Les avocats d'Amber Heard décrivent le «monstre» en Johnny Depp

L'acteur américain Johnny Depp quitte le Fairfax County Circuit Court après le premier jour du procès qui l'oppose à son ex-femme, l'actrice américaine Amber Heard, en Virginie, le 12 avril 2022 (Photo, AFP).
L'acteur américain Johnny Depp quitte le Fairfax County Circuit Court après le premier jour du procès qui l'oppose à son ex-femme, l'actrice américaine Amber Heard, en Virginie, le 12 avril 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 avril 2022

Les avocats d'Amber Heard décrivent le «monstre» en Johnny Depp

  • La soeur de Johnny Depp, Christi Dembrowski, a décrit à la barre une relation maritale toxique
  • Les deux anciens époux assistent au procès, diffusé en direct à la télévision

FAIRFAX, États Unis: Des accès de "colère" qui culminaient par des violences physiques et sexuelles: les avocats d'Amber Heard ont décrit mardi devant un tribunal américain l'enfer qu'aurait vécu la jeune actrice, victime de son mari Johnny Depp transformé selon eux en "monstre" par la drogue et l'alcool.

L'ancien couple s'accuse mutuellement de diffamation lors de ce procès à Fairfax, près de Washington, pour une tribune publiée dans le Washington Post en 2018. Amber Heard s'y décrivait comme une "victime de violences conjugales" brimée par la société après être sortie du silence deux ans plus tôt.

Amber Heard "aimait le côté de Johnny que l'on voit dans les films, charismatique, charmant, généreux, c'est l'homme dont elle est tombée amoureuse", a affirmé devant les jurés son avocate Elaine Bredehoft.

"Mais malheureusement, le monstre (...) apparaissait quand il buvait ou prenait de la drogue", a-t-elle ajouté, en évoquant des cocktails d'alcool, de médicaments, de cocaïne, d'ecstasy et de champignons hallucinogènes.

Johnny Depp avait en lui "une énorme colère" qui le transformait en "démon" qui "agressait verbalement, psychologiquement, physiquement et sexuellement" Amber Heard, a expliqué Me Bredehoft.

Elle a raconté plusieurs scènes de violences, notamment en mars 2015 en Australie où Johnny Depp tournait le cinquième épisode de "Pirates des Caraïbes".

Kit de maquillage

L'actrice ne se séparait jamais d'un kit de maquillage pour dissimuler les hématomes sur son visage, a dit l'avocate, qui compte montrer au jury des "photos choquantes" de sévices.

Dans sa tribune, l'actrice âgée de 35 ans ne citait pas nommément Johnny Depp, 58 ans, qu'elle avait épousé en 2015. Mais elle évoquait les accusations de violences conjugales qu'elle avait portées contre son mari en 2016.

L'actrice avait renoncé à ses accusations dans le cadre de leur divorce, conclu avec fracas et un chèque de 7 millions de dollars en 2017.

Après la publication de cette tribune, l'ancien policier infiltré de "21 Jump Street", qui nie avoir jamais frappé son épouse, avait porté plainte en diffamation, réclamant 50 millions de dollars de dommages et intérêts.

La comédienne avait à son tour déposé une plainte en diffamation, demandant 100 millions de dollars.

L'avocat de Johnny Depp, Benjamin Chew, a lui dénoncé des "mots dévastateurs quand ils sont faux et prononcés publiquement".

"Amber Heard a changé à jamais la vie et la réputation de M. Depp, et vous l'entendrez raconter le terrible impact que cela a eu sur sa vie", a-t-il dit aux jurés.

«Vieux gros»

Selon Benjamin Chew, Amber Heard avait accusé son mari de violences en 2016 pour se venger de lui après sa décision de divorcer. 

Et deux ans plus tard, "dans le sillage du mouvement MeToo" dénonçant les violences sexuelles et "juste avant la sortie du film Aquaman" dans lequel elle jouait, Amber Heard "a choisi de rappeler au monde ces allégations venimeuses dans un journal reconnu mondialement", a-t-il assuré.

La soeur de Johnny Depp, Christi Dembrowski, a décrit à la barre une relation maritale toxique avec une jeune femme "toujours dans la confrontation", qui "exagérait beaucoup" les problèmes d'alcool et de drogues de son mari et qui le traitait de "vieux gros".

"Dior, c'est la classe et le style, et tu n'as pas de style", aurait-elle lancé lors de discussions sur un contrat publicitaire avec le parfumeur français, selon le témoin.

