«Totem», nouveau spectacle du musée du cheval «à la gloire» des peuples cavaliers

Sophie Bienaime, responsable des Grandes Écuries, monte à cheval au château de Chantilly, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris, le 28 janvier 2021. (AFP)
Sophie Bienaime, responsable des Grandes Écuries, monte à cheval au château de Chantilly, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Paris, le 28 janvier 2021. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 09 avril 2022

«Totem», nouveau spectacle du musée du cheval «à la gloire» des peuples cavaliers

  • Pirouette, passage, pas espagnol, cabré... Les écuyères font danser leurs chevaux avec grâce et légèreté au rythme des tambours
  • Ce voyage équestre rend hommage aux Mongols qui ont fait du cheval le centre de leurs fêtes du Nadaam, aux Scythes, aux Indiens qui l'ont associé à leurs célébrations et aux cavalières d'Abyssinie, en Ethiopie

PARIIS: Danses, voltiges, musiques envoûtantes et costumes flamboyants: avec "Totem", la troupe équestre du musée vivant du cheval de Chantilly (Oise) rend hommage aux peuples cavaliers et à leurs montures dans leur nouvelle création.


"Totem", présenté à partir de dimanche et jusqu'au 30 octobre, réunit sur la piste les huit cavalières de la compagnie équestre des Grandes écuries, ses trente chevaux, ânes et poneys mais aussi trois danseurs et un voltigeur.


Ce voyage équestre rend hommage aux Mongols qui ont fait du cheval le centre de leurs fêtes du Nadaam, aux Scythes, aux Indiens qui l'ont associé à leurs célébrations et aux cavalières d'Abyssinie, en Ethiopie.


Sophie Bienaimé, directrice équestre, a fait de sa propre expérience de cavalière pendant la crise sanitaire le point de départ de ce spectacle.


"Durant le confinement on a eu beaucoup de chance en tant que cavalier de sortir nos chevaux. Ce spectacle est à la gloire du cheval qui nous a permis de nous évader de notre réclusion forcée grâce aux exercices et soins quotidiens indispensables qu'on a dû leur prodiguer", a-t-elle confié à l'AFP.


Tel un "totem", le spectacle, mis en scène par sa soeur Virginie assistée de la chanteuse Mathilde Pouteau, revisite l'histoire de la plus noble conquête de l'homme. "Un tour du monde du cheval en 70 minutes fort de 25 tableaux où l'animal guide l'homme dans sa vie".


Pirouette, passage, pas espagnol, cabré... Les écuyères font danser leurs chevaux avec grâce et légèreté au rythme des tambours. 


De façon très imagée, Totem évoque ainsi la place du cheval passeur d'âmes. "En Asie, comme en Amérique, ce qui était intéressant c'est que le cheval était considéré comme psychopompe (conducteur des âmes des morts, ndlr). Et lorsque les chefs mouraient, on tuait leur cheval pour qu'il les emmène dans l'au-delà", raconte Sophie Bienaimé.


Ou encore en Afrique, "pour que les chevaux éthiopiens prennent la force du lion, on les décorait avec une crinière rouge faite de laine". 


Pour ce nouveau spectacle, de nouveaux équidés ont pris place dans les stalles des Grandes écuries, comme Esfahan, un pur sang arabe, l'espiègle Bambino, un poney à la robe tachetée de pois noirs, et le poney Welsh Massaï à la robe louvet (pelage de loup : marron, roux et noir).


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.