Max Verstappen remporte le Grand Prix d’Arabie saoudite après une bataille acharnée contre  Charles Leclerc

Sergio Pérez démarre en tête du peloton pour la première fois sur une grille de Formule 1 à Djeddah. (Reuters)
Sergio Pérez démarre en tête du peloton pour la première fois sur une grille de Formule 1 à Djeddah. (Reuters)
Sergio Pérez de l’équipe Red Bull, pendant les qualifications. (Reuters)
Sergio Pérez de l’équipe Red Bull, pendant les qualifications. (Reuters)
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Publié le Lundi 28 mars 2022

Max Verstappen remporte le Grand Prix d’Arabie saoudite après une bataille acharnée contre  Charles Leclerc

  • Max Verstappen a acquis son premier succès de la saison après avoir été battu par  Charles Leclerc lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn le week-end dernier
  • «Je suis vraiment heureux que nous ayons enfin donné le coup d’envoi de la saison», a-t-il déclaré

DJEDDAH: Dimanche, Max Verstappen, champion du monde de Formule 1, a tenu tête à la Ferrari de Charles Leclerc, remportant ainsi le Grand Prix d’Arabie saoudite. 

Carlos Sainz Jr., dans l’autre Ferrari, a terminé en troisième position alors que Sergio Pérez, coéquipier de Max Verstappen et parti en pole position, a terminé à la quatrième position. 

Max Verstappen a acquis son premier succès de la saison après avoir été battu par Charles Leclerc lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn le week-end dernier. 

«Nous nous sommes bien battus en première ligne. C’était dur. Je suis vraiment heureux que nous ayons enfin donné le coup d’envoi de la saison», déclare Max Verstappen. 

Malgré sa défaite, Charles Leclerc garde son statut de leader du championnat du monde après deux Grands Prix. 

«Ce n’était pas suffisant aujourd’hui, mais j’ai vraiment apprécié cette course. Elle était difficile, mais juste; toutes les courses devraient être ainsi. Je me suis amusé, mais je suis évidemment déçu, je voulais gagner», souligne-t-il. 

Lewis Hamilton, qui a connu samedi sa pire qualification depuis 2017, est parti en quinzième position sur la grille – chose inhabituelle pour le septuple champion du monde – et a terminé dixième. 

Suivez le déroulement de la course ci-dessous... (selon le fuseau horaire BST – Heure d’été britannique) 

19:35RÉSULTAT! Max Verstappen remporte la course! Il a réussi à créer un écart de plus d’une demi-seconde avant la zone du Système de réduction de la traînée (DRS) et Charles Leclerc n’a pas pu le rattraper avant de franchir le drapeau à damier... 

19:30 – Max Verstappen prend de nouveau le dessus sur la ligne droite! Charles Leclerc n’a peut-être plus qu’une seule chance de dépasser le Néerlandais dans le dernier tour du Grand Prix d’Arabie saoudite. Deux pilotes qui s’affrontent depuis leur enfance, au coude-à-coude à quatre tours de la ligne d’arrivée. Tous les regards sont rivés sur les deux premières positions alors que les deux pilotes se livrent une bataille acharnée. 

Charles Leclerc perd le contrôle à l’arrière alors qu’un drapeau jaune est levé dans le secteur 1, à deux tours de la ligne l’arrivée... 

19:25 – L’écart entre Charles Leclerc et Max Verstappen n’est que de trois dixièmes de seconde, ce qui signifie que Max Verstappen peut activer le DRS et qu’il attend maintenant de saisir sa chance sur la ligne droite. 

Max Verstappen dépasse le Monégasque! 

Charles Leclerc semble avoir laissé Max Verstappen passer avant la zone DRS pour qu’il puisse le piéger. Si telle était son intention, cela a bien fonctionné. Charles Leclerc obtient le DRS. Max Verstappen tombe dans le piège et il est doublé par son concurrent. 

19:20 – Parmi les pilotes qui sont entrés dans la ligne des stands fermés figurent Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg. 

Selon les responsables, la fermeture de la voie des stands était due au changement de pneus de la voiture de Fernando Alonso, puis de celles de Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas. 

