Grand retour d'Elizabeth II en public pour une cérémonie d'hommage au prince Philip

La reine britannique Elizabeth II et son fils le prince britannique Andrew, duc d'York, arrivent pour assister à un service d'action de grâces pour le prince britannique Philip, duc d'Édimbourg, à l'abbaye de Westminster, dans le centre de Londres, le 29 mars 2022. (Photo, AFP)
La reine britannique Elizabeth II et son fils le prince britannique Andrew, duc d'York, arrivent pour assister à un service d'action de grâces pour le prince britannique Philip, duc d'Édimbourg, à l'abbaye de Westminster, dans le centre de Londres, le 29 mars 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 29 mars 2022

Grand retour d'Elizabeth II en public pour une cérémonie d'hommage au prince Philip

La reine britannique Elizabeth II et son fils le prince britannique Andrew, duc d'York, arrivent pour assister à un service d'action de grâces pour le prince britannique Philip, duc d'Édimbourg, à l'abbaye de Westminster, dans le centre de Londres, le 29 mars 2022. (Photo, AFP)
  • Alors que le doute régnait encore mardi matin sur sa présence, la reine a tenu à être présente pour cette cérémonie qui se tient près d'un an après la mort de celui qui fut son époux et son «roc» pendant 73 ans
  • Elle est arrivée à l'abbaye de Westminster au bras de son fils Andrew

LONDRES: C'est son grand retour devant ses sujets: après avoir annulé plusieurs engagements ces derniers mois pour problèmes de santé, Elizabeth II a participé mardi à une cérémonie religieuse en hommage à son défunt époux, le prince Philip. 

La souveraine, qui fête en avril ses 96 ans, a considérablement allégé son agenda depuis une nuit d'hospitalisation en octobre pour des examens dont la nature n'a jamais été révélée. Elle s'est repliée depuis le début de la pandémie au château de Windsor, à une quarantaine de kilomètres de Londres, et peine désormais à se déplacer. 

Alors que le doute régnait encore mardi matin sur sa présence, la reine a tenu à être présente pour cette cérémonie qui se tient près d'un an après la mort de celui qui fut son époux et son «roc » pendant 73 ans.  

Les funérailles du duc d'Edimbourg, décédé à 99 ans, avaient été organisées en petit comité en raison des restrictions liées à la pandémie de coronavirus, la reine se retrouvant assise seule dans la chapelle de Windsor. 

Elle est arrivée à l'abbaye de Westminster au bras de son fils Andrew. 

Elle n'est pas entrée par la porte principale mais par une autre entrée, à l'abri des objectifs, pour raccourcir son trajet. Une fois dans l'abbaye, elle a marché lentement mais sûrement, rejoignant son siège aux côtés de son fils aîné le prince Charles, héritier du trône.  

A leurs côtés se tenaient l'épouse du prince Charles, Camilla, et la princesse Anne, vêtues comme la reine de vert sombre, ce qui a été interprété comme un clin d'oeil aux couleurs du duc d'Edimbourg. 

La reine s'est levée plusieurs fois pendant le service et a fait quelques pas à la fin pour saluer des participants à la cérémonie, avant de partir. 

Mi-mars, la doyenne de la famille royale britannique avait annulé à la dernière minute sa participation à un service religieux organisé dans le cadre de la Journée annuelle du Commonwealth.  

La souveraine, qui a récemment franchi le cap des 70 ans de règne, a récemment confié avoir des difficultés pour se déplacer et a été vue s'appuyant sur une canne, comme c'était le cas mardi.  

Selon la presse, elle utilise un fauteuil roulant en privé, et une voiturette de golf dans les jardins de Windsor, tandis qu'un monte-escalier aurait été installé dans sa résidence écossaise de Balmoral. 

La reine avait par ailleurs été atteinte de Covid-19 en février, présentant des symptômes légers. 

Rassemblement de têtes couronnées  

La cérémonie pour Philip rend hommage à celui qui a épaulé Elizabeth II pendant plus de sept décennies. 

Elizabeth avait rencontré à 13 ans Philip, qui en avait 18 ans. Ils s'étaient mariés en novembre 1947. L'hiver dernier, lors de sa traditionnelle allocution de Noël, elle avait confié à quel point son regard « espiègle » et son rire lui manquaient. 

Pour lui rendre hommage se sont réunis des membres de la famille royale britannique et de nombreuses têtes couronnées étrangères dont le roi des Belges, le roi d'Espagne et le roi de Suède ainsi que des responsables politiques comme le Premier ministre Boris Johnson.  

Parmi les absents figurait le prince Harry qui, avec son épouse Meghan, a annoncé en 2020 renoncer à son rôle de premier plan au sein de de la famille royale britannique. Le couple et leurs deux enfants vivent désormais en Californie. 

Malgré les scandales qui secouent régulièrement sa famille, Elizabeth II reste au zénith de sa popularité. Quatre jours de festivités sont prévus en juin au Royaume-Uni pour célébrer ses 70 ans de règne, son « jubilé de platine ». 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.