L'acteur a déposé sa plainte dans l'Etat de Virginie, où le Washington Post est imprimé et où le cadre légal est plus favorable aux plaintes en diffamation qu'en Californie, où les deux acteurs résident.

Les deux anciens époux assistent au procès, diffusé en direct à la télévision et qui devrait durer plusieurs semaines. La liste des témoins est digne des grands films hollywoodiens: le milliardaire Elon Musk, compagnon de l'actrice après son divorce, les acteurs James Franco et Paul Bettany, et la comédienne Ellen Barkin.

En 2020 Johnny Depp avait déjà perdu un procès en diffamation à Londres, contre la société éditrice du quotidien The Sun après un article le présentant comme un mari violent.

Amber Heard avait alors affirmé avoir été victime d'une douzaine d'agressions commises par son époux. Il avait admis consommer trop de drogues et d'alcool, mais affirmé n'avoir jamais levé la main sur une femme.

Après ce revers, la carrière de l'acteur avait plongé et il avait été évincé de plusieurs projets, dont le sixième opus de "Pirates des Caraïbes".


Le Studio Ghibli recevra la Palme d'Or d'honneur à Cannes

Cette vue générale montre l'extérieur de la société d'animation japonaise Studio Ghibli dans ses bureaux de l'ouest de Tokyo, le 11 mars 2024. Le légendaire studio d'animation japonais Ghibli, cofondé par Hayao Miyazaki, recevra une Palme d'or honorifique lors du 77e Festival de Cannes en mai 2024, ont annoncé les organisateurs le 17 avril 2024 (Photo Richard A. Brooks / AFP)
Cette vue générale montre l'extérieur de la société d'animation japonaise Studio Ghibli dans ses bureaux de l'ouest de Tokyo, le 11 mars 2024. Le légendaire studio d'animation japonais Ghibli, cofondé par Hayao Miyazaki, recevra une Palme d'or honorifique lors du 77e Festival de Cannes en mai 2024, ont annoncé les organisateurs le 17 avril 2024 (Photo Richard A. Brooks / AFP)
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  • «Pour la première fois de notre histoire, ce n'est pas une personne mais une institution que nous avons choisi de célébrer», ont déclaré Iris Knobloch, présidente du Festival de Cannes, et Thierry Fremaux
  • Le Festival de Cannes a déclaré que Ghibli « a déclenché un vent nouveau sur les films d'animation au cours des quatre dernières décennies « depuis sa création en 1985

PARIS : Le studio Ghibli Inc., géant de l'animation japonaise, recevra une Palme d'Or d'honneur au 77e Festival de Cannes, a-t-on annoncé mercredi.

«Pour la première fois de notre histoire, ce n'est pas une personne mais une institution que nous avons choisi de célébrer», ont déclaré Iris Knobloch, présidente du Festival de Cannes, et Thierry Fremaux, délégué général, dans un communiqué.

Lors du festival, qui se tiendra en mai en France, le prix sera décerné pour les réalisations à long terme du studio, connu pour ses films du réalisateur Hayao Miyazaki.

«Je suis vraiment honoré et ravi que le studio reçoive la Palme d'Or d'honneur», a déclaré le producteur de Ghibli, Toshio Suzuki. « Je tiens à remercier du fond du cœur le Festival de Cannes. … Je suis sûr que le Studio Ghibli continuera à relever de nouveaux défis.

Le Festival de Cannes a déclaré que Ghibli « a déclenché un vent nouveau sur les films d'animation au cours des quatre dernières décennies « depuis sa création en 1985.

Le studio « a réalisé ce qui semblait être un exploit impossible : produire de manière indépendante de purs chefs-d’œuvre et conquérir le marché de masse «, indique le communiqué.


L'art est une "traduction des sentiments", affirme un artiste saoudien de 16 ans

Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)
Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)
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  • Jawad Al-Omair s'est imposé comme peintre, s'inspirant de la beauté et de la douleur qui l'entourent
  • Dans une œuvre récente, Al-Omair a peint un grand autoportrait inspiré par le style de John Singer Sargent, un artiste américain réputé pour ses portraits peints à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

RIYADH : Pendant que ses camarades de classe participaient à des activités sportives, l'artiste saoudien Jawad Al-Omair rêvait de la prochaine fois où il prendrait un pinceau ou un crayon pour dessiner à nouveau.

