Les entreprises saoudiennes s’imposent sur le marché mondial des exportations

Faisal al-Maghlooth, directeur général du programme Made in Saudi. (Photo fournie).
Faisal al-Maghlooth, directeur général du programme Made in Saudi. (Photo fournie).
Short Url
Publié le Lundi 28 mars 2022

Les entreprises saoudiennes s’imposent sur le marché mondial des exportations

  • Le programme Vision 2030 a pour objectif de porter les exportations non pétrolières de 16% à 50% du produit intérieur brut non pétrolier de l’Arabie saoudite d’ici à 2030
  • Jusqu’à présent, plus de 6 500 produits ont été enregistrés par des entreprises saoudiennes et 147 entreprises ont lancé leurs produits sur le marché sous le slogan «Made in Saudi Arabia»

RIYAD: Plus de 1 400 entreprises saoudiennes font désormais partie du réseau croissant d’entreprises qui renforcent les exportations du pays, au moment où le Royaume exploite davantage de ressources pour développer l’industrie locale, déclare Faisal al-Maghlooth, directeur général du programme Made in Saudi chez Saudi Made.

«Nous sommes fiers d’avoir plus de 1 400 entreprises qui représentent l’identité de l’industrie nationale, améliorent la qualité du produit local et en font un premier choix pour le consommateur à travers tous les marchés», explique-t-il à Arab News à l’occasion du premier anniversaire du programme Made in Saudi.

Il a mis en évidence avec fierté certains des développements et des facteurs importants qui ont contribué à façonner l’industrie saoudienne. «Au cours de l’année qui a suivi le lancement du programme Made in Saudi, nous avons réalisé de nombreux exploits dont nous sommes fiers.»

«Le programme Made in Saudi vise à commercialiser des biens et services nationaux pour qu’ils deviennent l’option préférée aux niveaux local et mondial.» Faisal al-Maghlooth

«Il y a plus trente partenaires stratégiques, et d’autres partenaires devraient se joindre au réseau», précise M. Al-Maghlooth.

Jusqu’à présent, plus de 6 500 produits ont été enregistrés par des sociétés saoudiennes et 147 entreprises ont lancé leurs produits sur le marché sous le slogan «Made in Saudi Arabia» dans divers domaines: l’alimentation, les produits chimiques et pharmaceutiques, le fer et les peintures, entre autres.

Interrogé sur les avantages de ce programme au niveau économique local, M. Al-Maghlooth répond qu’il y en a beaucoup. «Augmenter la consommation locale de biens et services nationaux, faire grandir la part des produits nationaux, en particulier ceux qui comportent davantage de produits locaux, sur le marché saoudien ainsi qu’au niveau de nos exportations, développer les exportations saoudiennes non pétrolières vers les marchés d’exportation prioritaires et renforcer l’attractivité du secteur industriel saoudien pour les investissements locaux et étrangers», rapporte-t-il.

Avantages du programme

M. Al-Maghlooth met en lumière certains des avantages du programme. «Les entreprises qui y ont adhéré profitent de plusieurs bénéfices. Le plus important d’entre eux est l’utilisation du logo “Made in Saudi Arabia” sur les produits enregistrés de l’entreprise; cela contribue à renforcer sa présence institutionnelle et commerciale auprès des entreprises membres et des produits enregistrés sous le même logo», souligne-t-il.

En outre, ces entreprises ont bénéficié de tous les messages et de toutes les campagnes de marketing lancés par l’Autorité saoudienne pour le développement des exportations sous le slogan «Made in Saudi Arabia» à travers les réseaux sociaux. Cela a facilité la communication des membres avec toutes les agences gouvernementales, l’échange d’expériences dans des domaines spécialisés, la formation en développement de contenu local, l’entrée sur les marchés mondiaux et d’exportation, ainsi que l’utilisation du logo sur des produits qui répondent à des normes de contenu et de qualité nationales reconnues.

Par ailleurs, M. Al-Maghlooth insiste sur l’importance du secteur privé saoudien dans ce programme. «Il est important de préciser que le [programme] Made in Saudi vise, comme je l’ai mentionné plus tôt, à commercialiser des biens et services nationaux pour qu’ils deviennent l’option préférée aux niveaux local et mondial. Cela ne peut être se faire qu’en étroite collaboration avec les deux secteurs, privé et public», poursuit-il.

