Présidentielle: bataille sur le terrain entre Macron et Le Pen avant un duel incertain

On s'attend à ce que Macron vise l'admiration passée de Marine Le Pen pour le dirigeant russe Vladimir Poutine (Photo, AFP).
On s'attend à ce que Macron vise l'admiration passée de Marine Le Pen pour le dirigeant russe Vladimir Poutine (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 12 avril 2022

Présidentielle: bataille sur le terrain entre Macron et Le Pen avant un duel incertain

  • Emmanuel Macron :«Il faut que nos anciens aient une retraite plus décente, la retraite minimum est à 900 euros, on va la monter à 1 100»
  • «Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen», a rapporté le président de LR Christian Jacob

PARIS: Emmanuel Macron interpellé sur les retraites dans le Nord, Marine le Pen dans l'Yonne pour parler pouvoir d'achat: le président candidat et sa rivale d'extrême droite ont engagé lundi la bataille sur le terrain avant le duel incertain du second tour de la présidentielle, en tentant d'attirer des nouveaux électeurs de gauche.  

Arrivé en tête dimanche avec 27,84% des voix, plus de quatre points devant la candidate RN (23,15%), Emmanuel Macron est retourné rapidement en région, après une campagne de premier tour jugée trop légère, avec peu de déplacements et un seul grand meeting.  

Il est depuis la mi-journée en terres lepénistes à Denain (Nord) où lors d'un long bain de foule sous un soleil printanier, il a très vite été interpellé sur une de ses mesures phares, le report à 65 ans de l'âge de la retraite. 

« J'ai voté pour vous mais je le regrette, vous n'aimez pas beaucoup les retraités », l'a interpellé une femme. 

Réponse du candidat: « Il faut que nos anciens aient une retraite plus décente, la retraite minimum est à 900 euros, on va la monter à 1 100. Si on veut ça pour nos anciens, il faut travailler un peu plus longtemps, ceux qui ont des carrières longues ou pénibles ou les handicapés, on leur permettra de partir un peu plus tôt ».  

Il tente également de se faire pédagogue: « On ne parle que de la retraite à 65 ans et pas des progrès qu’elle permet de financer (...) vous savez, ce sont les actifs qui financent les retraités, et on vieillit de plus en plus ». 

« Convaincre et écouter » 

Et il dessine sa démarche de l'entre-deux-tours: »Je suis là pour pour convaincre, écouter aussi (...), j’essaie de clarifier mon programme en montrant qu’il est juste et social. J'ai vu beaucoup de jeunes qui m’ont dit ‘j’ai voté M. Mélenchon’, j’essaie de les convaincre ». 

Avec 21,95% des voix, le leader insoumis a fait, de très loin, le meilleur score de gauche avec un électorat jeune et populaire, très courtisé par les deux qualifiés du second tour. Mais « il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen! », a insisté Jean-Luc Mélenchon dimanche soir.  

Très mobilisé avant le premier tour par la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron sera beaucoup plus présent sur le terrain avant le 24 avril. Il est ainsi attendu mardi dans le Grand-Est, à Mulhouse et à Strasbourg. Et un meeting géant est annoncé samedi à Marseille. 

Pour sa rivale RN, qui a réalisé le score le plus élevé de l'extrême droite au premier tour d'une présidentielle, pas question de laisser le champ libre à son adversaire. Elle a annoncé un déplacement surprise dans l'Yonne lundi après-midi avec comme thématique « pouvoir d’achat et inflation, conséquences sur les agriculteurs ». 

Au programme, une rencontre avec un agriculteur céréalier de Thorigny-sur-Oreuse. La candidate RN, qui a lissé son image tout en gardant un programme radical sur l'immigration, a fait de la défense du pouvoir d'achat l'axe prioritaire de sa campagne, loin des saillies radicales de son adversaire d'extrême droite Eric Zemmour. 

« Tendre la main »  

Les finalistes de la présidentielle ont absolument besoin d'élargir leur base électorale du premier tour, notamment à gauche. Dès dimanche soir, Emmanuel Macron a voulu « tendre la main à tous ceux qui veulent travailler pour la France ». 

Même discours côté RN: « Nous allons tendre la main (...) à l'ensemble des Français, mais on n'est pas dans l'alliance d'appareils », a déclaré sur France Inter le président du parti Jordan Bardella. 

