Michel Zoghzoghi : La beauté brute de la nature ... pour soutenir les patients cancéreux

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Publié le Mercredi 13 avril 2022

Michel Zoghzoghi : La beauté brute de la nature ... pour soutenir les patients cancéreux

  • Michel Zoghzoghi parcourt le monde depuis plus de quinze ans afin d’immortaliser ce que la planète a (encore) de merveilleux à offrir
  • Sa dernière exposition a lieu à la galerie Dar el-Nimr, à Beyrouth, jusqu’au 16 avril 2022

BEYROUTH: Des crépuscules envoûtants de l’Afrique aux tigres de l'Inde, des ours polaires de l'Arctique aux requins blancs de l’océan Austral, rares sont les animaux qui ont échappé à son œil de lynx. Michel Zoghzoghi parcourt le monde depuis plus de quinze ans afin d’immortaliser ce que la planète a (encore) de merveilleux à offrir. Il attire notre attention sur la beauté des espèces menacées. Dès l’annonce de ses expositions – qui ont lieu au Liban, en France, au Royaume-Uni et aux Émirats arabes unis –, les visiteurs se précipitent, enthousiastes, avides de découvrir d’autres «nations» que celles qu’ils connaissent.

Le photographe les invite à effectuer «un voyage à travers des royaumes menacés», comme l’indique le titre (Other nations: A Journey Through Threatened Kingdoms) de sa dernière exposition, qui a lieu à la galerie Dar el-Nimr, à Beyrouth, jusqu’au 16 avril 2022. L’événement porte un double message, car il a également pour but de collecter des fonds au profit du Cancer Support Fund de l'hôpital américain de Beyrouth pour aider les malades du cancer au Liban.

michel zoghzoghi
La beauté brute de la nature, dans le viseur de Michel Zoghzoghi. (Photo fournie).

D’emblée, le visiteur est projeté dans la nature dans son état le plus brut; visuellement, tout n’est que beauté et harmonie. Le but de ce photographe animalier est clair: nous montrer l'équilibre parfait de la nature pour nous faire comprendre ce que nous sommes en train de perdre. Magnificence et vulnérabilité semblent être les clés de cette exposition.

«Je veux montrer combien les animaux prédateurs sont beaux et combien la nature dans laquelle ils vivent est extraordinaire. Mais mon but est aussi d’alerter sur le fait que toutes les espèces représentées ici sont en voie de disparition et que beaucoup sont au bord de l'extinction. J’aimerais que tous ceux qui regardent ces images ressentent le besoin de faire quelque chose à ce sujet», confie Michel Zoghzoghi à Arab News en français. «Aujourd’hui le développement incontrôlé des civilisations modernes a tout remis en question. L'homme est devenu le prédateur alpha, mais, contrairement aux autres prédateurs, il ne conserve pas l'équilibre: il le menace», ajoute-t-il.

michel zoghzoghi
Le photographe patiente pendant de longues heures au plus près des animaux. (Photo fournie)

Le titre de l’exposition s’inspire d’un texte de Henry Beston (1888-1968) un écrivain américain qui, après avoir aperçu dans le ciel le spectacle mystérieux d’un vol d’oiseaux synchronisé qui formait une constellation spontanée, s’est émerveillé de cette construction sans guide. Il écrit dans son livre The Outermost HouseLa Maison au bout du monde»): «Ils ne sont pas nos frères de lait, ils ne sont pas nos subordonnés; ce sont d'autres nations, prises avec nous dans le filet de la vie et du temps, compagnons de la splendeur et de la fatigue de la Terre.» Des mots qui résonnent depuis dans le travail de l’artiste.

michel zoghzoghi
Le titre de l’exposition s’inspire d’un texte de Henry Beston (1888-1968) un écrivain américain qui, après avoir aperçu dans le ciel le spectacle mystérieux d’un vol d’oiseaux synchronisé qui formait une constellation spontanée, s’est émerveillé de cette construction sans guide. (Photo fournie).

«Cette exposition rassemble des photos prises pendant les douze dernières années. J’ai sillonné le Kenya, la Namibie, l’Afrique du Sud, le nord de la Norvège, les États-Unis, le Canada, Dubaï et le Brésil», précise Michel Zoghzoghi.

«Certes, les missions ne sont pas faciles», explique le photographe, qui doit passer de longues heures caché en attendant l’apparition d’un animal. Parfois, d’ailleurs, ces derniers ne sont pas au rendez-vous malgré sa préparation minutieuse. «Il m’est déjà arrivé de voyager sans réussir à photographier l’animal pour lequel je suis venu. Je me suis rendu à la frontière du Pakistan et de l’Inde pour immortaliser la panthère des neiges et je n’y suis pas parvenu. Je me souviens également d’avoir fait un voyage en Afrique du Sud pour voir des requins, et… zéro photo.»

michel zoghzoghi
«Cette exposition rassemble des photos prises pendant les douze dernières années», explique l’artiste. (Photo fournie).

Ses prochaines destinations? «Le Kenya, l’Amazonie, le nord du Canada et la frontière de l’Inde et du Pakistan, où je repars à la recherche de cette panthère des neiges que je ne désespère pas de trouver.» Et, pour ceux qui n’ont pas l’occasion de découvrir l’exposition, «un ouvrage est en cours d’élaboration», précise l’artiste.


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com