Le golf est un jeu de paix, selon une entraîneuse saoudienne

Originaire de Riyad, Reem Al-Gobaisi est également joueuse professionnelle au club de tennis Al-Nassr. Elle s'est intéressée au golf lorsque ce sport a commencé à se développer en Arabie saoudite. (Twitter @ReemAlgobaisi)
Originaire de Riyad, Reem Al-Gobaisi est également joueuse professionnelle au club de tennis Al-Nassr. Elle s'est intéressée au golf lorsque ce sport a commencé à se développer en Arabie saoudite. (Twitter @ReemAlgobaisi)
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Publié le Lundi 21 mars 2022

Le golf est un jeu de paix, selon une entraîneuse saoudienne

  • Le rôle accru des joueuses est mis en valeur lors de l'événement Aramco Saudi Ladies International
  • La famille a déménagé au Royaume-Uni pour améliorer ses compétences en golf, mais Royal Greens reste leur terrain préféré

DJEDDAH: La première entraîneuse de golf d'Arabie Saoudite a transmis ses meilleurs conseils de jeu à des visiteuses enthousiastes lors d'une journée réservée aux femmes organisée dans le cadre de l'événement Aramco Saudi Ladies International 2022 présenté par le Fonds d'investissement public à Ville économique du roi Abdallah, près de Djeddah.

Reem Al-Gobaisi, qui a été désignée première femme entraîneur de golf du Royaume par Golf Saudi en novembre dernier, a déclaré à Arab News qu'elle s'était mise à ce sport il y a trois ans après avoir été inspirée par son père.

« Il jouait au golf depuis que j'étais enfant et m'a conseillé d'essayer. J'ai aimé ce sport », a-t-elle déclaré.

« Mon père m'a soutenue pour arriver là où je suis. »

Originaire de Riyad, Al-Gobaisi est également joueuse professionnelle au club de tennis Al-Nassr.

FAITS MARQUANTS

- Reem Al-Gobaisi fait avancer les réalisations des Saoudiennes dans le domaine du sport en entraînant des filles et des adolescentes âgées de 5 à 18 ans. Elle entraîne également des joueuses au club de golf Royal Greens.

- L'entraîneuse saoudienne considère le professionnel américain Tiger Woods comme son modèle dans ce sport. Elle dit aimer le golf parce que le vert du terrain lui procure un sentiment de calme.

 

« Mais après avoir découvert le golf, je m’y suis accrochée et j'ai en quelque sorte ignoré tous les autres sports que je pratiquais pour me concentrer davantage sur le golf. »

L'intérêt d'Al-Gobaisi pour le golf s'est accru lorsque le sport a commencé à se développer dans le Royaume et que des tournois internationaux ont commencé à être organisés.

« Les tournois internationaux nous ont ouvert la porte pour apprendre des golfeurs professionnels et échanger des connaissances », a-t-elle déclaré.

« Je vois déjà beaucoup de femmes et de jeunes saoudiennes qui aiment ce sport, et je pense qu'il a un avenir prometteur dans le pays. »

Al-Gobaisi fait avancer les réalisations des Saoudiennes dans le sport en entraînant des filles et des adolescentes âgées de 5 à 18 ans dans le cadre des programmes d'éducation au golf de Golf Saudi. Elle entraîne également des joueuses au club de golf Royal Greens.

L'entraîneuse saoudienne considère le professionnel américain Tiger Woods comme son modèle dans ce sport. Elle dit aimer le golf parce que le vert du terrain lui procure un sentiment de calme.

« Le golf est un jeu de paix », a-t-elle affirmé.

En marge d'une tournée médiatique organisée samedi à la Ville économique du roi Abdallah, Arab News a rencontré Raghdah Al-Essawi, joueuse de l'équipe nationale saoudienne et mère des golfeurs Lailah, 18 ans, et Omer Al-Tulmusani, 13 ans.

En 2020, Golf Saudi a offert à cette famille de passionnés de golf la possibilité de représenter le Royaume à l'étranger.

Al-Essawi et sa fille ont représenté l'Arabie saoudite dans des tournois de golf à travers le Moyen-Orient, notamment en Égypte et à Oman.

« Nous avons été les premières femmes à représenter l'Arabie saoudite dans une équipe féminine officielle en 2020 en Égypte », a-t-elle indiqué.

« Mon fils a également rejoint l'équipe junior, et a été le premier de sa catégorie d'âge ici en Arabie saoudite, en Égypte et à Oman. »

Al-Essawi a déclaré que la curiosité l'a amenée au golf alors qu'elle suivait les traces de ses enfants.

« Mon fils et ma fille font du sport depuis qu'ils sont jeunes et ont essayé différents jeux, dont le golf, alors j'ai été encouragée à l'essayer aussi. Nous en sommes tous devenus accros. »

Al-Essawi consacre des heures à perfectionner son jeu. « Nous nous entraînons beaucoup, environ cinq à six fois par semaine, car nous essayons de faire progresser le jeu. »

La famille a déménagé au Royaume-Uni pour améliorer ses compétences en golf, mais Royal Greens reste leur terrain préféré.

« C'est notre maison et l'endroit où nous nous sentons bien. Maintenant que nous jouons en Angleterre, c'est différent de l'Arabie saoudite, mais nous essayons d'améliorer nos compétences. »

Al-Essawi a également participé à l'épreuve pro-am du tournoi mercredi. « C'était une expérience exceptionnelle de jouer avec les professionnels et d'apprendre d'eux. L'expérience a dépassé toutes nos attentes. »

Le dernier jour du tournoi dimanche se tiendra une cérémonie de remise des prix suivie d'une conférence de presse avec le gagnant.

Des billets gratuits pour le jour de la finale sont disponibles sur inscription en ligne sur www.golfsaudi.com.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com