Francophonie: la secrétaire générale de l’OIF réaffirme ses priorités devant les 192 pays

Le français est «une langue qui a toute sa place dans nos pays et dans le monde, une langue décomplexée et inscrite dans la modernité, et qui participe à la diversité culturelle et linguistique du monde», si bien mise en valeur à Dubai Expo. (Photo, AFP)
Le français est «une langue qui a toute sa place dans nos pays et dans le monde, une langue décomplexée et inscrite dans la modernité, et qui participe à la diversité culturelle et linguistique du monde», si bien mise en valeur à Dubai Expo. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 21 mars 2022

Francophonie: la secrétaire générale de l’OIF réaffirme ses priorités devant les 192 pays

  • La journée internationale de la francophonie, le 20 mars, avait pour thème «La francophonie de l’avenir», notamment dans les domaines de l’entreprenariat, du numérique et du développement durable
  • Dans sa stratégie, l'OIF souhaite associer la jeunesse à la création d’une francophonie économique

DUBAÏ: Pour célébrer le 52eme anniversaire de sa constitution, la Francophonie a choisi l’exposition universelle de Dubai cette année, une plateforme internationale qui réuni depuis six mois les 192 états autour des sujets de l’avenir de notre planète et de l’humanité. Des sujets qui sont au centre des préoccupations de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui, pour la première fois, participe officiellement à une exposition universelle. 

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Le français, une langue qui permet de connecter les esprits, la devise même de cette exposition universelle. (Photo, Eva Levesque)

Pour l’occasion, la secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, accompagnée d’une délégation d’hommes et de femmes d’affaires du monde francophone, s’est rendue aux Émirats arabes unis (EAU) pour deux jours de visite. «C’est la Terre entière qui s’est donné le rendez-vous à l’Expo, pour participer à la création d’un nouveau monde», a déclaré Madame Mushikiwabo lors de la cérémonie officielle sous le dôme Al-Wasl, tenue en présence de représentants officiels des EAU et de certains États membres. 

Le futur de la francophonie et la jeunesse francophone étaient les thématiques centrales des festivités puisque la journée internationale de la francophonie, le 20 mars, avait pour thème «La francophonie de l’avenir», notamment dans les domaines de l’entreprenariat, du numérique et du développement durable. 

Le français est désormais parlé par 321 millions de personnes, réparties sur les cinq continents, d’après la dernière édition du rapport de l'observatoire de la langue française lancé le 17 mars dernier à Paris. Toujours en 5e position des langues parlées et en 2e position des langues enseignées, le français est en pleine expansion, notamment pour des raisons démographiques. Le nombre de francophones pourrait même tripler en trente ans. Ainsi, l’avenir de la francophonie est entre les mains de la jeunesse, «de ses millions de jeunes filles et garçons, hommes et femmes, qui représentent plus de 70% de la population de certains de nos pays et auxquels je veux dédier cette belle journée d’anniversaire», a souligné la secrétaire générale de l’OIF. «Cette jeunesse francophone est notre force, une force que notre organisation doit rendre plus agissante. Je m’y suis engagée depuis ma prise des fonctions en 2019», a-t-elle déclaré devant la tribune internationale de l’exposition. 

«Nous savons que leurs attentes sont similaires, où qu’ils se trouvent», a précisé l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda. 

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La secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, accompagnée d’une délégation d’hommes et de femmes d’affaires du monde francophone, s’est rendue aux Émirats arabes unis (EAU) pour deux jours de visite. (Pohoto, Eva Levesque)

À l’occasion du cinquantenaire de la Francophonie, en 2020, l’OIF avait organisé une grande consultation auprès des jeunes francophones de 15 à 35 ans, intitulée «Francophonie de l’avenir». Environ 10 000 personnes y avaient participé. 

