Vers la restauration des monuments, palais et mosquées de la casbah d’Alger

​  Toit d'une des maison de la Casbah. Photo fournie  ​
​ Toit d'une des maison de la Casbah. Photo fournie ​
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Publié le Lundi 14 mars 2022

Vers la restauration des monuments, palais et mosquées de la casbah d’Alger

  • Après quatre ans de travaux, l’îlot Bouhired a été entièrement restauré
  • «Il s’agit d’innover en matière de gestion afin d’établir des mesures incitatrices et faire en sorte que l’implication des habitants soit effective»

PARIS: Sept projets de réhabilitation de monuments et édifices historiques comme le palais du Dey, le palais Hassen Pacha, la mosquée El-Berrani sont en cours de réalisation en Algérie. Dotés d’un budget de 23 milliards de dinars (1 dinar algérien = 0,0064 euro), octroyé par la Direction des équipements publics (DEP), les programmes de restauration des monuments et édifices historiques concernent une première phase avec onze projets programmés et une deuxième phase avec trente-trois autres.  

Fatma Larbi, architecte et responsable du projet, a précisé que les études préalables, les cahiers des charges et l’avis d’appel d’offres des trente-trois projets prévus sont en cours de finalisation. Selon elle, les taux d’avancement des travaux ont atteint 65 % au palais du Dey, 47 % au palais des Deys et 98 % au niveau de la poudrière. Les travaux de rénovation de la mosquée El-Berrani et des monuments mitoyens ont atteint respectivement un niveau de 50 % et de 75 % pour les maisons historiques de la rue Frères-Slimani. Quant aux travaux de la mosquée du Dey et la maison historique de la famille Bouhired, ils sont terminés. 

Crédits: Photo fournie
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Après quatre ans de travaux, l’îlot Bouhired a été entièrement restauré. Il s’agit d’un ensemble de quatre maisons comprenant la demeure historique de la famille Bouhired M’barek, un lieu historique qui a servi de refuge à des figures emblématiques de la guerre de libération nationale telles que Djamila Bouhired, Hassiba ben Bouali, Larbi ben M'hidi, Ali Amar, dit «Ali la Pointe», Zohra Drif, Yacef Saâdi et tant d’autres, qui s’y réfugiaient dans des cachettes bien dissimulées dans les maçonneries. 

Pour Mehdi Ali-Pacha, architecte du patrimoine, agréé par le ministère de la Culture et des Arts, et fondateur de l’agence d’architecture éponyme, qui a mené de nombreux projets d'études et de restauration à Constantine, à Annaba, à Bouira, à Oran et particulièrement à la casbah d'Alger où il a été chargé en 2016 par la wilaya d'Alger de restaurer l'îlot Bouhired, le chantier est complexe en raison de la fragilité des édifices et du manque de main-d’œuvre qualifiée.  

Mehdi Ali-Pacha précise qu’une priorité a été accordée aux artisanats de la casbah d’Alger, comme le dinandier Saïd Admane, installé dans le même quartier qui avait pour mission de réparer et confectionner toutes les pièces en cuivre nécessaires au chantier. De même pour les ateliers de céramique, sollicités pour la reproduction des pièces à l’identique. Quant à la réalisation des boiseries, elle a été confiée à un artisan de Tlemcen, spécialiste de l’ébénisterie d’époque.  

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Chantiers lourdement endommagés et délicats 

Les architectes chargés du programme de restauration sont unanimes, les chantiers de la casbah d’Alger, un site classé au patrimoine mondial, sont lourdement endommagés et délicats à restaurer. Mehdi Ali-Pacha explique que lors de l’élaboration de l’étude de restauration, il a été constaté un état de dégradation très important au niveau des structures, particulièrement au centre de l’îlot, et un tassement des murs porteurs engendrant des fissures béantes sur les surfaces qui peuvent entraîner l’effondrement de certains planchers et couvrements en voûtes, menaçant la stabilité de la demeure.  

«La réhabilitation de ces bâtisses a nécessité des travaux de consolidation importants et lourds. Dans un premier temps, il s’agissait de stopper la dégradation, renforcer et sauvegarder les structures. Ensuite vient le travail de la restauration de la céramique, des plâtres, des colonnes, du marbre et des boiseries», observe-t-il. 

Interrogée sur la complexité des chantiers du vieil Alger, Houda Bendib, docteure en Architecture et fondatrice des Ateliers HB-Architectes ainsi que du Cabinet O millimètre Près, à Paris, explique à Arab News en français que la dégradation du tissu urbain résulte bien évidemment de l’effet du temps, mais surtout de l’absence d’une volonté politique forte capable d’insuffler une véritable politique patrimoniale.  

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Houda Bendib, docteure en Architecture et fondatrice des Ateliers HB-Architectes ainsi que du Cabinet O millimètre Près, à Paris.  Photo fournie

«Limiter les interventions de sauvegarde aux seuls palais et maisons bourgeoises est à la fois une vision étriquée du patrimoine et le signe d’un urbanisme privilégiant la fabrication d’espaces nouveaux à la sauvegarde des espaces existants. Tout le paradoxe de la gestion urbaine est là», souligne-t-elle. «Toutefois, il convient de signaler que le discours officiel sur la casbah s’est enrichi de la notion de “réhabilitation sociale”, autrement dit une gestion urbaine plus proche des préoccupations des habitants et la mise en œuvre de l’exercice de la concertation, de même que les groupes sociaux à l’origine de ces associations sont très hétérogènes», ajoute-t-elle.  

De son côté, Athmane Bourras, membre de la fondation Casbah, une association active depuis trois décennies, regrette, de son côté, le manque d’engagement des autorités locales concernant les appels de la société civile à participer à la réhabilitation des maisons effondrées ou celles nécessitant une consolidation urgente.  

Même constat pour Nabila Fekhardji, présidente de Fen wa Assala («Art et authenticité»), une association qui œuvre à la préservation du patrimoine matériel de la capitale algérienne, et qui, dans une déclaration à Algérie presse service (APS), déplore «une absence totale de coordination entre les associations et une rupture avec les pouvoirs publics». Elle plaide pour l’établissement d’un cahier des charges qui permettrait aux associations, en collaboration avec les professionnels du secteur comme les architectes, historiens et archéologues, d’apporter un soutien important aux projets de restauration des sites historiques dans le pays.  

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«Il s’agit d’innover en matière de gestion afin d’établir des mesures incitatrices et faire en sorte que l’implication des habitants et surtout la participation des propriétaires soient effectives. L’expérience a montré l’importance du mouvement associatif dans les opérations de réhabilitation du patrimoine», indique Houda Bendib. «Lorsqu'on étudie les activités urbaines d'Alger, une réalité saute aux yeux: les usagers de la ville, éduqués et attachés au passé, aux valeurs et à leur patrimoine algérois, n'ont jamais été associés aux décisions concernant la rénovation et la protection du vieil Alger. Or, les Algériens sont nombreux à posséder une mémoire de la richesse urbaine et de la diversité de ce lieu historique», conclut-elle.  


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.