Selon lui, « il y a beaucoup d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui ne veulent pas de la retraite à 65 ans, qui ne veulent pas remettre la politique de la France entre les mains de McKinsey et d'autres cabinets privés et qui je pense (...) voteront pour Marine Le Pen au second tour », a-t-il assuré. 

La candidate RN tiendra mardi une conférence de presse sur la « démocratie » et l'« exercice du pouvoir ». Avant d'être l'invitée du 20h00 sur TF1. 

« Survie »  

Le premier tour a consacré la relégation des deux partis de gouvernement de la Ve République, LR et PS, qui réalisent le pire score de leur histoire, Valérie Pécresse ayant récolté 4,78% des voix et Anne Hidalgo 1,75%. 

Pour Les Républicains, la situation financière est « critique », selon leur candidate Valérie Pécresse. Le parti ne sera pas remboursé de « 7 millions d'euros » de frais et ne peut pas « faire face à ces dépenses », a-t-elle ajouté depuis le siège du mouvement. 

Mme Pécresse a aussi déclaré être « endettée personnellement à hauteur de 5 millions d'euros ». C'est pourquoi « j'ai besoin de votre aide, d'urgence, d'ici le 15 mai » car « il en va de la survie des Républicains, et au-delà de la survie de la droite républicaine », a-t-elle lancé devant la presse. 

Dans la matinée, les dirigeants du parti sont parvenus à se mettre d'accord sur une position commune en vue du second tour: « Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen » dont « le projet politique et économique nous conduirait au chaos », a rapporté le président de LR Christian Jacob. 


Retailleau justifie sa présence au gouvernement, Wauquiez craint «l'effacement» de LR dans la macronie

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie. (AFP)
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie. (AFP)
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  • "Comme gaulliste je me dis que nous la droite (...), nous avons eu raison d'entrer au gouvernement pour faire barrage à la gauche", a affirmé le Vendéen sur CNews/Europe 1 au lendemain de l'interview télévisée du chef de l'Etat
  • Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez

PARIS: Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a justifié mercredi sa présence au gouvernement malgré le rejet la veille par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration, en réponse à son rival à la présidence LR Laurent Wauquiez qui y voit le risque d'un "effacement" de la droite dans la macronie.

"Comme gaulliste je me dis que nous la droite (...), nous avons eu raison d'entrer au gouvernement pour faire barrage à la gauche", a affirmé le Vendéen sur CNews/Europe 1 au lendemain de l'interview télévisée du chef de l'Etat.

"Je suis gaulliste, mais je ne suis toujours pas macroniste. J'ai de vraies différences avec le président de la République par exemple sur l'immigration", a-t-il ajouté, en réponse au rejet par Emmanuel Macron d'un référendum sur l'immigration comme le demande la droite et le Rassemblement national (RN).

"Je ne renie rien du tout", a-t-il assuré, interrogé sur sa présence au sein de l'exécutif et le fait qu'il lui reviendra probablement, en tant que ministre de l'Intérieur, d'organiser un référendum sur la fin de vie, un sujet sur lequel il est en désaccord avec Emmanuel Macron.

"Nous avons décidé, nous la droite, de rentrer (au gouvernement) pour éviter le pire, pour faire barrage à la gauche mélenchonisée", s'est-il défendu, assurant que "tout se jouera dans deux ans", au terme du second quinquennat d'Emmanuel Macron.

Sur France 2, son adversaire à la présidence de LR Laurent Wauquiez s'est efforcé d'instiller le doute sur l'indépendance du ministre de l'Intérieur, quatre jours avant l'élection interne qui doit les départager dimanche.

"Si le chef de notre parti est en même temps ministre, c'est-à-dire avec la solidarité gouvernementale (...), la droite ne pourra plus incarner la rupture", a-t-il prévenu, convaincu que cette situation mènerait à "une droite qui s'efface dans le macronisme".

"Vous avez vu que ça a commencé", a-t-il ajouté, prenant l'exemple du département des Yvelines où le président du Sénat Gérard Larcher, soutien de Bruno Retailleau, a "commencé à discuter avec Yaël Braun-Pivet, qui est issue du socialisme, pour se répartir la tâche et aller aux élections municipales ensemble".

"Pour moi, ça c'est la mort de la droite et je ne veux pas ça", a-t-il ajouté, se disant convaincu que l'avenir de la droite "c'est d'incarner un vrai changement".

