A Rabat, Blinken consolide le partenariat stratégique avec le Maroc et les Emirats

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita au ministère des Affaires étrangères à Rabat, Maroc, le 29 mars 2022. (Reuters)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita au ministère des Affaires étrangères à Rabat, Maroc, le 29 mars 2022. (Reuters)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le prince héritier d'Abou Dhabi Mohamed ben Zayed Al-Nahyan. (WAM)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le prince héritier d'Abou Dhabi Mohamed ben Zayed Al-Nahyan. (WAM)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken marche avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, à droite, alors qu'il arrive au ministère des Affaires étrangères à Rabat, au Maroc, le mardi 29 mars 2022. (AP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken marche avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, à droite, alors qu'il arrive au ministère des Affaires étrangères à Rabat, au Maroc, le mardi 29 mars 2022. (AP)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken serre la main du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, à la suite d'une conférence de presse, au ministère des Affaires étrangères à Rabat, Maroc, le 29 mars 2022. (Reuters)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken serre la main du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, à la suite d'une conférence de presse, au ministère des Affaires étrangères à Rabat, Maroc, le 29 mars 2022. (Reuters)
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Publié le Mercredi 30 mars 2022

A Rabat, Blinken consolide le partenariat stratégique avec le Maroc et les Emirats

  • Comme attendu, le dossier du Sahara occidental, la priorité de la diplomatie marocaine, a figuré en bonne place au menu de l'entretien avec M. Bourita
  • Antony Blinken a rencontré en fin d'après-midi le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. «Le partenariat entre nos pays compte vraiment», a assuré M. Blinken

RABAT: Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, s'est efforcé de resserrer le partenariat stratégique de Washington avec le Maroc et les Emirats arabes unis, à l'occasion d'une visite mardi à Rabat.

M. Blinken a été reçu pendant près de trois heures par son homologue marocain, Nasser Bourita, au lendemain d'une rencontre inédite en Israël avec cet interlocuteur et trois autres ministres arabes.

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontre le prince héritier d'Abou Dhabi Mohamed ben Zayed Al-Nahyan (Photo, WAM).

Les deux chefs de la diplomatie ont abordé la guerre en Ukraine et ses conséquences alimentaires "désastreuses", la sécurité bilatérale et régionale, la normalisation accélérée entre le Maroc et Israël et les droits humains.

S'agissant du conflit ukrainien, Antony Blinken a émis des doutes sur le "réel sérieux" de la Russie après l'annonce d'avancées "substantielles" dans les négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul.

"Il y a ce que dit la Russie et ce que fait la Russie. Nous nous concentrons sur ce qu'elle fait", a déclaré M. Blinken, lors d'une conférence de presse au côté de son homologue marocain.

Le secrétaire d'Etat a d'autre part assuré que Washington examinait les moyens "d'aider à réduire" l'impact socio-économique du conflit, face à la flambée des matières premières et le risque de pénurie de blé, "en particulier sur les populations les plus vulnérables".

Selon le département d'Etat, la visite de M. Blinken a pour cadre le renforcement d'"un partenariat stratégique enraciné dans des intérêts communs en faveur de la paix, la sécurité et la prospérité" de la région.

Comme attendu, le dossier du Sahara occidental, la priorité de la diplomatie marocaine, a figuré en bonne place au menu de l'entretien avec M. Bourita.

M. Blinken a réitéré le soutien américain au plan d'autonomie --"sérieux, crédible et réaliste"-- présenté par le Maroc pour régler le "différend" qui l'oppose depuis des décennies aux indépendantistes sahraouis soutenus par Alger.

Il a parallèlement fait part de l'appui de Washington à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, et au "processus politique" sous l'égide des Nations unies.

Mais l'administration Biden s'est montrée jusqu'à présent moins empressée que la précédente --celle de Donald Trump-- qui avait promis en décembre 2020 d'ouvrir un consulat à Dakhla, au Sahara occidental, en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire.  

De son côté, Nasser Bourita a exhorté l'Europe à "sortir de la zone de confort dans laquelle des gens soutiennent seulement un processus sans soutenir une solution" et, à l'instar de l'Espagne récemment, à endosser l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine.

«Conversation stratégique»

Toujours au Maroc, Antony Blinken a rencontré en fin d'après-midi le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane.

"Le partenariat entre nos pays compte vraiment", a assuré M. Blinken, chaleureusement accueilli par le prince dans sa résidence près de Rabat.

Comme Israël, les Emirats et le Maroc font front commun contre l'Iran, tandis que les Etats-Unis cherchent à relancer l'accord international sur le nucléaire conclu en 2015 avec Téhéran et censé l'empêcher de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions internationales.

"Parallèlement, nous avons de vrais défis à relever ensemble dans la région et au-delà", a déclaré Blinken, pointant du doigt les «attentats terroristes contre les EAU» et l'Arabie saoudite par les Houthis du Yémen.

Leur rencontre a lieu dans le contexte d'une escalade des attaques transfrontalières de missiles et de drones par les Houthis soutenus par l'Iran contre des infrastructures aux EAU et en Arabie saoudite.

"Nous sommes déterminés à faire tout notre possible pour vous aider à vous défendre efficacement" contre les  Houthis, a ajouté Blinken

Le secrétaire d'Etat américain achèvera sa tournée régionale mercredi par une étape en Algérie, rivale du Maroc en Afrique du Nord et alliée de la Russie.

A Alger, il doit poursuivre ses discussions sur la coopération sécuritaire régionale --en particulier au Sahel-- et la crise ukrainienne.

Il pourrait aussi évoquer la réouverture du gazoduc Maghreb-Europe, qui permettrait de réduire la dépendance des pays de l'Union européenne au gaz russe. 

Ce pipeline desservant l'Espagne et transitant par le Maroc a été fermé en octobre par l'Algérie à la suite de la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat en août 2021.

(Avec AFP).


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com