D’après les résultats de cette vaste consultation, les jeunes francophones «aspirent avant tout à accéder à un emploi, ensuite à bénéficier d’une éducation de qualité, et enfin à vivre dans un environnement sain», a constaté Mme Mushikiwabo. «Notre organisation peut et doit les accompagner dans ces domaines qui sont vitaux pour leur avenir, comme celui de la francophonie», a-t-elle ajouté. 

Ainsi, alors que le monde se remet doucement de la pandémie, l’OIF se donne pour objectif de permettre à la jeunesse d’acquérir les aptitudes et les compétences nécessaires pour entreprendre, innover, et s’insérer dans le marché du travail. «Investir dans leur formation tout en tenant compte de leur mobilité géographique, ce sont là autant de défis majeurs à relever par nos États et nos membres», a précisé la secrétaire générale de l’OIF. 

Plusieurs projets déployés par l’OIF vont dans ce sens a l’instar du programme D-CLIC, destiné a former les jeunes au numérique, un domaine désormais incontournable, un autre «Les Pionnières de l’entrepreneuriat francophone », avec une attention particulière à vous les jeunes femmes, accompagne les entreprises dans leur phase de croissance pour un passage à l’échelle réussi, et d’autre part, à mobiliser les investisseurs en vue de favoriser leur accès au financement. 

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À l’occasion du cinquantenaire de la Francophonie, en 2020, l’OIF avait organisé une grande consultation auprès des jeunes francophones de 15 à 35 ans, intitulée «Francophonie de l’avenir». (Photo, Eva Levesque)

Associer la jeunesse à la création de la francophonie économique  

Dans sa stratégie, l'OIF souhaite également associer la jeunesse à la création d’une francophonie économique, «particulièrement symbolisée à cette exposition universelle, celle qui met en relation entrepreneurs, investisseurs et promoteurs de l’ensemble des régions francophones, notamment à travers les missions économiques et commerciales».  

L’ensemble des pays francophones représentait 16% de la richesse mondiale et connaissait un taux de croissance de 7% avant la crise de la Covid-19. La question de la valeur économique de la langue française et/ou de la francophonie occupe une place croissante dans les débats et les études. Cependant, bien que la stratégie ait été adoptée par l’OIF en 2014, les actions commencent à se préciser maintenant. 

«Je pars ce soir des Émirats arabes unis vers l’Asie du Sud-Est au Cambodge et au Vietnam à la tête d’une première mission d’hommes et femmes d’affaires de l’espace francophone qui veulent découvrir nos États membres de la région. La deuxième mission économique des hommes et femmes d’affaires francophones aura lieu en juillet prochain en Afrique centrale, au Gabon et au Rwanda.» 

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Membre de l’OIF depuis 2010, les Émirats abritent la plus grande communauté francophone dans le Golfe. (Photo, Eva Levesque)

Questions environnementales au cœur des débats à la conférence des parties en novembre en Égypte 

En réponse aux préoccupations universelles et environnementales de nos jours, «la francophonie a à cœur de favoriser les innovations dans ce domaine», a affirmé Mme Mushikiwabo. 

Ainsi, L’OIF se rendra en Égypte, un de grands pays de l’espace francophone, pour réfléchir aux questions environnementales de notre temps. «Je vous donne rendez-vous donc en Égypte, en novembre de cette année, lors de la conférence des parties à la convention sur le climat, la CdP27». Et «les Émirats arabes unis, pays de l’innovation, sera attendu sur ce sujet», a-t-elle ajouté. 

Membre de l’OIF depuis 2010, les Émirats abritent la plus grande communauté francophone dans le Golfe. Dans son allocution, Louise Mushikiwabo a tenu donc à féliciter ce pays pour ses efforts à renforcer l’usage de la langue française dans les écoles, à la fois publiques et privées, et dans d’autres institutions liées à la langue française qui font rayonner l’organisation. 

