Taxi 404 lance «Amoureux», une chanson «sans tatouage»

Le groupe Taxi 404: de gauche à droite, Aminn, Hanna, Andy (Photo crédit Tia Murr @tiaamorr_ )
Le groupe Taxi 404: de gauche à droite, Aminn, Hanna, Andy (Photo crédit Tia Murr @tiaamorr_ )
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

Taxi 404 lance «Amoureux», une chanson «sans tatouage»

  • Un taxi va partout, ne s’arrête pas, écoute les histoires des gens, raconte les siennes, nomade, itinérant et, comme eux, sans itinéraire fixe
  • Aminn et Andy travaillent les textes au corps, les écoutent résonner, les assouplissent, les musclent, les dégraissent, les font chanter

BEYROUTH: Taxi 404 est un groupe de jeunes auteurs, compositeurs et interprètes libanais qui ont choisi le français pour véhiculer leur art et leur message. Arab News en français les a rencontrés à Beyrouth, la veille de la sortie publique de leur nouvel album « Amoureux », le 18 mars.

Mar-Mikhaël, quartier des artistes et des créatifs de la ville, rasé par la double explosion au port de Beyrouth le 4 août 2020, ne porte presque plus de traces de la tragédie advenue. Seulement un peu plus mélancolique, il ouvre ses cafés comme des refuges à une nouvelle bohème qui vient y chercher l’inspiration, « les poings dans les poches crevées ».

Le groupe Taxi 404, de gauche à droite,, Andy, Aminn, Hanna (fournie)
Le groupe Taxi 404, de gauche à droite,, Andy, Aminn, Hanna (photo, Yasmina Hilal )

« Crise existentielle »

C’est au « Slow », le bien nommé, entre bois blond et plantes vertes, que nous retrouvons Aminn, Andy et Hanna. Aminn raconte que le double « n » de son prénom est un hommage à son grand-père, qui s’appelle, lui, Amin, et qui a demandé à la famille de laisser ce petit-fils doué suivre sa passion et faire carrière dans la musique. Aminn est poète. Il écrit des textes qu’il déclame en slam, de temps en temps, lors d’événements « Open Mic ». Andy raconte qu’ils se sont connus à Abidjan, Aminn et lui, sur les bancs du lycée. Tous deux font partie de la troisième génération d’émigrés libanais en Côte d’Ivoire.

La mère d’Andy est prof de philo. A 12 ou 13 ans, prenant au hasard un livre de Descartes « pour s’endormir », il en attrape une crise existentielle et perd le sommeil pour longtemps. Aminn dit d’Andy que « c’est un génie des instruments » capable de tirer de la musique de tout ce qui lui tombe sous la main, sans même apprendre.

Andy, chanteur et compositeur du groupe Taxi 404 (fournie)
Andy, chanteur, auteur et compositeur du groupe Taxi 404 (Lewis Semrani )

« Se défaire de tout cadre et juste faire »

Ensemble, en 2015, ils reviennent au Liban -qu’ils n’ont jamais vraiment quitté- pour leurs études universitaires. Aminn s’inscrit en cinéma et Andy en pub. Et toujours ensemble, ils créent à Abidjan une agence de pub qu’ils décident un jour de revendre pour lancer leur premier EP. « On croyait que le fait de créer, quel que soit le résultat, nous rapporterait quelque chose » confient-ils. La langue française est leur outil de prédilection ; « Faire » est leur devise. Ou plutôt, comme le martèle Andy : « Se défaire de tout cadre et juste faire ». « Ne pas entrer dans les codes, c’est un code en soi. Avoir des vertus est la nouvelle rébellion. Nous n’avons pas de tatouages, au propre comme au figuré », explique le musicien.

Hanna est enseignant en littérature anglaise. Quand il entend Aminn déclamer ses poèmes, il est fasciné. Lui qui joue de la batterie depuis l’âge de cinq ans, depuis qu’un oncle batteur lui a passé sa passion, se joint à l’aventure presque les yeux fermés. « C’est le batteur le plus complet », disent de lui ses partenaires : « impro, jazz, performance sur scène, tout lui vient avec fluidité».

