Paris: l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 24 mars 2022

Paris: l'architecte Shigeru Ban redonne un peu d'intimité aux réfugiés ukrainiens en transit

L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
L'architecte japonais Shigeru Ban pose lors d'une séance photo à Paris, le 24 mars 2022. (Photo, AFP)
  • «L'intimité est un droit humain fondamental», estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990
  • Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil

PARIS: L'architecte japonais Shigeru Ban, prix Pritzker 2014, a fait aménager ses célèbres structures d'hébergement d'urgence faites de tubes de carton dans deux gymnases parisiens accueillant des réfugiés ukrainiens en transit, afin de leur offrir plus d'intimité. 

Les femmes et enfants défilant dans le gymnase Marie-Paradis situé près de la gare de l'Est, réquisitionné par la mairie de Paris début mars, peuvent désormais se reposer à l'abri des regards sur les 80 lits de camp: mercredi en seulement une heure et demie, une poignée d'élèves d'une école d'architecture de Versailles ont dressé 42 espaces privatifs à l'aide de tubes de cartons imbriqués et de tissus offerts par les fabricants. 

L'opération se répète jeudi dans le gymnase situé près de la gare de Lyon d'où les réfugiés ukrainiens quittent la capitale française pour le sud de l'Europe, afin de dresser une vingtaine de cellules. 

« L'intimité est un droit humain fondamental », estime Shigeru Ban, 64 ans, inventeur de ces structures temporaires qu'il déploie dans le monde entier depuis le milieu des années 1990, au gré des catastrophes naturelles et des crises humanitaires. 

Conseiller du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), il a ainsi œuvré à l'hébergement d'urgence des victimes du génocide de 1994 au Rwanda, du séisme de 1995 à Kobe et des suivants qui ont eu lieu au Japon, celui de 1999 en Turquie, 2001 en Inde, 2016 en Italie... 

A Chelm, ville polonaise à la frontière de l'Ukraine qui accueille de nombreux réfugiés, il a fait construire 1.200 structures de ce genre, dont 880 pour être envoyées dans le pays en proie à l'invasion de l'armée russe. 

Certains déplacés lui ont témoigné « vraiment apprécier avoir de l'intimité », dit-il. « Une femme a arrêté de pleurer une fois qu'elle a intégré cet espace personnel. » 

A Paris, où l'architecte de la Seine Musicale de Boulogne-Billancourt et du centre Pompidou de Metz possède un bureau, il a proposé cet aménagement à la mairie. 

Ces chambres permettent aux réfugiés venus d'Ukraine de passer « deux-trois jours dans des conditions acceptables », sachant qu'« en général, ils restent entre 24 et 48 heures », estime Léa Filoche, adjointe (Générations) en charge des solidarités. 

Mercredi soir à Marie-Paradis, quasiment tous les lits étaient occupés, selon l'association Aurore qui gère l'accueil. 

La mairie « se prépare à ouvrir d'autres » gymnases en fonction des besoins formulés par l'Etat, a aussi indiqué Léa Filoche. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.