«Informe», une traversée au confluent de la photographie et de l’expérimentation

Fouzia Marouf et Zouhir Ibn el-Farouk. Photo fournie.
Fouzia Marouf et Zouhir Ibn el-Farouk. Photo fournie.
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Publié le Vendredi 15 avril 2022

«Informe», une traversée au confluent de la photographie et de l’expérimentation

  • «Informe est en parfaite adéquation avec l’élan et la vitalité de la scène africaine contemporaine qui irrigue actuellement la profession»
  • «Le travail de Zouhir Ibn el-Farouk transcende les frontières et les territoires»

CASABLANCA: Curieuse, tenace, journaliste depuis près de quinze ans à travers le monde arabe, Fouzia Marouf dissèque les phénomènes sociétaux et analyse les tendances culturelles. Curatrice et spécialiste de la scène africaine contemporaine, partageant un même goût pour la photographie et la couleur que Zouhir Ibn el-Farouk, photographe expérimental, elle a agencé Informe, une exposition solo présentée jusqu’au 8 mai à Bois-Colombes. Itinérante, panafricaine, cette exposition fera ensuite halte à la galerie Shart à Casablanca, du 26 mai au 25 juin.

Vous êtes curatrice de l’exposition Informe de Zouhir Ibn el-Farouk, présentée jusqu’au 8 mai à Paris et consacrée à la photographie expérimentale. Il s’agit d’une exposition itinérante. Quelle en est la particularité?
Informe est une traversée au confluent de la photographie et de l’expérimentation, ce qui mène son point d’orgue vers l’abstraction. À la croisée de la matière et des espaces, elle s’inscrit dans un entre-deux, à l’image de l’artiste qui vit et travaille entre la France et le Maroc. De plus, comme vous l’avez indiqué, cette exposition est itinérante. L’idée a germé de concert, entre l’artiste, la ville de Bois-Colombes (Grand Paris) et la galerie Shart à Casablanca. Lancée et présentée dans la salle Jean-Renoir jusqu’au 8 mai prochain, elle est aussi voyageuse, panafricaine, puisqu’elle fera ensuite halte dans la métropole casablancaise. De fait, elle s’inscrit dans un dialogue pluriel et riche. En tant que curatrice, j’aime particulièrement le fait que ce soit le Nord qui aille vers le Sud, en inversant la tendance et le rêve Sud-Nord. Dès lors, Informe est en parfaite adéquation avec l’élan et la vitalité de la scène africaine contemporaine qui irrigue actuellement la profession, la critique et les collectionneurs sous toutes les latitudes, les artistes du continent œuvrant activement pour un art libre, assumé et une Afrique unie et multiple.

 

Bio express

Basée à Paris, journaliste depuis quinze ans à travers le monde arabo-africain, Fouzia Marouf dissèque les phénomènes sociétaux et analyse les tendances culturelles. Passionnée par l'humain, elle a travaillé au cœur de trois zones: l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. Elle a mené des enquêtes et réalisé des reportages consacrés à la condition féminine pour Afrique magazine, Le Monde Afrique, TV5 Monde, L'Obs à Paris; pour Elle Oriental à Beyrouth et pour Telquel à Casablanca. Rédactrice en chef print et web, elle a lancé les magazines culturels gratuits Metropolis à Casablanca et Life is Morocco dans la cité ocre. Elle a suivi une formation de curatrice en art contemporain à l'Atelier de l'Observatoire, Art et Recherche dans la métropole casablancaise.

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Fouzia Marouf. Photo fournie.

 

Comment Zouhir Ibn el-Farouk a-t-il abordé ce médium?
L’artiste Zouhir Ibn el-Farouk est à la fois un chercheur et un passeur. Depuis près de vingt ans, il sonde, ravive et triture les limites de la matière et du photographique. Il structure leurs compositions. Ses travaux, nés de l’improbable et de l’interruption de la vie, bousculent les codes et l’inconscient à travers une nouvelle esthétique. Il pose au fil d’un processus créatif et fécond, incessant, de nouvelles mises en perspectives. Comme en écho à Michel Poivert (historien de la photographie et commissaire d’exposition français), il nous rappelle que la photo expérimentale incarne un référent novateur et plastique: «(...) l’expérimentation est la condition de l’existence de la photographie. Elle est au cœur de l’invention des procédés. Mais elle est également au centre des travaux de l’avant-garde. La notion d’expérimentation se retrouve donc aussi bien du côté du progrès des techniques que celui d’une esthétique indifférente aux règles du bon usage.» (Le Prima du photographique, photographie expérimentale et abstraite 1945-1985.)
À ce titre, Ibn el-Farouk convoque d’autres éléments plastiques, il féconde d’autres référents et imaginaires en imprimant une nouvelle dimension à son œuvre. Il transcende les frontières et les territoires. Le travail du photographe expérimental, sensible, s’ancre dans l’imprévisible et l’inattendu de l’exploration, dans des pensées et des émotions, des images et des couleurs originelles. De plus, c’est un artiste très proactif, doté d’une vraie écoute et inscrit dans l’échange. Œuvrer à ses côtés est une aventure tant artistique qu’humaine!