Hanna, batteur de Taxi 404 (fournie)
Hanna, batteur de Taxi 404 (Photo, Lewis Semrani )

 

EN BREF

  • Aminn (basse), Andy (guitare/chant), Hanna (batteur). Formé en 2017, Taxi 404  est géré à son lancement par Tia Murr.
  • Taxi 404 est présenté par Scene Noise comme l'un des 100 meilleurs albums du Moyen-Orient en 2020
  • Leur label est WHITEKID records @whitekidrec
  • Ils sont distribués par @warnermusicme & @believearabia
  • Ils ont deux albums : Vortex 404 (4 chansons) et Deux (4 chansons) ainsi qu’un single sorti le 27 janvier 2022 intitulé Je Cours.
  • Ils ont fait partie de la programmation de l’édition « Shine On Lebanon » du Festival de Baalbeck
  • Inspirations : The Strokes, Serge Gainsbourg, Chet Baker, Chopin, Kendrick Lamar, Philippe Katerine, Parcels, Britney Spears
  • Collaboration de rêve : Julian Casablancas (chanteur principal de The Strokes)

«Sans itinéraire fixe»

Le groupe est formé, reste à lui trouver un nom. « Taxi » enchante tout le monde : Un taxi va partout, ne s’arrête pas, écoute les histoires des gens, raconte les siennes, nomade, itinérant et, comme eux, sans itinéraire fixe. « 404 » pourrait faire penser aux vieilles Peugeot qui survivent encore en Afrique. Mais c’est plutôt une évocation du message d’erreur qui apparaît sur votre écran quand vous cherchez un site inconnu des moteurs de recherche. Un code d’alerte qui leur ressemble, eux dont l’ambition est de rester sous le radar pour mieux cultiver leur singularité.

Aminn, chanteur et auteur de Taxi 404 (fournie)
Aminn, chanteur et auteur de Taxi 404 (Photo, Lewis Semrani )

Le premier grand moment de scène de Taxi 404 leur est offert au Liban par Maria Antoun, de Sofar sounds, une start-up d'événements musicaux, qui crée de petites performances dans des endroits uniques, dans plus de 400 villes à travers le monde. Elle assiste à une performance d’Aminn et lui propose de participer à un concert, cinq jours plus tard, avec quatre chansons originales. Aminn fait appel à Andy et Hanna « comme une évidence » et le groupe accepte le challenge. « Nous avons vécu à trois l’expérience de créer quatre chansons en une semaine, dans une symbiose étonnante », affirme Hanna. « Nous avons été pitoyables, mais les gens ont aimé et nous ont encouragés », commente Aminn qui ajoute « le public libanais est bienveillant ».

Dès lors, Taxi 404 se lance dans un parcours professionnel et enchaîne les compositions. Aminn et Andy travaillent les textes au corps, les écoutent résonner, les assouplissent, les musclent, les dégraissent, les font chanter. Le français est leur marque de fabrique dans un contexte culturel où l’anglais a tendance à dominer la scène. « Le français est tellement précis qu’il permet de dire exactement ce qu’on sent » affirme Andy. « Il y a même un mot pour dire l’odeur de la terre après la pluie : pétrichor » enchérit Aminn. Le Festival de Baalbeck les inclut dans sa programmation post-explosion «Shine On Lebanon».

Il pleut sur Beyrouth et ils chantent « pour toi l’averse est illusoire ». La voix grave d’Aminn se superpose à la voix mélodieuse d’Andy : «J’ai jamais su me réparer moi/ Avant que tu ne brilles dans mes yeux ». Le morceau s’appelle « Amoureux ». Il est sorti sur YouTube le 18 mars. « Notre génération n’a rien », commentent-ils. « Il ne nous reste que l’amour ».


