Première visite d'une délégation militaire israélienne au Maroc

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz (au centre) passant en revue une garde d'honneur avec l'inspecteur général des forces armées Belkhir el-Farouk ( à droite) à Rabat, la capitale du Maroc, le 24 novembre 2021. (AFP).
Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz (au centre) passant en revue une garde d'honneur avec l'inspecteur général des forces armées Belkhir el-Farouk ( à droite) à Rabat, la capitale du Maroc, le 24 novembre 2021. (AFP).
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Publié le Vendredi 25 mars 2022

Première visite d'une délégation militaire israélienne au Maroc

  • La mission militaire israélienne -- non annoncée et qui s'est achevée jeudi -- s'est déroulée en parallèle d'une visite sans précédent des dirigeants d'Israel Aerospace Industries (IAI), le premier groupe aéronautique public israélien (civil et militaire)
  • Ces visites surviennent dans un contexte de vives tensions entre le Maroc et l'Algérie voisine, notamment sur la question du territoire disputé du Sahara occidental

RABAT: Une délégation de l'armée israélienne a effectué cette semaine sa première visite officielle au Maroc depuis la normalisation des relations bilatérales fin 2020, qui s'est traduite par la signature d'un accord de coopération militaire, a-t-on appris vendredi auprès des deux parties.

"Une rencontre s'est tenue au siège de l'état-major pour développer la coopération entre les deux pays", a déclaré à l'AFP une source au sein des Forces armées royales (FAR) marocaines qui a requis l'anonymat.

Cette volonté de "coopération étendue", envisageant notamment la création d’une commission militaire mixte, a été inscrite dans un protocole d'accord signé lors de la visite, a indiqué sans plus de précisions l'armée israélienne dans un communiqué.

Les deux parties ont également discuté de la possibilité de participer à des manoeuvres militaires internationales conjointes, selon la même source.

Parmi les hauts gradés israéliens, figuraient le chef de la direction de la stratégie, Tal Kelman, chargé des affaires iraniennes, le commandant de la coopération militaire internationale, Effie Defrin, ainsi que le chef de la division des opérations de la direction du renseignement.

Ils ont rencontré le chef de l'armée marocaine, Belkhir El Farouk, et des hauts responsables de l'état-major et du renseignement marocains, précise le communiqué israélien.

La mission militaire israélienne -- non annoncée et qui s'est achevée jeudi -- s'est déroulée en parallèle d'une visite sans précédent des dirigeants d'Israel Aerospace Industries (IAI), le premier groupe aéronautique public israélien (civil et militaire). 

A cette occasion, le ministère marocain de l'Industrie et IAI ont signé un accord de partenariat dans le domaine de l'industrie aéronautique civile.

Ces visites surviennent dans un contexte de vives tensions entre le Maroc et l'Algérie voisine, notamment sur la question du territoire disputé du Sahara occidental.

Israël et le Maroc ont rétabli leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre d'un processus de normalisation entre l'Etat hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par l'ex-administration américaine de Donald Trump.

Depuis, le rapprochement entre le royaume chérifien et l'Etat hébreu se poursuit à un rythme soutenu, avec des visites -- en particulier celle du ministre israélien de la Défense Benny Gantz en novembre -- et la signature de partenariats dans les domaines technologique, sécuritaire, militaire, économique et culturel.


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.