Sur CNews, Bruno Retailleau a répondu qu'il "n'y aurait pas d'accord d'appareil aux municipales", mais en soulignant que dans les communes qui sont aux mains de la gauche "il faudra faire barrage à ces gens-là".

"J'ai désigné l'adversaire et cet adversaire, évidemment, nous devrons faire tous les efforts pour les faire tomber", a-t-il souligné.

Pour sa part, Laurent Wauquiez a plaidé pour un "rassemblement de la droite" de Gérald Darmanin, dont il salue le travail au gouvernement, à Sarah Knafo, sans mentionner pour autant son parti Reconquête ni son leader Eric Zemmour.

"Ce n'est pas l'extrême droite", a-t-il affirmé à propos de l'eurodéputée. "Si on commence avec des jugements moraux, on ne s'en sortira jamais", a-t-il ajouté.


Macron assure ne pas avoir «réfléchi» à son avenir après 2027

Le président français Emmanuel Macron (à droite) apparaît avec la journaliste française Salomé Saque sur les écrans de la salle de contrôle principale de la chaîne française TF1 lors de sa participation à une émission spéciale à Saint-Denis, au nord de Paris, le 13 mai 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à droite) apparaît avec la journaliste française Salomé Saque sur les écrans de la salle de contrôle principale de la chaîne française TF1 lors de sa participation à une émission spéciale à Saint-Denis, au nord de Paris, le 13 mai 2025. (AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a assuré mardi soir qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son deuxième mandat achevé, la Constitution l'empêchant de concourir à nouveau à l'élection présidentielle en principe en 2027
  • Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature au scrutin suivant en 2032

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a assuré mardi soir qu'il n'avait pas "réfléchi" à la suite de sa carrière une fois son deuxième mandat achevé, la Constitution l'empêchant de concourir à nouveau à l'élection présidentielle en principe en 2027.

Rien ne s'oppose en revanche théoriquement à une nouvelle candidature au scrutin suivant en 2032.

Interrogé sur la chaîne de télévision française TF1 sur ses ambitions, le chef de l'Etat a éludé: "Quand j'aurai fini (l'actuel mandat), je réfléchirai à la suite. A ce moment-là, je pourrai vous répondre. Mais aujourd'hui, je n'ai pas réfléchi".

Elu en 2017 à l'âge de 39 ans, M. Macron aura 49 ans lorsqu'il quittera l'Elysée en 2027.

A l'été 2023, lors d'une rencontre avec des dirigeants de partis politiques français, il avait estimé que la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs - introduite dans la Constitution sous le mandat unique de Nicolas Sarkozy (2007-2012) - était une "funeste connerie", selon plusieurs participants à l'époque.

Depuis, plusieurs cadres partisans du chef de l'Etat évoquent en privé l'hypothèse d'une troisième candidature, mais en 2032.

Sous la Ve République fondée en 1958, aucun président n'a jamais été élu à trois reprises.

Charles de Gaulle a été élu une première fois au suffrage indirect par un collège électoral en décembre 1958, une seconde au suffrage universel direct en décembre 1965, et a démissionné de la présidence de la République en avril 1969 à la suite d'un référendum perdu.

François Mitterrand (1981-1995) et Jacques Chirac (1995-2007), tous deux réélus, n'ont jamais publiquement évoqué une troisième candidature.


Au procès de son braquage, Kim Kardashian «pardonne» malgré «le traumatisme»

C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir. (AFP)
C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir. (AFP)
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  • Cela fait deux heures qu'elle est à la barre de la cour d'assises de Paris, restée droite comme un i, mains croisées sur le pupitre dans sa longue robe fourreau noire à épaulettes et volants, chignon serré avec deux mèches encadrant son visage...
  • Le président David De Pas veut lui parler des 10 accusés qui l'entourent. Le principal d'entre eux, Aomar Aït Khedache, 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après le braquage parisien d'octobre 2016. L'avait-elle reçue ? "Non"

PARIS: C'est une lettre d'excuses qu'elle n'avait jamais lue, et qui la fait fondre en larmes. "Je vous pardonne", déclare Kim Kardashian au principal accusé au procès de son braquage parisien. Mais "ça ne change rien au traumatisme", précise la star américaine qui vient de raconter cette nuit où elle a cru mourir.

Cela fait deux heures qu'elle est à la barre de la cour d'assises de Paris, restée droite comme un i, mains croisées sur le pupitre dans sa longue robe fourreau noire à épaulettes et volants, chignon serré avec deux mèches encadrant son visage... et nombreux diamants brillant autour de son cou.