Il a expliqué à Arab News que le moment où il a découvert ses talents d'artiste, il n'était qu'en troisième année primaire.

Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie
Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie

"Tous les enfants allaient jouer. Je me retrouvais toujours à ouvrir mon cahier et à dessiner. Je me souviens d'un jour où j'ai dessiné quelque chose à l'école et, en rentrant, je l'ai montré à tout le monde. Je me suis dit que je devrais faire ça plus souvent."

Il utilise la peinture acrylique pour représenter ses idées vives sur la toile.

"Pour chaque peinture que je réalise, j'ai généralement une vision de la palette de couleurs et de la composition, et surtout du message et du sentiment que j'essaie de faire passer à travers le tableau".

Le jeune artiste considère la couleur comme un arsenal permettant de communiquer des émotions dans ses œuvres. "Si je voulais peindre quelque chose qui transmette le sentiment d'être perdu, j'utiliserais généralement des couleurs froides comme les gris et les bleus.

M. Al-Omair a déclaré qu'il avait remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art.

Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)
Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)

"Dana Almasoud est l'une de mes meilleures amies qui m'a beaucoup aidé. Il y a trois ans, j'étais un artiste complètement différent. J'étais incapable de dessiner de petits portraits, mais elle m'a appris à le faire. Je ne peux pas imaginer ce que serait ma vie si je ne les avais pas rencontrées", a-t-il déclaré.

Dans une œuvre récente, Al-Omair a peint un grand autoportrait inspiré par le style de John Singer Sargent, un artiste américain réputé pour ses portraits peints à la fin du 19e et au début du 20e siècle.

Il décrit Sargent comme l'un de ses artistes préférés. "Si vous voyez son autoportrait, il est similaire au mien. J'ai regardé ses œuvres pendant que je peignais afin de capturer la même atmosphère.

Il a fallu environ 12 heures à Al-Omair pour réaliser son autoportrait, qui met en valeur ses traits proéminents.

Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)
Jawad Al-Omair a déclaré avoir remarqué un changement radical dans ses capacités artistiques après avoir été présenté à un groupe d'artistes locaux qui lui ont enseigné des techniques de peinture à appliquer dans ses œuvres d'art. (Fournie)

"On me fait souvent des commentaires sur mon nez, alors je l'ai peint au centre. Je voulais immortaliser mon moi de 16 ans, car qui sait à quoi je ressemblerai dans cinq ans ?

Le jeune artiste souhaite transformer toutes sortes d'expériences - même celles d'amis ou de membres de la famille - en œuvres d'art.

"Comment serait la vie si nous n'avions pas de musique ou de belles choses à regarder ? Quand on pense à un artiste, on imagine généralement quelqu'un avec un pinceau, mais c'est bien plus que cela.

"L'art consiste à traduire des sentiments avec une certaine habileté. Le cinéma a beaucoup appris à l'humanité parce qu'il permet d'en savoir plus sur les gens. L'écriture, les chansons et la musique sont des choses émotionnelles que nous partageons. L'art est l'une des parties les plus importantes de la vie. Chacun possède un côté artistique qu'il n'a peut-être pas encore découvert", a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


A Milan, les icônes du design italien retrouvent leur splendeur d'antan

Des visiteurs regardent le canapé "La Bocca" (La Bouche) présenté par Gufram, au Palazzo Litta dans le cadre de l'événement Fuorisalone 2024, à la veille de la Semaine du design de Milan, à Milan, le 15 avril 2024. (Photo Gabriel Bouys AFP)
Des visiteurs regardent le canapé "La Bocca" (La Bouche) présenté par Gufram, au Palazzo Litta dans le cadre de l'événement Fuorisalone 2024, à la veille de la Semaine du design de Milan, à Milan, le 15 avril 2024. (Photo Gabriel Bouys AFP)
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  • «Pour Ponti, le mobilier avait sa dignité comme s'il s'agissait d'une sculpture, il avait sa propre vie et était libre, telle une œuvre d'art», dit M. Licitra, 71 ans, qui gère avec passion et minutie les archives de son illustre ancêtre
  • Dans un tout autre registre, le Groupe Memphis, mouvement éphémère du «design radical» et anticonformiste créé en 1981 par Ettore Sottsass, a refait surface

MILAN, Italie : Ancrées dans l'imaginaire collectif, les icônes créées par les grands maîtres du design italien comme Gio Ponti, Ettore Sottsass ou Mario Bellini ont retrouvé une nouvelle vie, grâce aux rééditions de ces meubles vintage omniprésentes au Salon du meuble de Milan.