L’un des objectifs du programme consiste à élargir la contribution du secteur privé à l’économie nationale, voire à libérer les capacités des secteurs non pétroliers prometteurs, auxquels le prince héritier, Mohammed ben Salmane, accorde une importance primordiale lorsqu’il évoque l’économie saoudienne, selon M. Al-Maghlooth.

Quant à l’éligibilité à l’enregistrement des produits au sein du programme, elle s’articule autour du respect des exigences de valeur ajoutée, ce qui signifie que le pourcentage de matériaux locaux inclus dans le produit final ne devrait pas être inférieur à 40%.

Ce programme permettra également aux femmes et aux hommes saoudiens de rejoindre la main-d’œuvre de l'industrie, qui connaît un essor rapide et renforcera davantage les moyennes, petites et microentreprises.

 

Quelques chiffres

Selon l’Autorité générale de l’Arabie saoudite pour les statistiques (Gastat), les exportations saoudiennes non pétrolières vers le reste du monde s’élevaient à 61,7 milliards de dollars (1 dollar = 0,91 euro) en 2021, contre 45,1 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 89,52%.

En 2019, les exportations non pétrolières totales du Royaume s’élevaient à 50 milliards de dollars, selon les données de la Gastat.

Au quatrième trimestre de 2021, les exportations non pétrolières ont bondi à 12,6 milliards de dollars, contre 12,2 milliards de dollars au même trimestre de 2020, soit une augmentation de 14,13%.

La Chine demeure la destination la plus importante pour les produits saoudiens non pétroliers, comme en témoignent les statistiques officielles.

Au quatrième trimestre de 2021, les exportations non pétrolières saoudiennes vers la Chine étaient de 14,7 milliards de dollars, soit 17,3% des exportations totales.

L’Inde et le Japon se classent en deuxième et troisième positions avec 34 milliards et 33,3 milliards de riyals saoudiens respectivement.

La Corée du Sud, les Émirats arabes unis, les États-Unis, l'Égypte, Singapour, Taïwan et Bahreïn figurent également parmi les dix premières destinations. Les exportations de l’Arabie saoudite vers ces dix pays se sont élevées à 225,4 milliards de riyals saoudiens, soit 70,4% des exportations totales.

Diversifier l’économie

Cette évolution intervient alors que l’Arabie saoudite fait régulièrement des pas de géant pour diversifier l’économie et réduire la dépendance au pétrole en tant que principale source de revenus.

L’ensemble des indicateurs et des statistiques disponibles montrent que le Royaume est sur la bonne voie pour augmenter la part des exportations non pétrolières en général.

Bien que les exportations de pétrole représentent toujours la part du lion dans les exportations totales (plus de 70%), le secteur privé, avec le soutien du gouvernement, a réussi à ouvrir de nouveaux marchés dans le monde pour les produits non pétroliers.

La volonté de stimuler les exportations non pétrolières a également été considérée comme une partie intégrante de l’ambitieux programme Vision 2030, qui a pour but de façonner l’économie saoudienne.

Les données compilées par Arab News ont également montré que les exportations non pétrolières de l’Arabie saoudite ont contribué à réduire une partie des répercussions négatives de la volatilité des revenus des exportations pétrolières du Royaume.

«La volatilité des revenus des exportations non pétrolières sur une base annuelle était relativement plus faible que celle des exportations de pétrole», selon des données récentes de la Gastat.

La diversification de l’économie saoudienne, y compris l’augmentation des exportations, est au cœur même de l’initiative Vision 2030.

Cette dernière a pour objectif de porter les exportations non pétrolières de 16% à 50% du produit intérieur brut non pétrolier d’ici à 2030.

Le Royaume semblait très déterminé à ouvrir de nouveaux marchés pour ses produits non pétroliers, quel que soit le temps qu’il lui faudra pour atteindre cet objectif.

Le but de ces études est d’aider les décideurs politiques du Royaume à mettre en place une approche moderne et efficace pour rationaliser l’économie saoudienne dans le but de permettre au secteur non pétrolier d’augmenter ses exportations vers d’autres pays du monde.

Sur la base des données prometteuses de ces dernières années, l’Arabie saoudite augmentera très probablement ses exportations non pétrolières et se concentrera même sur d’autres produits que le plastique et les produits chimiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Short Url
  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Short Url
  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Short Url
  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com