«Je tiens à rappeler combien nous sommes heureux d’avoir les Émirats au sein de la famille francophone, combien sont précieux ces pays qui, sans avoir la tradition francophone, souhaitent renforcer l’usage de la langue française, partager nos valeurs et apporter leur contribution particulière à la coopération solidaire entre les 88 États et gouvernements (membres de l’OIF). Ils ont toute leur place dans notre communauté de destin est un vrai rôle à jouer dans la francophonie de l’avenir», a précisé Mushikiwabo. 

Le français est «une langue qui a toute sa place dans nos pays et dans le monde, une langue décomplexée et inscrite dans la modernité, et qui participe à la diversité culturelle et linguistique du monde», si bien mise en valeur à Dubai Expo. Une langue qui permet de connecter les esprits, la devise même de cette exposition universelle. 


Automobile: les équipementiers français pressent Bruxelles d'imposer un contenu local

 Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
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  • Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe
  • Mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie"

PARIS: Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi.

Dans cette missive adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et datée du 12 décembre, les dirigeants des équipementiers Valeo, Forvia et OPmobility demandent à la Commission "des mesures claires sur le contenu local lors des annonces du 16 décembre".

Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe, mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie", écrivent Christophe Périllat (Valeo), Martin Fisher (Forvia) et Félicie Burelle (OPmobility).

"Les perspectives actuelles indiquent que 350.000 emplois et 23% de la valeur ajoutée des automobiles dans l'UE sont en danger d'ici 2030 si des mesures fortes ne sont pas prises de manière urgente", ajoutent-ils.

Ces équipementiers soutiennent "la position des ministres français en faveur de +flexibilités ciblées+ dans la réglementation sur (les émissions de) CO2 si elle est assortie de conditions de critères de contenu local, dans l'intérêt des emplois, du savoir-faire dans l'automobile" et de "l'empreinte carbone" en Europe.

Les constructeurs automobiles européens et l'Allemagne notamment réclament depuis des semaines de nets assouplissements dans l'interdiction de vendre des voitures neuves thermiques ou hybrides prévue à partir de 2035.

Les annonces de la Commission sont attendues mardi après-midi.

La semaine dernière, plusieurs ministres français avaient envoyé une lettre aux commissaires européens pour dire qu'ils acceptaient des "flexibilités ciblées", à condition qu'elles s'accompagnent d'une règlementation incitative à la production en Europe.

"On est prêt à faire preuve de flexibilité", avait ensuite expliqué Roland Lescure, ministre français de l'Economie. "Si vous voulez vendre encore un peu de moteurs thermiques en 2035 très bien, mais il faut qu’ils soient faits en Europe", avec "au moins 75% de la valeur ajoutée faite en Europe", avait-il ajouté.


Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits

Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
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  • L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation
  • "Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux"

MADRID: Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays.

En Espagne, les plateformes de location de courte durée suscitent un vif débat, surtout dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers.

L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation, ajoutant que la plateforme basée aux Etats-Unis devait désormais "corriger les manquements constatés en supprimant les contenus illégaux".

"Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux", a critiqué le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, cité dans le communiqué.

"Aucune entreprise en Espagne, aussi grande ou puissante soit-elle, n'est au-dessus des lois", a-t-il poursuivi.

L'Espagne a accueilli en 2024 un nombre record de 94 millions de visiteurs, ce qui en fait la deuxième destination touristique dans le monde derrière la France. Ce chiffre pourrait être battu cette année.

Mais si le tourisme est un moteur de l'économie, de nombreux Espagnols dénoncent la congestion des infrastructures, la disparition des commerces traditionnels, remplacés par des boutiques touristiques, et surtout la flambée des loyers, les propriétaires de logements se tournant vers la location touristique, y compris sur Airbnb, nettement plus rentable.

Face à cette poussée de colère, plusieurs régions et municipalités ont annoncé des mesures ces derniers mois, à l'image de la mairie de Barcelone (nord-est), qui a promis de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques, qui expireront en novembre 2028.

 


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.