Thierry Ardisson, l'éternel homme en noir du petit écran

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
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  • Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk"
  • Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2

PARIS: Animateur et producteur controversé décédé lundi à 76 ans, l'homme en noir Thierry Ardisson, star cathodique à partir des années 1980, a inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel.

"Quand je suis arrivé, il y avait à l'antenne un langage télévisuel prude et compassé. On s'est mis à parler comme dans la vie, de sexe, d'alcool et de drogue", rembobinait l'ancien publicitaire.

Il ne s'était pas fait que des amis dans le milieu: pour Bernard Pivot, il était "tellement mégalo qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision".

Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk".

Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2.

"N'étant pas très à l'aise moi-même, je n'avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d'où mon époque +Lunettes noires+ où j'étais d'une agressivité incroyable", reconnaîtra-t-il plus tard. Thierry Ardisson gardera le noir, qui "amincit".

Après trois ans de traversée du désert, ce défricheur, qui ne cachait pas avoir consommé en excès drogue et alcool plus jeune, présente en 1998 "Tout le monde en parle" sur France 2, talk-show à succès où il sonde des personnalités jusque dans leur vie privée, aux côtés du trublion Laurent Baffie.

Sommé de choisir entre le service public et Paris Première, il opte en 2006 pour la chaîne du câble et du satellite, où il anime "93, Faubourg Saint-Honoré", des dîners éclectiques filmés à son domicile.

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.

Jamais à court de concept, le vétéran du PAF revient brièvement en 2022 avec "Hôtel du temps" sur France 3, où il interroge des stars défuntes dont les visages et voix sont recréés grâce aux nouvelles technologies.

Et en 2024, il imagine le magazine de société "Nos grandes décisions" pour France 2, avec le trentenaire Hugo Clément aux manettes.

"Torturé" et "exigeant" 

La chaîne YouTube "Ina Arditube" retrace ses 35 ans d'émissions cultes.

Certains programmes ont mal vieilli. Ainsi, l'écrivaine Christine Angot s'est dite humiliée à plusieurs reprises sur le plateau de "Tout le monde en parle", en se souvenant de rires face à l'inceste sur lequel elle a écrit.

La Légion d'honneur remise par Emmanuel Macron début 2024 à l'animateur-producteur a fait polémique, suscitant la réprobation d'artistes comme Judith Godrèche.

Le chef de l'Etat avait alors rendu hommage à "un personnage d'une liberté totale, un provocateur et érudit".

Mais, "aujourd'hui, les gens ne veulent plus rien dire à la télévision", déplorait le septuagénaire au même moment, regrettant une "aseptisation".

Lors de sa dernière apparition à la télé, le 10 mai dans "Quelle Epoque!" sur France 2, il avait comparé Gaza à Auschwitz, ce qui avait fait polémique - il avait ensuite demandé pardon à "ses amis juifs".

Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse), d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, Thierry Ardisson a passé une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie.

Il assume sa foi catholique, son parisianisme, ses convictions royalistes et également son appétit pour l'argent.

"Ardisson est un type torturé, exigeant, animé de la peur du lendemain" et "chez qui rien n'est jamais acquis", le décrit le producteur Stéphane Simon, compagnon de route depuis plus de trois décennies et marqué à droite.

A 20 ans, il avait démarré au culot dans la publicité, inventant des slogans tels "Lapeyre, y'en a pas deux" et "Quand c'est trop, c'est Tropico".

Thierry Ardisson a aussi été patron de presse - directeur de "L'Ebdo des Savanes" au début des années 1980, d'"Entrevue" dans les années 1990, où il est condamné pour divers articles tapageurs. Il s'est aussi essayé à la production de séries et films, et à l'écriture, se livrant notamment dans "Confessions d'un baby-boomer" en 2005. Marié à trois reprises, Thierry Ardisson a eu trois enfants avec la musicienne Béatrice Loustalan. Depuis 2014, il était l'époux de la présentatrice de TF1 Audrey Crespo-Mara.

