Dixième anniversaire pour le Centre Pompidou-Metz sous le signe d’Yves Klein, du folklore et de l’Europe

Le musée Pompidou à Metz (Jean-Christophe VERHAEGEN/AFP)
Le musée Pompidou à Metz (Jean-Christophe VERHAEGEN/AFP)
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Publié le Vendredi 17 juillet 2020

Dixième anniversaire pour le Centre Pompidou-Metz sous le signe d’Yves Klein, du folklore et de l’Europe

  • Pour célébrer ses dix ans, le Centre Pompidou-Metz propose dans son programme d'été un dialogue entre Yves Klein et une trentaine d'artistes contemporains étrangers
  • Une exposition parallèle est dédiée à l'influence du folklore dans la création contemporaine.

METZ : Pour célébrer ses dix ans, le Centre Pompidou-Metz propose dans son programme d'été un dialogue entre Yves Klein, célèbre pour ses monochromes bleus, et une trentaine d'artistes contemporains étrangers, ainsi qu'une exposition dédiée à l'influence du folklore dans la création contemporaine .Les deux expositions "sont des projets très européens qui montrent la façon dont le Centre Pompidou-Metz est au cœur d'un territoire plus vaste que la France", a annoncé en préambule Emma Lavigne, directrice du Palais de Tokyo après avoir été à la tête de l'institution messine pendant quatre ans, et commissaire de l'exposition "Le ciel comme atelier, Yves Klein et ses contemporains".

En neuf sections, un dialogue thématique se construit entre Yves Klein (1928-1962), peintre emblématique de l'après-guerre, et des artistes allemands, italiens, japonais, contemporains avec lesquels il avait "des affinités profondes". Dans la première salle, baptisée "Le monde année zéro", en référence aux destructions de la Seconde Guerre mondiale sur lesquelles il faut créer "un art nouveau", une "Anthropophagie bleue, hommage à Tennessee Williams" faisant référence à une bataille d'Yves Klein, et le "Combattant chinois" d'un rouge carmin de l'artiste japonais Kazuo Shiraga sont côte à côte. "La guerre est omniprésente dans la trajectoire des artistes de l'exposition. Il y a le désir fou au milieu des décombres de réinventer une créativité", note Emma Lavigne.

Le feu, nouveau matériau

La section III, intitulée "Zones blanches", raconte l'influence des peintres italiens comme Enrico Castellani, Piero Manzoni ou Lucio Fontana sur Yves Klein. La salle suivante met en exergue la volonté des artistes d'expérimenter le feu comme nouveau matériau. "Le feu est quelque chose qui attaque la toile, mais aussi qui la sublime. Yves Klein disait : « Mes oeuvres d'art sont les cendres de mon art », explique Emma Lavigne devant le cliché en noir et blanc "Yves Klein travaillant aux peintures de feu à la Plaine-Saint-Denis". Dans le dernier espace, "Visions cosmiques", se côtoient les installations lumineuses des Allemands Otto Piene et Günther Uecker. "On plonge dans une obscurité qui pour ces artistes évoquait une peur latente, une menace", analyse Mme Lavigne. L'exposition, programmée jusqu'en février 2021, "est extraordinaire et très attendue", a commenté la directrice du Centre Pompidou-Metz, Chiara Parisi, qui se réjouit de voir "le public revenir de façon décidée".

L'établissement culturel, fermé pendant trois mois en raison de l'épidémie de coronavirus, a rouvert ses portes le 12 juin avec l'exposition "Folklore", prévue jusqu'en octobre.

Vivier pour la créativité

"Cette exposition pose la question de ce qui pourrait réunir deux univers que tout oppose en apparence : l'art moderne, perçu comme une rupture avec le passé pour créer quelque chose de nouveau, et le folklore, assimilé au passé, à la tradition, au collectif, à l'immatérialité", détaille Jean-Marie Gallais, l'un des commissaires de l'exposition.

La première section analyse l'influence du folklore dans les œuvres des Français Paul Gauguin et Paul Sérusier, du couple Vassily Kandinsky et Gabrielle Münter, ou du Roumain Constantin Brâncusi. A travers six salles riches d'objets, de photographies et de tableaux, le visiteur découvre, entre autres, les ambiguïtés et paradoxes du folklore, le vivier de motifs pour le mobilier et les costumes qu'il constitue ainsi que la façon dont il est étudié et sauvegardé. La dernière partie s'ouvre sur le monde en s'attardant par exemple sur l'épopée à travers la planète d'un arbre remporté par un duo d'artistes, Marcus Gossolt et Johannes M. Hedinger, lors d'une coutume de mise aux enchères du dernier tronc coupé durant l'hiver dans une vallée en Suisse.

L'exposition, visible jusqu'en octobre, s'achève sur une sculpture colorée en acier, fibre de verre et résine du collectif Slavs and Tatars, représentant le Mollah Nasreddine. "C'était un religieux philosophe mi-savant mi-bouffon, qui collectait les us et coutumes au XIIIe siècle et distribuait sa morale par l'humour ou l'absurde", chevauchant un âne à l'envers, explique M Gallais. "Cette figure correspond bien à ce qu'est le folklore et son potentiel pour les artistes qui créent le futur en étant dans le présent, tout en regardant dans le passé", considère M. Gallais.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com