Musique: Louise Attaque a lancé son invitation il y a vingt-cinq ans

Le groupe de pop-rock Louise Attaque fête le 25e anniversaire de son premier album éponyme avec une réédition et une série de six concerts gratuits. (Photo, AFP)
Le groupe de pop-rock Louise Attaque fête le 25e anniversaire de son premier album éponyme avec une réédition et une série de six concerts gratuits. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 12 avril 2022

Musique: Louise Attaque a lancé son invitation il y a vingt-cinq ans

Le groupe de pop-rock Louise Attaque fête le 25e anniversaire de son premier album éponyme avec une réédition et une série de six concerts gratuits. (Photo, AFP)
  • Le groupe pop-rock français Louise Attaque fête les 25 ans de son premier album à succès
  • «On veut dire merci aux gens qui nous ont permis de vivre cette aventure depuis 25 ans, et quand on fête son anniversaire, on invite les gens», déroule le leader

PARIS: Le groupe pop-rock français Louise Attaque fête les 25 ans de son premier album à succès, avec réédition et journée-événement pour faire résonner les tubes « Ton invitation » ou « J't'emmène au vent », morceau décrit comme son « passeport pour la fête ».  

La formation détonne dans le paysage musical français dans les années 1990 avec un esprit rock dans un emballage acoustique. Guitare sèche et violon se répondent, au service d'une voix délicatement rocailleuse et de textes en français. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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« Test cardio »  

Pour ce quart de siècle, la formation parisienne ressort son premier album éponyme vendredi, avec, entre autres, une version collector dans un livre relié de 28 pages. Et le 26 avril, Louise Attaque jouera six fois dans la même journée dans la salle de spectacle parisienne l'Elysée Montmartre. Un bon « test cardio » s'amuse Gaëtan Roussel, chanteur et guitariste.  

« On veut dire merci aux gens qui nous ont permis de vivre cette aventure depuis 25 ans, et quand on fête son anniversaire, on invite les gens », déroule le leader.  

« Louise nous représente »  

Sur la pochette de l'album, il y a le visage d'une petite fille aux grands yeux dessiné à grands traits par le bassiste Robin Feix. Le nom Louise Attaque est une référence alambiquée à un groupe américain adulé, Violent Femmes. « A partir du nom est venue l'idée que Louise soit un personnage qui nous représente, on avait envie que la musique soit incarnée mais pas par nous sur la pochette », raconte Robin Feix.  

Le concept est poussé très loin. « Louise avait un côté très pratique, c'est elle qui écrivait directement aux patrons de salles et bars où on voulait jouer, dans le style d'une petite fille de sept ans », confie-t-il. »Louise leur demandait par exemple dans sa lettre si ses copains pouvaient venir jouer ce jour-là avec elle ». 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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« Une seule petite annonce »  

Un petit bout de papier change tout. « J'avais un autre groupe mais on n'y arrivait pas et un jour il y a cette petite annonce laissée dans un studio de répétition, ils avaient laissé une seule petite annonce m'ont dit mes camarades plus tard », se souvient le violoniste Arnaud Samuel. 

« Groupe de rock français cherche violoniste, bon niveau, références Tom Waits, Nick Cave, Violent Femmes, contacter Robin », récite-t-il.  

« C'est une chance qu'on soit tombés sur Arnaud », dit Gaëtan Roussel.  

« Passeport pour la fête » 

Louise Attaque avale les scènes avant de sortir son disque. « On voulait très vite jouer en live en se disant ‘on ira vers le public et il viendra à nous’, on voulait faire un ‘max’ de concerts même dans des petits endroits au début », souligne Arnaud Samuel.  

Alors qu'aucune chanson n'est sortie, « J't'emmène au vent » accroche le public. « Dans les bars, on la jouait trois-quatre fois par soirée, on s'en servait pour mettre l'ambiance, on voyait que ça passait directement, les gens rentraient chez eux en connaissant les paroles », expose Robin Feix. « Cette chanson c'était notre passeport pour la fête qu'on allait faire ensuite ». 

« Nous aider à rester nous-mêmes » 

Tout le défi pour le groupe était que leur style sur scène -- « très dépouillé, assez rêche dans la livraison des chansons », synthétise Gaëtan Roussel -- ne soit pas dénaturé sur disque.  

Marc Thonon, patron du label Atmosphériques, a l'intelligence de ne pas vouloir enrober leur musique avec des effets. Il accepte leur demande d'être produits par Gordon Gano, leader des Violent Femmes. « Il a été le producteur parfait, il utilisait nos défauts en creux pour que cela nous ressemble, Gordon a compris qu'il fallait juste nous aider à rester nous-mêmes », salue Gaëtan Roussel. Jackpot, le disque s'écoule à plus de 3 millions d'exemplaires. 


L'artiste saoudienne Bdour Al-Maliki peint avec passion et douleur

Un portrait du prince héritier Mohammed bin Salman par l'artiste Bdour Al-Maliki. (Photo Fournie)
Un portrait du prince héritier Mohammed bin Salman par l'artiste Bdour Al-Maliki. (Photo Fournie)
(Photo Fournie)
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  • Bdour Al-Maliki a parlé avec optimisme de l'état de la scène artistique saoudienne, notant qu'elle est témoin d'un boom sans précédent grâce aux initiatives de Saudi Vision 2030 en faveur de la culture et des arts.
  • "Aujourd'hui encore, j'ai l'impression que chaque tableau sur lequel je travaille porte une partie de son esprit artistique", a-t-elle déclaré. 