Le président David De Pas veut lui parler des 10 accusés qui l'entourent.

Le principal d'entre eux, Aomar Aït Khedache, 69 ans, lui avait écrit une lettre quelques mois après le braquage parisien d'octobre 2016. L'avait-elle reçue ? "Non". Le président la lit.

"Madame, c'est après vous avoir vue dans une émission", après "avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologiques que je vous ai infligé que j'ai décidé de vous écrire", avait rédigé l'accusé, aujourd'hui sourd et muet et qui suit les débats sur un écran d'ordinateur.

"Pas dans le but d'obtenir de vous quelconque indulgence, j'assume ce que j'ai fait", mais pour "venir vers vous en tant qu'être humain pour vous dire combien je regrette mon geste", lit encore le président.

"Ca a tout changé" 

Kim Kardashian se met à pleurer à la barre, essuie ses larmes. "Naturellement c'est très émouvant", surtout que la reine des influenceuses veut "devenir avocate" et se bat aux Etats-Unis pour les droits des prisonniers, précise-t-elle. "Je crois à la deuxième chance", affirme la star via une interprète.

Puis elle se tourne, presque solennelle dans sa robe haute-couture, vers le vieux malfrat récidiviste au k-way sur le dos et crâne dégarni, qu'elle avait suivi du regard quand il était entré dans la salle d'audience précédé du cliquetis de sa canne.

"Je vous pardonne", lui dit-elle, avant de préciser qu'elle se "bat aussi pour les victimes", qu'elle veut "être entendue et comprise", et que "ça ne change rien au traumatisme".

Aomar Aït Khedache écrit sa réponse sur un bout de papier, que le président lit: "Ce pardon est un soleil. Je vous remercie. Voilà 10 ans que le remords et le regret m'usent au sens propre du mot".

L'accusé a reconnu avoir été l'un des hommes montés cagoulés dans la chambre d'hôtel cette nuit du 2 au 3 octobre 2016. Au début de son audition, la cour a demandé à Kim Kardashian d'en faire son récit.

"J'avais l'habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3H00 du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c'était un endroit magique", commence la star. Mais après cette Fashion week 2016, "ça a tout changé".

Elle laisse couler quelques larmes qu'elle essuie au mouchoir puis se reprend. Raconte comment ce soir-là, elle avait décidé de ne pas ressortir de son hôtel après minuit, et faisait ses bagages pour son vol de retour le lendemain.

"Certaine de mourir" 

"J'ai entendu des bruits de pas dans les escaliers, j'ai appelé ma mère, ma soeur, mais personne ne répondait". La porte de sa chambre s'ouvre, entrent deux hommes pistolet au poing qu'elle prend pour des policiers: ils en ont la tenue. Avec eux, le réceptionniste de l'hôtel, menotté.

"Un des hommes m'a dit avec un accent français +ring ring+, en me montrant son annulaire".

Elle comprend qu'il veut sa bague de fiançailles, un gros diamant évalué à 3,5 millions d'euros posé sur sa table de nuit. Ils le prennent, puis découvrent sa boîte à bijoux. "Le grand a dit 'ah, ah!' comme s'il était content". Montant total du butin - jamais retrouvé - emporté par les malfaiteurs: 9 millions d'euros.

"Ils m'ont jetée sur le lit, et le plus petit a commencé à attacher mes mains avec un Serflex (collier de serrage, NDLR) j'étais complètement hystérique, je répétais au réceptionniste +qu'est-ce qu'il va nous arriver ? Ils peuvent tout prendre mais faut que je puisse rentrer chez moi, j'ai des bébés SVP+", se souvient-elle, sa voix se cassant à nouveau.

"Vous avez pensé mourir, Madame ?", demande le président de la cour d'assises.

"Absolument, j'étais certaine que j'allais mourir".

Les malfrats avaient pris la fuite en voyant que le garde du corps, prévenu par la styliste cachée dans sa chambre, avait essayé de joindre Kim Kardashian.

Depuis, admet Kim Kardashian, sa vie n'est plus la même. Fini les partages en direct de ses moindres mouvements sur les réseaux sociaux, les gardes du corps sont plusieurs et présents tout le temps. "Je ne peux pas dormir la nuit si je ne suis pas certaine que mon personnel de sécurité n'est pas présent à la maison".

Sa déposition se poursuit.