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Fouzia Marouf et Zouhir Ibn el-Farouk. Photo fournie.

Comment décririez-vous Informe en tant que curatrice?
Elle m’inspire une expérience sensorielle. Cette exposition solo instille un dialogue charnel entre les moyens et les grands formats. Informe se déploie, au rythme d’une recherche obstinée en quête d’une pulsation au-delà d’une trace. Des reliefs, des couches. La ligne de couleur inaugurale jaillit pour dire l’insondable, l’impalpable, l’intangible du photographique. Alchimiste, l’artiste tisse les fils d’un nouveau récit. Un espace s’ouvre pour explorer le jeu, le hasard, les similitudes plastiques tangibles. Qu’est-ce qui loge dans notre regard et l’informe? Informe interroge et questionne notre perception. Le jeu des mondes plastiques se poursuit, lieu de la réflexion de l’esprit. Le jeu des ressemblances esthétiques façonne un langage technique. Des textures, des couleurs tour à tour pastel et aux tonalités vives, pop, s’entremêlent sur la matière, forment une multiplicité de strates, de lignes sinueuses. Informe déploie tous les possibles du mouvement. Et, je l’espère, parlera au plus grand nombre. En tant que curatrice, je souhaite raconter une histoire sensible, susceptible d’être réceptive à tous les publics. En ces temps de turbulence, je pense à ces mots du peintre algérien, Mohamed Aksouh: «Lorsque ma mère regardait mes toiles, elle me disait: “Celle-ci est triste, celle-là est en colère”.» Pour ce qui a trait à la narration d’Informe, il s’agit d’une série heureuse, joyeuse, traversée par une évidente sensibilité à la couleur. J’aime la lumière qui en émane: j’y vois le rouge ardent de Mark Rothko, le jaune éclatant de Monique Frydman, le noir énigmatique de Malevitch qui se déroulent dans la continuité de sa production.

expo Informe
Exposition Informe. Photo fournie.

Quelles autres expositions vous ont marquées récemment?
Algérie mon amour – Artistes de la fraternité algérienne 1953-2021, consacrée à trois générations d’artistes algériens au fil de trente-huit œuvres de dix-huit artistes au musée de l’Institut du monde arabe (IMA). Cette exposition présente le travail de peintres, de sculpteurs et de graveurs. Parmi eux, on découvre ou redécouvre; les travaux de Baya, femme sculpteur et peintre autodidacte qui a notamment inspiré Picasso; le geste obstiné, poétique et d’une rare force des compositions abstraites de Mohamed Aksouh qui incarne la génération de 1930, au cœur de cette exposition collective, et plus largement, la génération des fondateurs de la peinture algérienne moderne. Je citerai également une œuvre d’une intemporalité criante, Femmes d’Alger d’après Delacroix, 1962, signée par Souhila Bel Bahar, oscillant entre le figuratif et l’abstrait et qui met au jour la femme sublimée par des touches colorées.

expo Informe
Exposition Informe. Photo fournie.


Plus proches de nous, les travaux de Halida Boughriet, Rachid Koraïchi, Zoulikha Bouabdellah ou encore El Meya avec une œuvre particulièrement pertinente, Le Cheval blanc, 2021. J’ai également été frappée par l’exposition Omaggio à Mario Giacomelli, qui a ravivé l’art de ce photographe avant-gardiste, premier Italien exposé au Moma. À travers quarante œuvres, dont Io non ho mani che mi accarezzino, 1971-1973, photo d’une forte humanité et tolérance, telle une métaphore du monde ou encore, Spoon river, 1972, qui révèle une vraie contemporanéité: le regard de Mario Giacomelli est définitivement transgénérationnel.


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com