LA MECQUE : L'artiste visuelle saoudienne Bdour Al-Maliki s'est imposée comme une voix distincte sur la scène artistique locale, transformant sa douleur personnelle et son expérience vécue en œuvres colorées.

L'enfance de Bdour Al-Maliki a été façonnée par son père artiste, qui a nourri sa conscience visuelle dès son plus jeune âge. 

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"Le fait que mon père soit un artiste a eu un impact profond sur mes premières années", dit-elle. "Je le regardais peindre avec passion, maniant les couleurs et les outils avec amour. Cela m'a permis de comprendre que la peinture n'est pas seulement un passe-temps, mais une forme d'expression et un mode de vie".

Son père ne lui a pas imposé l'art, souligne-t-elle. Au contraire, sa présence inspirante l'a poussée à se tourner naturellement vers l'art, comme s'il faisait partie de son identité : "Aujourd'hui encore, j'ai l'impression que chaque tableau sur lequel je travaille porte une partie de son esprit artistique", a-t-elle déclaré. 

(Photo Fournie)

Je m'inspire de l'environnement, des histoires et des sentiments que nous éprouvons, et j'essaie de les exprimer à ma manière. Mon art porte l'esprit du lieu auquel j'appartiens. Bdour Al-Maliki, artiste visuel saoudien

La peinture, qui était un compagnon d'enfance pour Al-Maliki, est devenue la quête de toute une vie. 

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"La première fois que j'ai réalisé que la peinture n'était pas un simple passe-temps, c'est lorsque j'ai vu comment mes tableaux touchaient les émotions des gens", a-t-elle déclaré. "À partir de ce moment-là, j'ai su que c'était ma passion et ma façon de m'exprimer.

Mme Al-Maliki est convaincue que l'art a le pouvoir profond de toucher l'âme, ce qui alimente son sens des responsabilités dans les œuvres qu'elle crée. Elle explique qu'elle a tendance à explorer des sujets tristes et douloureux, en particulier des histoires humaines qui "secouent le cœur des gens". Elle estime que ces émotions sont porteuses d'une énergie qui mérite d'être transmise aux gens par l'art. 

Mme Al-Maliki explique qu'elle ne suit pas une école artistique spécifique, mais qu'elle s'efforce de créer son propre style dans chaque tableau - un style qui sert les émotions de l'histoire et transmet le sentiment dans sa forme la plus authentique, même s'il change d'une œuvre à l'autre. "L'expression est plus importante que l'adhésion à une école artistique", dit-elle. "Mon identité saoudienne est présente dans mes sentiments avant tout. Je m'inspire de l'environnement, des histoires et des sentiments que nous avons vécus, et j'essaie de les exprimer à ma manière. Mon art porte l'esprit de l'endroit auquel j'appartiens".

M. Al-Maliki a parlé avec optimisme de l'état de la scène artistique saoudienne, notant qu'elle connaît un essor sans précédent grâce aux initiatives de Saudi Vision 2030 en faveur de la culture et des arts, qui ont offert aux artistes de plus grandes possibilités de réaliser leur potentiel. À ses débuts, avant que de telles initiatives ne soient mises en place, Mme Al-Maliki a estimé qu'il y avait un manque notable de soutien pour les artistes. 

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Mais elle a transformé ces défis - ainsi que des défis personnels, dont son divorce - en carburant pour sa créativité, considérant chaque peinture qu'elle réalise comme une victoire sur l'adversité.

Mme Al-Maliki prépare actuellement une exposition internationale d'œuvres qui, selon elle, reflètent son identité et son histoire.

"Ma prochaine ambition est que le monde entende ma voix à travers mon art", a-t-elle déclaré. "L'art est ma voix et ma patrie. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Forum des Arts de la Calligraphie Arabe s’ouvre à Djeddah

Le deuxième Forum des Arts de la Calligraphie Arabe a débuté à Djeddah, avec la participation de calligraphes arabes et internationaux, ainsi que d’artistes visuels. (SPA)
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  • Le forum s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, dans le cadre d’une initiative nationale en faveur des arts visuels, un pilier de l’identité culturelle du Royaume

DJEDDAH : Le deuxième Forum des Arts de la Calligraphie Arabe a débuté à Djeddah, avec la participation de calligraphes arabes et internationaux, ainsi que d’artistes visuels.

L’événement, qui se tient jusqu’au 28 août, vise à mettre en lumière la beauté et la diversité de cet art ancien, tout en soutenant les artistes et en valorisant la culture de la calligraphie arabe.

Saud Khan, coordinateur du forum, a souligné qu’il s’agissait de l’un des événements les plus prestigieux de son genre, avec 138 œuvres exposées, réalisées par 105 calligraphes venus de 13 pays, dont un groupe d’élite de calligraphes saoudiens.

Un comité de maîtres calligraphes a supervisé un processus de sélection rigoureux afin de garantir la qualité des œuvres présentées.

Le programme comprend également des performances artistiques en direct et des ateliers spécialisés destinés à accompagner les jeunes talents.

Le forum s’aligne sur la Vision 2030 du Royaume, en tant qu’initiative nationale visant à promouvoir les arts visuels, essentiels à l’identité culturelle saoudienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
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  • Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans
  • "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme"

LONDRES: La doyenne du monde, la Britannique Ethel Caterham, fête jeudi ses 116 ans, a annoncé la maison de retraite dans laquelle elle vit.

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans.

Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres.

"Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite.

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source.

Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain.

L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".