 


May Calamawy promeut l'exploitation du film palestinien en Amérique du Nord

L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
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  • Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 
  • Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

DUBAI : L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown".

Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images)
Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images via AN)

May Calamawy s'est rendue sur Instagram Stories pour partager l'information selon laquelle "To A Land Unknown" sera projeté dans 40 salles de cinéma en Amérique du Nord ce mois-ci, notamment à New York, Houston et Vancouver.

"Reda et Chatila sont deux cousins palestiniens qui se frayent un chemin dans les bas-fonds d'Athènes en poursuivant leur rêve de se rendre en Allemagne. Mais au fur et à mesure que leurs difficultés augmentent, leur désespoir s'accroît. Lorsque Chatila élabore un plan téméraire de tout ou rien, leur lien est mis à rude épreuve et ils repoussent les limites de ce qu'ils sont prêts à faire pour la liberté", peut-on lire dans le résumé du film.

Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid, la sœur des mannequins Gigi et Bella Hadid. Alana Hadid, ainsi que les frères Badie Ali et Hamza Ali, ont cofondé Watermelon Pictures, une société de production dont la mission est de créer des histoires captivantes et percutantes qui trouvent un écho auprès d'un public mondial.

"J'ai été honorée que l'on me demande d'être la directrice de la création de Watermelon Pictures. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement d'un projet passionnel pour Hamza et Badie, mais aussi d'une opportunité pour les Palestiniens d'avoir un endroit où raconter leurs histoires... Cela me touche beaucoup. Je pense que c'est l'une des choses les plus belles que les gens aient un endroit où ils peuvent raconter leur histoire. Et nous savons que nous avons un endroit sûr pour cela", a déclaré Mme Hadid à Arab News.

Pour sa part, Calamawy est connue pour ses rôles dans les séries américaines Netflix "Ramy" et "Moon Knight" (2022), où elle joue le double personnage de Layla El-Faouly et du Scarabée écarlate.

Elle a fait les gros titres à la fin de l'année 2024 lorsque presque toutes ses scènes ont été coupées dans le film "Gladiator II" de Ridley Scott, les fans se plaignant sur les médias sociaux.

Son rôle dans le film a été annoncé pour la première fois en mai 2023.

À l'époque, Deadline a rapporté que Ridley Scott avait choisi Calamawy après une longue recherche, écrivant : "Alors que de nombreux rôles principaux étaient des offres directes, Scott a voulu faire une recherche similaire à celle qu'il avait faite pour le rôle de (Paul) Mescal pour le rôle que Calamawy a finalement obtenu".

Cependant, les fans ont remarqué que dans le montage final, qui est sorti en salles en novembre, Calamawy n'est vue qu'en passant et n'a aucun dialogue. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Asir : Un écologiste saoudien construit un musée écologique pour préserver le patrimoine naturel et culturel

Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
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  • Al-Hadi a déclaré que le projet de musée se concentre sur la documentation d'arbres rares, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels.
  • Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

RIYAD : Dans une vallée au pied des montagnes d'Asir, l'écologiste local Lahiq Al-Hadi développe un musée environnemental éducatif afin de sensibiliser le public, d'attirer les touristes et de préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

Originaire du gouvernorat de Rijal Almaa, dans la région d'Asir, il a déclaré que le projet de musée se concentrait sur la documentation d'arbres, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels rares, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une section mettra en avant l'apiculture et la production de miel, en présentant les fleurs locales qui nourrissent les abeilles ainsi que les graines menacées que le musée vise à préserver et à propager, a ajouté Al-Hadi.

À la lisière de sa ferme, près de la vallée, il a replanté plus de 68 espèces d'arbres et de plantes locales qui étaient autrefois rares ou menacées.

Il passe son temps à rechercher des graines rares et à les distribuer aux agriculteurs intéressés, convaincu que « chaque graine plantée fait germer un nouvel espoir dans la terre ».

Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

Le musée comprend également un pavillon consacré à l'architecture traditionnelle en pierre d'Asir qui offre un aperçu du patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com