Le mélange de musique et de vers de la poétesse palestinienne Farah Chamma fait sensation

Farah Chamma est une poétesse palestinienne basée aux Émirats arabes unis. (Photo fournie)
Farah Chamma est une poétesse palestinienne basée aux Émirats arabes unis. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 07 avril 2022

Le mélange de musique et de vers de la poétesse palestinienne Farah Chamma fait sensation

  • Bien que la majeure partie de la poésie de Chamma soit axée sur la Palestine, les thèmes de son œuvre sont variés. La sexualité, les sentiments, et la justice sociale sont aussi très présentes
  • La poétesse va présenter sur scène le premier EP de Chamæleon, Uncanny Valley (Vol 1) et lancera son spectacle Poems without Bread à Dubaï avant l'été

DUBAÏ: L'année s'annonce chargée pour la jeune poétesse palestinienne Farah Chamma, basée aux Émirats arabes unis (EAU). Chamæleon, un programme de poésie et de musique électronique créé par Chamma avec le producteur brésilien Liev, devrait être présenté dans des festivals au Portugal et aux Pays-Bas. Par ailleurs, son spectacle en solo, Poems without Bread, doit être lancé à Dubaï avant l'été.

L’artiste enregistre également une deuxième saison de Maqsoud, un podcast produit par Sowt avec la poétesse libanaise Zeina Hachem Beck. Et, comme si cela ne lui suffisait pas, elle participera également au festival Poésie Moteur en Belgique, le 9 avril.

«C'est trop», sourit Chamma. «Je suis submergée, mais j'essaie de suivre le courant et de trouver le bon moment pour tout. Cela signifie travailler à distance avec Liev, qui est basé à São Paulo, et essayer d'imaginer comment le premier EP de Chamæleon, Uncanny Valley (Vol 1), fonctionnera sur scène. La poétesse doit trouver un équilibre entre son travail à temps plein à la House of Wisdom de Sharjah et une carrière de création orale qui fait partie intégrante de sa vie depuis son adolescence.

Chamma s’est fait connaître pour la première fois sur la scène à l'âge de 16 ans avec The Poeticians, un groupe de poésie basé à Dubaï et fondé par la cinéaste et écrivaine palestinienne Hind Choufani. Mais ce sont ses passages en ligne de How Must I Believe? et The Nationality, qui ont véritablement propulsé la jeune femme de 19 ans sur la scène mondiale, et ont donné le ton pour une grande partie de ce qui allait suivre. 

Aujourd’hui, son nouveau spectacle en solo, Poems without Bread, réunit une grande partie de l'œuvre de Chamma exprimée en langue familière en une seule prestation. Ce spectacle comprendra dix parties, dont sa dernière création, Falastini Ana, qui a été diffusée sous forme de vidéo animée sur YouTube en octobre dernier.

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La musique joue un rôle de plus en plus important dans l’œuvre de Chamma. (Photo fournie)

Créée par l'artiste palestinien Ahmed Khalidi et accompagnée d'une musique écrite et interprétée par Marouan et Ismaël Betawi, Falastini Ana, initialement commandée par Action for Hope, est à bien des égards révélatrice de la façon dont la poésie de Chamma sur la Palestine a changé.

«Cela ressemble davantage à mon histoire maintenant», dit-elle. «Cela ressemble plus à la Palestine dans ma vie quotidienne. Et l'un des changements est que la nostalgie a changé, elle devient plus tangible», raconte-t-elle. 

Bien que la majeure partie de sa poésie soit axée sur la Palestine, les thèmes de l'œuvre de Chamma sont variés. La sexualité, les sentiments, et la justice sociale sont fortement présentes, tandis qu'un questionnement perpétuel anime une grande partie de son écriture. «Ma poésie ne parle pas seulement de la Palestine, mais la Palestine y est essentielle parce que c'est de là je viens. Elle me manque, j'en parle, j'y ai de la famille, elle resurgit en permanence», explique-t-elle. «Je pense vraiment que j’explore la liberté sous toutes ses formes. Comment se libérer de tout? Même la sexualité est une question de liberté. Il s'agit toujours pour les gens d'être bien dans leur corps, bien dans leur tête, dans leur pays, et je filtre juste tous ces autres sont, voyez-vous»

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Chamæleon est un programme de poésie et de musique électronique que Chamma a créé avec le producteur brésilien Liev. (Photo fournie)

La musique joue un rôle de plus en plus important dans le travail de Chamma. Avec Chamæleon, qui explore les rencontres entre l’expression de la parole et les structures musicales, les sons sont électroniques et ambiants. Avec les frères Betawi, ils sont plus traditionnels: la poésie est interprétée dans le dialecte palestinien et en grande partie assimilée au oud et au violon. Aux deux programmes viennent s’ajouter des éléments visuels ou d'animation.

«Ce n'est jamais intentionnel», explique Chamma, qui est née à Dubaï et vit à Sharjah. «La poésie n'a pas été écrite pour être mise en musique, mais je pense qu'elle a commencé avec l'instrument le plus évident de la poésie arabe: le oud. Mais comme cela ne suffisait pas, nous avons tenté des expériences. Je pense que le rap m'a vraiment aidée à comprendre le rythme, la poésie et la musique. La musique opère parce qu'elle améliore l'expérience. Et je ne pense pas que l’on puisse parler de poésie mise en musique. Je commence à la voir comme un genre en soi. C'est une expérience musicale», précise-t-elle. 

«C'est pour cela que c'est agréable, parce que cela ne confère pas plus de poids à un élément qu'à un autre, à moins que l’on ne veuille à un moment particulier donner plus de poids aux mots», poursuit-elle. «Il s'agit de la façon dont tout cela résonne et c'est tellement plus libérateur de profiter du son de tout, plutôt que de le considérer comme un poème mis en musique. Je ne pense plus que ce soit un accompagnement. Cela ressemble à un mariage des deux éléments.»

Le premier EP de Chamæleon est sorti en février, et un album avec les frères Betawi est actuellement en préparation. «Il existe vraiment un dynamisme et je suis très satisfaite de ce qui m’arrive», confie Chamma avec un sourire. «Avec ces deux groupes, je suis tout à fait à l'aise et en sécurité. Et nous nous épanouissons ensemble.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com