Faucheurs, épouvantails et zombies envahissent Riyadh Boulevard

La soirée costumée au Boulevard Riyadh City fait partie du programme Winter Wonderland qui se tient du 17 au 18 mars. (Huda Bashatah/AN)
La soirée costumée au Boulevard Riyadh City fait partie du programme Winter Wonderland qui se tient du 17 au 18 mars. (Huda Bashatah/AN)
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Publié le Samedi 19 mars 2022

Faucheurs, épouvantails et zombies envahissent Riyadh Boulevard

  • Fées, princesses et sorcières produisent une ambiance magique et colorée
  • Winter Season s’achève avec des activités passionnantes

RIYAD: Vêtu d'un sac de jute, avec du foin sur la tête, Mahmoud Huthaifa est venu au Boulevard Riyadh City pour participer à la plus grande fête costumée d'Arabie saoudite.

«Quand j'ai entendu parler de cet événement pour la première fois, j'ai cherché le personnage le plus bizarre au monde et j'ai choisi l'épouvantail. J'ai composé l’ensemble et me suis aspergé de faux sang pour avoir l'air effrayant.»

Cet événement faisait partie du programme Winter Wonderland qui s’est tenu les 17 et 18 mars et qui avait été annoncé au début du mois par le président de la General Entertainment Authority, Turki al-Sheikh.

Salim al-Harthi, un autre participant à la fête, s'est déguisé en faucheur avec une faux et un masque parce qu'il trouvait cela amusant et voulait avoir l'air effrayant.

«J'aime cet événement. C'est une idée formidable d'avoir un événement aussi détendu qui plait à tous, adultes et enfants, et j'espère que cela se reproduira chaque année.»

Les frères Mohammed et Turki Ashkarah ont décidé de revêtir des costumes portés par des personnages de la série animée Attack on Titan.

«Nous avons acheté les costumes il y a trois mois pour être prêts pour tout événement à venir. Nous étions ravis lorsque nous avons entendu parler de la plus grande fête costumée du Royaume. Nous ne pouvions pas manquer une telle occasion.»

Abdulrahman al-Hassoun est arrivé avec un fusil et un masque blanc pour représenter un tireur d'élite.

«Je porte un costume que j'ai déjà, auquel j'ai ajouté le fusil et le masque. Honnêtement, c'est un costume de dernière minute car ce n’est qu’hier que j’ai appris la tenue de l'événement. Mais je voulais quand même y participer.»

Abdelkareem Alruwaili portait une blouse de médecin bleu clair, avec des points de suture mélangés à du faux sang, un masque de clown classique et un maquillage spécial pour incarner un médecin zombie.

«La tenue que j'ai choisi de porter est inspirée de mon métier car je suis étudiant en médecine. C'est pourquoi j'ai inventé une blouse de médecin mélangée à du faux sang.»

Sultan al-Marshad, qui portait du des vêtements déchirés avec du faux sang, a confié avoir passé un moment inoubliable.

«Je n'oublierai pas le jour de la célébration de la fondation de l’Arabie saoudite, et maintenant cet événement. Tout ce que je peux dire, c'est que je suis très heureux et reconnaissant des changements qui ont eu lieu.»

Mohammed Khalid portait un costume incroyablement audacieux, avec une recherche dans les détails qui, espérait-il, lui ferait gagner le prix, à savoir une voiture.

«J'ai décidé de sortir des sentiers battus et de proposer une nouvelle idée qui […] me permettrait de gagner le concours du meilleur costume, une cage mobile avec un squelette emprisonné à l'intérieur.»

Mishael al-Amri portait une combinaison de différentes textures et un beau masque noir avec des décorations scintillantes.

«Je veux être unique et spécial... J'ai choisi ce déguisement parce que je veux que tout le monde me regarde.» Il a confié qu'il aimait cet événement parce qu'il inspirait les gens et leur permettait de s'exprimer. «Merci au prince héritier, Mohammed ben Salmane, et merci à Turki al-Sheikh.»

Le programme de divertissement de Riyad Winter, d'une durée de six mois, se termine fin mars, mais il reste plusieurs autres événements et une grande finale à venir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.