La Révolution, série française et uchronique prévue sur Netflix

Capture d’écran de la bande-annonce de la série (Photo, Instagram Netflix France).
Capture d’écran de la bande-annonce de la série (Photo, Instagram Netflix France).
Short Url
Publié le Mercredi 14 octobre 2020

La Révolution, série française et uchronique prévue sur Netflix

  • « Cette série c'était l'occasion de rendre hommage à toutes mes influences de cinéma et d'essayer d'en faire un tout cohérent qui nous soit propre et qui soit français »
  • Le créateur, avec sa coauteure Gaïa Guasti, met un point d'honneur à mettre en scène des personnages féminins forts physiquement, armés, indépendants et féministes

CANNES: « On voulait que pour une fois on ne se dise pas qu'il n'y a que les Américains qui ont de l'ambition » : avec « La Révolution », créée pour Netflix, Aurélien Molas propose une série spectaculaire, à la croisée des genres fantastique et historique.

Difficile de définir cette superproduction en 8 épisodes de 50 minutes, diffusée à partir du 16 octobre et présentée dans la catégorie « What's next » du festival Canneséries.

« C'est principalement une uchronie où se rencontrent le fantastique et l'historique », décrit le créateur qui signe là sa sixième série, après notamment « Maroni » et « Une Ile », avec Gaïa Guasti, pour Arte.

« Cette série c'était l'occasion de rendre hommage à toutes mes influences de cinéma et d'essayer d'en faire un tout cohérent qui nous soit propre et qui soit français », poursuit le trentenaire.

L'histoire commence en 1787 dans le comté fictif de Montargis, avec un jeune médecin, Joseph Guillotin (Amir El Kacem) qui, en enquêtant sur des meurtres étranges, découvre la maladie du sang bleu, une épidémie qui se répand dans l'aristocratie et pousse les nobles à s'attaquer au peuple.

L'histoire suit parallèlement la comtesse Elise de Montargis (Marilou Aussilloux) qui se bat pour plus de justice sociale tout en protégeant sa petite sœur Madeleine (Amelia Lacquemant), muette et douée de facultés extrasensorielles.

« On a eu recours à une consultante historienne mais comme le parti pris de la série c'est d'être une uchronie, ça laisse une vraie liberté où les lignes dramaturgiques, l'ambition romanesque, sont plus importantes que la réalité historique. D'autant qu'on se situe en 1787 donc dans les lointaines origines de la Révolution française », explique Aurélien Molas.

« Je suis fasciné par les grandes figures des révolutions historiques, qu'elles soient silencieuses ou non-violentes ou à la Che Guevara », poursuit-il, révélant que l'un des personnages reprend même dans la série une partie de l'un de ses discours du célèbre guérillero cubain.

Anachronismes assumés

S'il a choisi de faire d'un personnage réel, Joseph Guillotin, l'un de ses personnages principaux, c'est parce qu'il souhaitait un « vecteur d'histoire » et que l'intéressé - qui n'est pas l'inventeur de la guillotine mais a contribué à la promouvoir – « est un personnage qui n'est pas suffisamment documenté pour qu'il y ait un risque narratif ».

Pas question de faire une décalcomanie de la vie du vrai Guillotin dans cette série fantastique où les anachronismes sont assumés : « On était dans la démarche inverse de Pierre Schoeller lorsqu'il fait ‘Un peuple et son roi’ », film de 2018 très réaliste sur la Révolution française.

Le créateur, avec sa coauteure Gaïa Guasti, met un point d'honneur à mettre en scène des personnages féminins forts physiquement, armés, indépendants et féministes.

« Il y a plus de personnages féminins forts que de personnages masculins forts », souligne-t-il.

Un élément qu'il ne juge pas si anachronique : « Olympe de Gouges, l'une des pionnières du féminisme, occupait par ses écrits une partie du XVIIIe siècle. On voulait avoir des personnages dans cette continuité parce que c'était les prémices d'un discours féministe assumé ».

Le discours politique de la série, tournée dans des châteaux franciliens et en studio, est lui aussi très contemporain.

Ses références sont multiples : la série coréenne « Kingdom » qui lui donne envie de « mêler drame historique et zombie thriller », mais il cite aussi « Inglorious bastards » « qui réinvente l'histoire » ou « Le pacte des loups » pour l'ambiance.

L'esthétique particulièrement léchée va autant chercher du côté du western que du jeu « Assassin's Creed ».

Interdite au moins de 16 ans, « La Révolution » n'hésite pas à montrer du sang et des scènes de violence mais pas de scènes de sexe: « c'est un choix délibéré, parce qu'il y en a beaucoup dans toutes les séries historiques, ‘Les Borgia’, ‘Les Tudor’, ‘Viking’ et ‘Game of Thrones’ évidemment, ça ne nous intéressait pas car nous avions suffisamment à raconter ».


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.