'impact du blocage des négociations d'un accord nucléaire avec l'Iran, Sullivan a répondu: «Les différents négociateurs sont de retour dans leurs capitales respectives et nous attendons de voir ce qui se passera dans les jours à venir en ce qui concerne l'accord nucléaire.»
Il a rappelé que le président Joe Biden restait fermement engagé à empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires.
Par ailleurs, Sullivan a insisté sur le fait que les États-Unis feraient le nécessaire pour défendre leur population, leurs intérêts et leurs alliés.
«Nous sommes en concertation avec les gouvernements d'Irak et du Kurdistan irakien pour les aider, entre autres, à se doter de capacités de défense antimissile afin de pouvoir se défendre dans leurs propres villes», a-t-il ajouté.
Le Golfe condamne l’attaque
Les États du Golfe ont condamné le barrage de missiles balistiques de l'Iran dans le nord de l'Irak, qui, selon eux, menace la sécurité de la région.
La Ligue arabe a également publié une déclaration dans laquelle elle a condamné l'attentat et s'est engagée à «soutenir pleinement» les efforts de l'Irak pour lutter contre de telles tentatives d'atteinte à sa sécurité. Elle a également demandé qu'une enquête soit menée pour que les responsables de cette attaque qui «a pour but de déstabiliser l'Irak» soient identifiés.
Bahreïn a également décrit l'attaque aux missiles comme «un acte terroriste lâche qui représente une violation flagrante du droit international et qui porte atteinte à la sécurité, à la sûreté et à la stabilité de la République d'Irak, pays frère».
Manama, capitale de Bahreïn, a déclaré qu'elle rejetait toute forme de violence et de terrorisme. Elle a appelé la communauté internationale à condamner ces actes qui visent à déstabiliser la région.
Dans un communiqué, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a brièvement condamné l'attaque et a exprimé sa solidarité avec l'Irak ainsi que «son soutien aux mesures que le pays prendrait pour préserver sa sécurité et sa stabilité».
Le ministère yéménite des Affaires étrangères a lui aussi «exprimé sa ferme condamnation des actions terroristes qui visent à perturber la sécurité et la stabilité de l'Irak».
Selon une déclaration, «le ministère réitère son entière solidarité avec l'Irak et soutient toutes les mesures nécessaires que le gouvernement irakien prendra pour contrer ces opérations terroristes, maintenir la sécurité et la stabilité et protéger les peuples».
De nouvelles attaques à venir
Les Gardiens de la révolution ont revendiqué les tirs d'une douzaine de missiles balistiques qui ont frappé la capitale régionale kurde du nord de l'Irak, Erbil, aux premières heures de la journée de dimanche. Ils ont déclaré qu'ils ciblaient un «centre stratégique» israélien et ont mis en garde contre de nouvelles attaques.
Citant une source anonyme, l'agence de presse semi-officielle Tasnim a déclaré que l'Iran avait tiré dix missiles Fateh, dont plusieurs Fateh-110, qui ont une portée d'environ 300 kilomètres.

missiles
Cette photo d'archives montre le missile sol-sol perfectionné Fateh-110 de l'Iran, similaire à ceux tirés par les Gardiens de la révolution sur Erbil le 13 mars 2022. (Ministère iranien de la Défense, via l’agence AP)