19:15 – McLaren parvient à se glisser dans le top dix alors que Fernando Alonso rencontre des problèmes avec son Alpine et recule sur la grille. 

Dans un revirement soudain, Daniel Ricciardo, qui menait une course comparable à celle de Fernando Alonso, avance désormais très lentement et se retrouve en queue de peloton. 

19:10 – Sergio Pérez, qui a décroché sa toute première pole samedi et mené le début de la course, est toujours en quatrième position et à plus de deux secondes pour tenter de remonter sur le podium, à quinze tours de l’arrivée. 

19:05 – Charles Leclerc réalise le tour le plus rapide en 1 minute et 32,71 secondes. L’écart entre lui et le champion du monde de l’équipe Red Bull reste de près d’une seconde alors que la bataille pour la première place se poursuit avec vingt tours restants. 

Nico Hülkenberg, qui remplace Sebastian Vettel, poursuit Lando Norris dans la McLaren après que Lando Norris l’a dépassé pour se placer derrière son copilote. Nico Hülkenberg perd une autre position au profit de Pierre Gasly. 

19:00 – Daniel Ricciardo, qui a énormément lutté au départ, se fraye un chemin jusqu’à la onzième position alors qu’on a dépassé la mi-course. 

18:55 – Charles Leclerc vient de réaliser son meilleur temps. Il est hors de portée du DRS, ce qui est une mauvaise nouvelle pour le Néerlandais. Lewis Hamilton n’est pas encore aux stands, car le duo Mercedes est aux cinquième et sixième positions au vingt-quatrième tour. 

Kevin Magnussen se bat contre Lewis Hamilton et il reprend la cinquième position après avoir activé le DRS qui le fait passer devant la Mercedes. 

18:50 – Charles Leclerc mène au vingt et unième tour, suivi de Max Verstappen avec moins d’une seconde entre les deux pilotes. Carlos Sainz Jr. se rachète en dépassant Sergio Pérez. 

18:47 – La voiture de sécurité s’arrête au vingtième tour et Lewis Hamilton se faufile en septième position. 

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18:45 – Sergio Pérez pourrait être sanctionné après avoir poussé Carlos Sainz Jr. hors de sa ligne. L’Espagnol a failli percuter les barrières. Carlos Sainz Jr. attend une réponse des commissaires. 

Les enregistrements vidéo montrent que Nicholas Latifi arrive trop vite dans le dernier virage, ce qui lui fait perdre le contrôle. Il fonce, tête la première, dans les barrières – deux accidents en deux jours pour Nicholas Latifi. 

18:40 – Tous les pilotes sur des pneus à gomme dure sont aux stands alors que la course en est à son dix-huitième tour. Charles Leclerc est en tête, suivi du duo Red Bull, Max Verstappen et Sergio Pérez. 

18:30 – Lewis Hamilton remonte jusqu’au top dix après avoir utilisé le DRS dans la ligne droite principale et dépassé Pierre Gasly. 

Le drapeau jaune est agité après que Nicholas Latifi survire et percute le mur. Mauvaise nouvelle pour Sergio Pérez qui vient juste de s’arrêter avant l’accident. La Ferrari est aux stands en même temps que George Russell, Fernando Alonso, Valtteri Bottas, Esteban Ocon et d’autres. 

18:25 – Lewis Hamilton a dépassé Lando Norris à la onzième place et il continue de se battre pour les points. Il se rapproche de Pierre Gasly dans l’Alpha Tauri. 

Au quinzième tour, Sergio Pérez est en tête, tandis que les équipes utilisant des moteurs Mercedes sont en bas de la grille (McLaren, Aston Martin et les équipes Williams). 

18:20 – Lors du neuvième tour, le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a du mal avec les pneus durs, mais parvient à se hisser en douzième position après avoir dépassé Lance Stroll. 

Kevin Magnussen, qui participe pour la première fois à la course en Arabie saoudite, se bat contre Valtteri Bottas dans l’Alfa Romeo, mais Bottas défend avec succès sa huitième position. 

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18:15 – Daniel Ricciardo, qui s’est retrouvé quatorzième après avoir été sanctionné pour avoir gêné Esteban Ocon lors des qualifications samedi, se retrouve maintenant derrière Lance Stroll avec son copilote Lando Norris devant, en onzième position. 

