Le bisht, symbole arabe de la royauté, du style et de l'élégance

Les bishts sont généralement portés lors d'occasions spéciales comme les mariages, mais les membres de la famille royale les portent presque toujours. (Shutterstock)
Les bishts sont généralement portés lors d'occasions spéciales comme les mariages, mais les membres de la famille royale les portent presque toujours. (Shutterstock)
Abdallah Jafar al Qattan, à l'intérieur de sa boutique de bishts dans le souk traditionnel d'Al-Qaisariyah d'Al Ahsa. (Mokhtar BUMOUZAH)
Abdallah Jafar al Qattan, à l'intérieur de sa boutique de bishts dans le souk traditionnel d'Al-Qaisariyah d'Al Ahsa. (Mokhtar BUMOUZAH)
Habituellement fabriqué de couleur noire, brune, grise, beige ou blanche, le bisht est la plus traditionnelle des tenues saoudiennes et l'une des plus prestigieuses. (Shutterstock)
Habituellement fabriqué de couleur noire, brune, grise, beige ou blanche, le bisht est la plus traditionnelle des tenues saoudiennes et l'une des plus prestigieuses. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 13 octobre 2020

Le bisht, symbole arabe de la royauté, du style et de l'élégance

  • L'un des fabricants de bishts – capes pour homme – les plus renommés d'Al-Ahsa, Abdallah Jafar al-Qattan, a commencé à travailler sur leur fabrication à l'âge de 7 ans
  • Peu de gens réalisent la quantité de travail ou le nombre de personnes – jusqu’à huit – nécessaires pour créer un bisht à la main

AL-AHSA: Si vous fermez les yeux et si vous essayez d'imaginer un Saoudien, vous le verrez sans doute porter une dishdasha et un bisht. Aussi connu sous le nom de «mishla», le bisht est une cape pour homme portée au-dessus d’une dishdasha – ou une tunique un vêtement long qui arrive à la cheville – dans le monde arabe.

Habituellement fabriqué de couleur noire, brune, grise, beige ou blanche, le bisht est la plus traditionnelle des tenues saoudiennes et l'une des plus prestigieuses. Elle est associée à la royauté, à la richesse et à la cérémonie, semblable au smoking cravate en Occident.

Particulièrement populaire en Arabie saoudite, il est également porté dans d'autres pays du Golfe. Les bishts sont généralement portés lors d'occasions spéciales comme les mariages, mais les membres de la famille royale les portent presque toujours. Les bishts, comme tout autre vêtement, ont des qualités différentes.

Les bishts syriens et émiratis sont généralement moins chers que les bishts hasawi fabriqués à Al-Ahsa qui sont les meilleurs au monde. Bien sûr, la qualité du vêtement peut faire ou défaire le look.

Abdallah Jafar al-Qattan, un des fabricants de bisht les plus renommés d'Al-Ahsa, a commencé à travailler sur la fabrication des bishts à l'âge de 7 ans. Issu d'une famille de plusieurs générations de fabricants de bishts (le nom Al-Qattan signifie «fabricant de coton»), il doit à son père son amour du vêtement.

«J'ai commencé à travailler dans la boutique de mon père en tant que coursier, j’allais simplement chercher des articles, j'observais, et j'ai finalement commencé à acquérir les compétences nécessaires», explique-t-il.

M. Al-Qattan a montré à Arab News des photos de certains des clients les plus célèbres de son père, notamment le roi Khalid, l’un de ses fils le sultan Qabus d’Oman, et plusieurs cheikhs du Bahreïn. «Tous les hommes de la famille royale saoudienne portent un bisht hasawi sur les photos», poursuit Al-Qattan.

Selon lui, peu de gens réalisent la quantité de travail ou le nombre de personnes – jusqu’à huit – nécessaires pour créer un bisht à la main. «Une machine peut fabriquer 12 bishts par jour, mais un bisht fait à la main demandera quinze jours de travail», dit-il.

Le prix du bisht varie selon qu’il est ou non fabriqué à la main. On trouve des bishts syriens et émiratis pour seulement 200 riyals saoudiens (50 dollars).

Un bisht hasawi, de grande qualité, peut coûter jusqu'à 15 000 riyals saoudiens s'il est entièrement fabriqué à la main.

En tant que fils aîné, M. Al-Qattan savait dès le début qu’il devrait perpétuer l’héritage de la famille. Bien qu'il soit allé à l'université pour étudier dans un domaine qui n’est pas lié au commerce, il est finalement revenu et a repris les magasins de bishts après le décès de son père.

«Je considère cela comme mon héritage. Après toutes les générations de ma famille qui y ont consacré tant d’amour et d’efforts, je devais continuer de faire vivre le travail de mon père», explique-t-il.

La boutique possède une page sur Instagram (@m.m.3q) où des exemples du travail de M. Al-Qattan et des photos des clients célèbres de la famille peuvent être consultés.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com