L'attaque est survenue plusieurs jours après que l'Iran a annoncé qu'il riposterait à une frappe israélienne près de Damas, en Syrie, qui a tué deux membres de sa Garde révolutionnaire.
La source iranienne a affirmé que le barrage de missiles avait fait de nombreuses victimes. Cependant, le ministère kurde de l'Intérieur a indiqué que les missiles qui avaient pour cible le nouveau bâtiment du consulat américain n'avaient causé que des dégâts matériels. Un civil a également été blessé.
Plus tard, Lawk Ghafari, chef du bureau des médias étrangers du Kurdistan, a précisé que les installations américaines n'avaient pas été touchées par les missiles, mais que les zones résidentielles autour du complexe avaient été affectées.
Les autorités kurdes ont assuré qu'Israël n'avait aucun site à l'intérieur d'Erbil ou à proximité de la ville et elles ont accusé l'Iran de cibler constamment la région autonome sans susciter de réprobation internationale.
Sur Twitter, le gouvernement régional du Kurdistan a accusé l'Iran de «cibler constamment [la] région du Kurdistan».
Il a ajouté que le «silence» de la communauté internationale ne ferait que «favoriser de nouvelles attaques».
La chaîne de télévision Kurdistan24, qui se situe près du consulat américain, a publié sur les réseaux sociaux des images de ses bureaux endommagés. On y voit notamment des plafonds effondrés et des vitres brisées.

Impassibles face à un lâche attentat
Dimanche, le ministère irakien des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur iranien pour dénoncer cette attaque qui constitue une violation flagrante de la souveraineté du pays.
Interrogé par l'agence Associated Press, Ahmed al-Sahhaf a déclaré que le ministère avait convoqué l'ambassadeur iranien, Iraj Masjedi, pour lui transmettre la protestation diplomatique.
Le Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, a publié sur Twitter: «L'agression qui a ciblé notre chère ville d’Erbil et qui a effrayé ses habitants est une attaque contre la sécurité de notre peuple.»
Le Premier ministre de la région semi-autonome contrôlée par les Kurdes, Masrour Barzani, a souligné qu'Erbil «ne céderait pas aux lâches qui ont mené cette attaque terroriste».
Indignation mondiale
L'ambassadeur américain en Irak, Matthew Tueller, a condamné le barrage de missiles en le décrivant comme une «attaque criminelle» contre des cibles civiles.
«Des éléments du régime iranien ont revendiqué l'attaque et ces derniers doivent être tenus responsables de cette violation flagrante de la souveraineté irakienne», a-t-il affirmé dans un communiqué publié par le consulat américain à Erbil.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a réaffirmé la solidarité du Royaume avec l'Irak et il a rappelé qu'il soutenait toute mesure prise par le pays pour protéger sa sécurité et sa stabilité.
D'après le ministère, le Royaume rejette toute forme de violence, d'extrémisme et de terrorisme.
Quant au ministère français des Affaires étrangères, il a indiqué que le tir de missiles de ce dimanche menaçait les efforts qui ont pour objectif de conclure des négociations nucléaires avec l'Iran. Cette frappe compromet également la stabilité de l'Irak et de la région, a déclaré le porte-parole du ministère dans un communiqué, insistant sur la nécessité de conclure les négociations nucléaires avec l'Iran.
Le porte-parole du département d'État américain, Ned Price, a désigné l'attaque comme «une violation scandaleuse de la souveraineté de l'Irak».
L'attaque aux missiles indique une escalade significative entre les États-Unis et l'Iran. L'hostilité entre ces ennemis de longue date s'est souvent manifestée en Irak, dont le gouvernement est allié aux deux pays.
La présence américaine en Irak a toujours été critique pour Téhéran, mais les tensions se sont accentuées après qu'un général iranien de haut rang a été tué par un drone américain, en janvier 2020, près de l'aéroport de Bagdad. Pour se venger, l'Iran a lancé un barrage de missiles sur la base aérienne d'Al-Asad, où étaient postées les troupes américaines. Plus de cent membres des forces armées ont souffert de lésions cérébrales traumatiques à cause des explosions.
En outre, des mandataires iraniens seraient responsables de la tentative d'assassinat du Premier ministre irakien, Moustafa Al-Kazimi, survenue à la fin de l'année dernière.
Par ailleurs, des responsables ont déclaré qu'ils pensaient que l'Iran était à l'origine de l'attaque de drone menée au mois d’octobre contre l'avant-poste militaire du sud de la Syrie, où sont basées les troupes américaines. Aucun membre du personnel américain n'avait été tué ni blessé lors de cette attaque.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
(Avec Reuters et Associated Press)


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.