Fernando Alonso double son coéquipier Esteban Ocon au septième tour pour prendre la sixième place, bien que le Français ait tenté de manière audacieuse de le dépasser malgré le rythme plus rapide de Fernando Alonso sur la piste jusqu’à présent. 

18:05 – Lewis Hamilton sur pneus à gomme dure gagne une position et se retrouve en quatorzième position après avoir échoué à se qualifier samedi. Il a été repoussé à la quinzième place sur la grille après qu’un spectaculaire accident du pilote allemand Mick Schumacher a obligé Haas à déployer une seule voiture. 

George Russell dépasse Esteban Ocon dans l’Alpine. 

18:00 – C’est parti! Sergio Pérez mène, suivi de Charles Leclerc. Max Verstappen prend la troisième place à Carlos Sainz. C'est le manège Red Bull-Ferrari Red Bull Ferrari alors que la course commence. 

17:55 – Les pilotes ont pris place sur le circuit de la corniche de Djeddah pour le tour de formation avant le coup d’envoi du deuxième Grand Prix de la saison de Formule 1 de l’année 2022 en Arabie saoudite. 

14 :15 – Bonne nouvelle pour Mick Schumacher après son violent accident lors des qualifications d’hier. Espérons qu’il sera de nouveau en forme pour le troisième Grand Prix du championnat du monde à Melbourne dans deux semaines. 

14:00 – Ainsi, trois mois seulement après le tout premier Grand Prix d’Arabie saoudite, nous sommes de retour à Djeddah pour une nouvelle journée de course. Voici un aperçu de la grille de départ de la course de dimanche – deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 pour l’année 2022: 

Première ligne: 

Sergio Pérez (MEX/Red Bull) 

Charles Leclerc (MON/Ferrari) 

Deuxième ligne: 

Carlos Sainz Jr. (ESP/Ferrari) 

Max Verstappen (NED/Red Bull) 

Troisième ligne: 

Esteban Ocon (FRA/Alpine-Renault) 

George Russel (GBR/Mercedes) 

Quatrième ligne: 

Fernando Alonso (ESP/Alpine-Renault) 

Valtteri Bottas (FIN/Alfa Romeo-Ferrari) 

Cinquième ligne: 

Pierre Gasly (FRA/AlphaTauri-Red Bull) 

Kevin Magnussen (DEN/Haas-Ferrari) 

Sixième ligne: 

Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 

Guanyu Zhou (CHN/Alfa Romeo-Ferrari) 

Septième ligne: 

Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 

Daniel Ricciardo (AUS/McLaren-Mercedes) 

Huitième ligne : 

Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 

Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 

Neuvième ligne: 

Nico Hülkenberg (ALL/Aston Martin-Mercedes) 

Nicholas Latifi (CAN/Williams-Mercedes) 

Dixième ligne: 

Yuki Tsunoda (JPN/AlphaTauri-Honda) 

Ne partira pas:  

Mick Schumacher (GER/Haas-Ferrari) 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des rapports internes concluent à un climat antisémite et anti-musulman à Harvard

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël". (AFP)
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  • Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël
  • Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants

NEW YORK: Deux rapports distincts sur Harvard publiés mardi par l'université ont établi qu'un climat antisémite et anti-musulman s'était installé sur le campus de la prestigieuse université américaine, dans le viseur de Donald Trump, et la pressent d'agir pour y remédier.

Ces deux rapports de plusieurs centaines de pages, construits notamment à partir de questionnaires et de centaines de témoignages d'étudiants et d'encadrants menés depuis janvier 2024, sont rendus au moment où l'université implantée près de Boston (nord-est) s'est attiré les foudres de Donald Trump, qui l'a dernièrement dépeinte en "institution antisémite d'extrême gauche", "foutoir progressiste" et "menace pour la démocratie".

Harvard, comme d'autres universités américaines de renom, Columbia en particulier, est accusée par le président républicain d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Un premier groupe de travail sur l'antisémitisme et les positions anti-Israël, composé principalement de membres du corps enseignant mais aussi d'étudiants, a établi que les deux phénomènes "ont été alimentés, pratiqués et tolérés, non seulement à Harvard, mais aussi plus largement dans le monde universitaire".

