Covid-19: Hong Kong défend une suspension temporaire des vols en cas de passagers infectés

Les passagers arrivent à l'aéroport international de Hong Kong le 1er avril 2022 (Photo, AFP).
Les passagers arrivent à l'aéroport international de Hong Kong le 1er avril 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 avril 2022

Covid-19: Hong Kong défend une suspension temporaire des vols en cas de passagers infectés

  • Fin mars, les autorités de Hong Kong ont annoncé la levée de l'interdiction de vols en provenance de neuf pays
  • Six compagnies aériennes, dont Emirates et Cathay Pacific, ont vu leurs vols interdits cette semaine

HONG KONG: La cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a défendu jeudi une mesure consistant à interdire temporairement des lignes aériennes en cas d'importation de cas de coronavirus sur le territoire, malgré les avertissements du secteur affirmant que la ville avait perdu son statut de plaque tournante du trafic aérien.  

L'aéroport de la ville, auparavant l'un des plus fréquentés au monde, a été largement coupé du monde depuis le début de la pandémie, Hong Kong poursuivant une stricte politique sanitaire de zéro Covid, dans le sillage de la Chine. 

La mesure défendue par Carrie Lam jeudi consiste à suspendre pendant 7 jours l'itinéraire desservi par toute compagnie aérienne ayant transporté au moins trois passagers infectés sur un seul et même vol. 

Selon la cheffe de l'exécutif, les vols amènent des passagers contaminés, important ainsi des cas à Hong Kong "probablement en raison de l'approche très détendue adoptée dans de nombreux endroits" à travers le monde. 

Fin mars, les autorités de Hong Kong ont annoncé la levée de l'interdiction de vols en provenance de neuf pays en raison de la colère croissante des milieux d'affaires et des Hongkongais bloqués à l'étranger. 

Mme Lam a déclaré que plus de 1 000 résidents par jour étaient rentrés à Hong Kong ce mois-ci, contre seulement 200 par jour auparavant. 

"Il n'est pas juste de dire que cet assouplissement (...) n'a aucun impact", a-t-elle asséné.

Ses commentaires sont intervenus au moment où le directeur général de l'Association internationale du transport aérien, Willie Walsh, a averti que Hong Kong était "effectivement rayé de la carte". 

"(Hong Kong) va prendre un retard considérable par rapport à la reprise que nous observons ailleurs", a déclaré M. Walsh aux journalistes mercredi, dans des citations reprises par Bloomberg News et le South China Morning Post. 

Six compagnies aériennes, dont Emirates et Cathay Pacific, ont vu leurs vols interdits cette semaine.

Selon Bloomberg, la ligne Dubaï-Bangkok-Hong Kong de la compagnie aérienne Emirates a été suspendue six fois pour un total de 77 jours cette année.

Selon M. Walsh, les restrictions imposées par Hong Kong ont été "très sévères et ont conduit à l'annulation de nombreux services, les compagnies aériennes (estimant) incroyablement difficile, voire impossible, d'y opérer".

Le mois dernier, 11 compagnies aériennes et géants de la logistique ont envoyé une lettre au gouvernement demandant la suppression des tests de dépistage au coronavirus obligatoires pour les équipages avant le décollage et à l'arrivée.

Avant la pandémie, l'aéroport de Hong Kong accueillait environ 200 000 passagers par jour.

Mais le centre financier, surnommé "la ville mondiale de l'Asie", est aujourd'hui l'un des endroits les plus isolés du monde.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.