Climat: Londres perturbée par une importante manifestation d'Extinction Rebellion

La police de la ville de Londres s'entretient avec des militants du groupe de protestation contre le changement climatique Extinction Rebellion (XR) alors qu'ils bloquent le pont de Blackfriars le 15 avril 2022. (Photo, AFP)
La police de la ville de Londres s'entretient avec des militants du groupe de protestation contre le changement climatique Extinction Rebellion (XR) alors qu'ils bloquent le pont de Blackfriars le 15 avril 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 16 avril 2022

Climat: Londres perturbée par une importante manifestation d'Extinction Rebellion

  • Le mouvement a mené depuis une semaine une série d'actions pour appeler à la fin des énergies fossiles
  • Six personnes ont été interpelées, selon la police

LONDRES : Une foule nombreuse a manifesté samedi à Londres à l'appel du mouvement écologiste Extinction Rebellion pour exiger l'arrêt immédiat des nouvelles infrastructures liées aux énergies fossiles et alerter sur l'urgence climatique, provoquant d'importantes perturbations.

Selon le compte Twitter du mouvement au Royaume-Uni, des "milliers" de manifestants "occupaient" dans l'après-midi le quartier de Marble Arch de la capitale britannique lors d'un sit-in, non loin de Hyde Park. Des manifestants se sont juchés et attachés sur le toit d'une limousine.

Evoquant d'"importantes perturbation du trafic" a police a quant à elle tweeté que des manifestants se sont "attachés à un véhicule arrêté au milieu de la chaussée", véhicule qui leur appartiendrait selon les forces de l'ordre.

Dans la matinée, c'est sur un camion citerne que des militants du groupe s'étaient installés, bloquant le véhicule dans une rue proche de Hyde Park.

Trois militants, dont Etienne Stott, champion olympique de slalom en canoë en 2012, sont montés sur la citerne aux couleurs du pétrolier Shell, déployant une bannière "End fossil filth" (Mettez fin à la crasse fossile), selon un communique d'Extinction Rebellion.

"J'ai conscience que mes actes causeront la colère de beaucoup de gens, mais je suis prêt à rendre des comptes", a déclaré Etienne Stott, cité dans le texte. "Mais notre gouvernement devrait lui aussi rendre des comptes pour ses décisions qui détruisent la capacité de notre planète à supporter la civilisation humaine", a-t-il ajouté.

Six personnes ont été interpelées, selon la police.

Le mouvement a mené depuis une semaine une série d'actions pour appeler à la fin des énergies fossiles, avec notamment un coup d'éclat vendredi dernier qui a conduit à la fermeture du célèbre Tower Bridge.

Ce vendredi, des militants ont bloqué quatre pont londoniens, après avoir mené des actions plus tôt dans la semaine dans les locaux de Shell ou du marché de l'assurance Lloyd's à Londres.

Une scientifique du mouvement, Emma Smart, qui avait entamé une grève de la faim après son maintien en détention à la suite d'une action au ministère de l'Energie dans la semaine a par ailleurs été libérée samedi, selon Extinction Rebellion.

Après plusieurs dépôts pétroliers ont vu leur accès perturbés par des militants du groupe Just Stop Oil ces derniers jours, plusieurs groupes, dont ExxonMobil, ont obtenu des injonctions destinées à empêcher ces actions, selon le gouvernement.

Sous la pression de la guerre en Ukraine et de l'inflation qui flambe, le gouvernement de Boris Johnson a présenté la semaine dernière une nouvelle stratégie sur la sécurité énergétique qui accélère le développement du nucléaire et des énergies renouvelables, mais aussi des énergies fossiles en mer du Nord, au grand dam des organisations écologistes. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.