Le rapport exhorte l'université pluricentenaire à "devenir leader dans la lutte contre l'antisémitisme et les positions anti-Israël".

Un autre groupe de travail distinct, lui consacré aux positions anti-musulmans, anti-arabes et anti-Palestiniens, a conclu à "un sentiment profondément ancré de peur parmi les étudiants, les enseignants et le personnel". Les personnes interrogées décrivent "un sentiment de précarité, d'abandon, de menace et d'isolement, ainsi qu'un climat d'intolérance omniprésent", écrivent ses auteurs.

"Harvard ne peut pas - et ne va pas - tolérer l'intolérance. Nous continuerons à protéger tous les membres de notre communauté et à les préserver du harcèlement", s'engage dans une lettre accompagnant les deux rapports le président de Harvard, Alan Garber, à l'initiative des deux rapports, en promettant de "superviser la mise en oeuvre des recommandations" préconisées.

Harvard, l'université la plus ancienne des Etats-Unis et une des mieux classées au monde, s'est distinguée en étant la première à attaquer en justice l'administration Trump contre un gel de plus de deux milliards de dollars de subventions fédérales, décidé après que la célèbre institution a refusé de se plier à une série d'exigences du président.

Donald Trump, qui reproche aux universités d'être des foyers de contestation progressiste, veut avoir un droit de regard sur les procédures d'admission des étudiants, les embauches d'enseignants ou encore les programmes.

L'accusation d'antisémitisme est fréquemment employée par son administration pour justifier ses mesures contre les établissements d'enseignement supérieur, ainsi que contre certains étudiants étrangers liés aux manifestations contre la guerre à Gaza.


Canada: le libéral Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump

Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien et chef du Parti libéral, Mark Carney, salue ses partisans lors d'une fête de victoire à Ottawa (Ontario), le 29 avril 2025. (AFP)
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  • Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays
  • Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti

OTTAWA: Le Parti libéral de Mark Carney a remporté lundi les législatives canadiennes, selon les projections des médias locaux, après une campagne centrée sur les menaces du président américain Donald Trump contre le pays.

Toutefois, selon des résultats encore préliminaires, les libéraux pourraient rester minoritaires au Parlement et seraient donc contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti.

Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau.

Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.

A Ottawa, où les libéraux sont réunis pour la soirée électorale dans une aréna de hockey, l'annonce des résultats a provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.

"Je suis si heureuse", lâche sur place Dorothy Goubault, originaire de la région des Mille Iles en Ontario. "Je suis contente car nous avons quelqu'un qui peut parler à M. Trump à son niveau. M. Trump est un homme d'affaires. M. Carney est un homme d'affaires, et je pense qu'ils peuvent tous les deux se comprendre".

Pour le ministre Steven Guilbeault, "les nombreuses attaques du président Trump sur l'économie canadienne, mais aussi sur notre souveraineté et notre identité même, ont vraiment mobilisé les Canadiens", a-t-il déclaré sur la chaine publique CBC.

Et les électeurs "ont vu que le Premier ministre Carney avait de l'expérience sur la scène mondiale".

Mark Carney n'avait pas encore pris la parole à minuit locales (04H00 GMT), tandis que se poursuivait le dépouillement.

Dans les longues files devant les bureaux de vote toute la journée, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin, parlant d'élections historiques et déterminantes pour l'avenir de ce pays de 41 millions d'habitants.

- "Chaos" -

À 60 ans, Mark Carney, novice en politique mais économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et souverain du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le pays en ces temps troublés.

Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.

"Ils veulent nos ressources, notre eau. Les Américains veulent notre pays", a-t-il prévenu.

"Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump?", a-t-il expliqué pendant la campagne.

Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seront en place.

Mais aussi de développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

En face, le chef conservateur, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Pierre Poilievre aura aussi souffert jusqu'au bout de la proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Au QG des conservateurs à Ottawa, Jason Piche se dit toutefois "surpris" des résultats, "je pensais que ce serait plus serré que ça".