Salvatore Licitra, petit-fils de Gio Ponti (1891-1979), fait glisser sa main délicatement sur le canapé en cuir vert, baptisé Due Foglie (Deux Feuilles) en raison de sa forme incurvée et douce, qui a été conçu en 1957 par le célèbre designer et revisité par le groupe Molteni.

Un peu plus loin, sur le même stand, il retrouve avec émotion un autre de ses chefs-d'oeuvre, le fauteuil Continuum de 1963 dont la structure est façonnée dans une ligne continue en canne de rotin. Un meuble qui lui rappelle son enfance, car il trônait à l'entrée du studio de son grand-père à Milan.

«Je suis content que l'on redécouvre un patrimoine qui n'était pas très connu car à l'époque il n'y avait pas de réseau de distribution. Maintenant, ces meubles tombés dans l'oubli existent à nouveau, ont un nom, une histoire», confie Salvatore Licitra.

«Pour Ponti, le mobilier avait sa dignité comme s'il s'agissait d'une sculpture, il avait sa propre vie et était libre, telle une œuvre d'art», dit M. Licitra, 71 ans, qui gère avec passion et minutie les archives de son illustre ancêtre.

Suscitant un grand intérêt dans le monde, les oeuvres de Gio Ponti, qui cherchait à la fois «la fonctionnalité et la beauté», sont très appréciées des Japonais qui «me demandent toujours où se trouve sa tombe pour pouvoir la visiter», assure son héritier.

- Objets culte de Memphis -

Dans un tout autre registre, le Groupe Memphis, mouvement éphémère du «design radical» et anticonformiste créé en 1981 par Ettore Sottsass, a refait surface. Dissous peu après le départ de son fondateur en 1985, il a cassé les codes bourgeois de l'époque avec des objets pop frôlant le kitsch et des formes géométriques.

«Le monde vit un moment de grisaille et de guerres, et les gens cherchent donc à se rasséréner en achetant des produits qui les égaient», explique Charley Vezza, PDG de la société Italian Radical Design, qui regroupe les marques Memphis Milano, Gufram et Meritalia.

«Personne n'a jamais jeté un meuble de Memphis, il a une certaine valeur, c'est un objet culte qu'on revend aux enchères», assure ce jeune entrepreneur âgé de 37 ans.

La mythique bibliothèque Carlton d'Ettore Sottsass, une pièce de collection surréaliste aux allures de totem créée en 1981 qui rejette tout concept de fonctionnalité, vaut ainsi plus de 15.000 euros.

Gufram a réédité à son tour une série limitée de Cactus, portemanteau vert et ludique inventé en 1972 par Guido Drocco et Franco Mello, en violet, bleu et rouge.

Et Meritalia a relancé la production des oeuvres du designer visionnaire Gaetano Pesce décédé début avril à 84 ans. Parmi elles, son canapé ludique et modulable La Michetta de 2005, inspiré de ces petits pains soufflés milanais.

- Une histoire à raconter -

«Les rééditions apportent un certain réconfort» aux acheteurs, «psychologique par le lien avec les racines du passé, mais aussi par la valeur économique qu'elles acquièrent au fil du temps», commente Maria Porro, présidente du Salone del Mobile.

Les murs du stand de Tacchini sont tapissés de photos des maestros du design et de leurs oeuvres, assorties de notes retraçant leur histoire. Fille du fondateur de l'entreprise familiale et son PDG, Giusi Tacchini ne cache pas sa passion pour ces icônes.

«Nous recherchons des pièces du passé qui ont une histoire à raconter. Il ne s'agit pas toujours de créateurs célèbres, mais aussi de designers inconnus ou peu connus», raconte-t-elle.

«Ce sont des produits qui ne suivent pas les modes du moment, des grands classiques que l'on aime aujourd'hui et qui seront encore beaux dans dix, vingt ou cinquante ans», s'émerveille-t-elle.

Le canapé Le Mura (Les murs), créé en 1972 par le designer renommé Mario Bellini, 89 ans, a été ainsi réédité en 2022, en utilisant de nouveaux matériaux et revêtements, tout en respectant l'original.

«Le Mura a été choisi pour ses lignes pures et son caractère», explique Giusi Tacchini. «C'est un mélange parfait d'intemporalité et de sensualité qui, pour nous, fait le succès d'un produit».