Un peu plus loin, Jean-Guy Bourguignon, homme d'affaires de 59 ans, se dit carrément "très triste". "Est-ce que c'est vraiment ça le pays dans lequel nous voulons vivre?", demande-t-il alors qu'il énumère les politiques des libéraux, qu'il juge liberticides.

Près de 29 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans ce vaste pays du G7 qui s'étend sur six fuseaux horaires. Et plus de 7,3 millions de personnes avaient voté par anticipation, un record.


Ukraine: Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, «tentative de «manipulation»» répond Zelensky

Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
Le président russe Vladimir Poutine prononce un discours lors d'une réunion du Conseil des législateurs à Saint-Pétersbourg, le 28 avril 2025. (AFP)
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  • Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai
  • Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation"

MOSCOU: Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi une trêve sur le front en Ukraine durant trois jours du 8 au 10 mai, à l'occasion de la commémoration de la victoire sur l'Allemagne nazie, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky denonçant une "tentative de manipulation".

Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début de l'offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

"A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées".

D'après la présidence russe, Vladimir Poutine a pris cette décision unilatérale "pour des raisons humanitaires" et à l'occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie.

Pour M. Zelensky, au contraire, "il y a désormais une nouvelle tentative de manipulation". "Pour une raison, a-t-il dit dans son adresse quotidienne, tout le monde doit attendre le 8 mai et ne cesser le feu qu'ensuite pour garantir le silence" lors de la parade du 9 mai sur la place Rouge à Moscou.

La Russie commémore le 9 mai cet événement dont Vladimir Poutine a fait un marqueur essentiel de la puissance retrouvée du pays. Les dirigeants d'une vingtaine de pays sont attendus pour un défilé militaire en grande pompe sur la place Rouge à Moscou.

Le Kremlin a dit considérer que l'Ukraine "devrait suivre cet exemple", tout en prévenant que les forces russes "fourniront une réponse adéquate et efficace" en cas de violation de la trêve.

Vladimir Poutine avait déjà déclaré un bref cessez-le-feu de 30 heures les 19 et 20 avril à l'occasion de Pâques. Les deux camps s'étaient ensuite accusés de l'avoir violé, même si une baisse de l'intensité des combats avait été ressentie dans plusieurs secteurs du front.

"Accroître la pression sur la Russie"

La Maison Blanche a soutenu lundi que Donald Trump souhaitait un cessez-le-feu "permanent" en Ukraine et pas seulement une trêve temporaire.

Les Etats-Unis, jusque-là le premier soutien de l'Ukraine, veulent tourner la page aussi vite que possible quitte, craint Kiev, à accepter des dispositions très favorables à Moscou.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a dit dimanche à son homologue russe, Sergueï Lavrov, qu'il était temps de mettre fin à une "guerre insensée" en Ukraine, selon un communiqué lundi.

De son côté, le président français Emmanuel Macron a affirmé que "dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie", dans un entretien publié par le magazine Paris Match.

Il a estimé avoir "convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions" contre Moscou.

Conditions maximalistes de Poutine 

La Russie maintient des conditions maximalistes concernant l'Ukraine, dont elle veut la reddition et le renoncement à rejoindre l'Otan, tout en s'assurant de pouvoir garder les territoires ukrainiens annexés.

La reconnaissance internationale de l'annexion russe de la Crimée et de quatre autres régions ukrainiennes est une condition "impérative" à la paix, a encore martelé lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

La Russie a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014, ce que la communauté internationale, Etats-Unis compris, n'a jamais reconnu.

En septembre 2022, quelques mois après le déclenchement de son assaut à grande échelle, elle a aussi revendiqué l'annexion de quatre régions ukrainiennes qu'elle occupe partiellement, celles de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia.

La Russie, qui a l'avantage sur le front, a revendiqué lundi la prise de Kamyanka, un village de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

La Corée du Nord a pour la première fois reconnu lundi avoir envoyé des troupes en Russie et qu'elles avaient aidé Moscou à reprendre aux Ukrainiens les zones de la région de Koursk dont ils s'étaient emparés.

Trois personnes ont par ailleurs été tuées lundi dans une attaque russe contre un village de la région de Donetsk (est), selon les services du procureur régional.