Les Marocains parmi les premiers acheteurs étrangers de biens immobiliers en Espagne

Le chantier de construction du premier bâtiment construit avec des conteneurs maritimes est photographié à Barcelone le 28 août 2019 (Photo, AFP).
Le chantier de construction du premier bâtiment construit avec des conteneurs maritimes est photographié à Barcelone le 28 août 2019 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 25 avril 2022

Les Marocains parmi les premiers acheteurs étrangers de biens immobiliers en Espagne

  • les Marocains et les Roumains arrivent en tête des principaux acheteurs étrangers dans toutes les régions du pays, à l’exception de la région Galice
  • En janvier 2021, on recensait, selon l’Institut national des statistiques d’Espagne, près de 900 000 résidents marocains

CASABLANCA : Parmi les résidents étrangers en Espagne, les Marocains et les Roumains arrivent en tête des principaux acheteurs dans toutes les régions du pays, à l’exception de la Galice, près de valencienne, où la part d’acheteurs étrangers d’origine européenne, principalement, Allemands et Italiens est plus importante.
Le conseil général du notariat espagnol a publié son bulletin semestriel au titre du dernier semestre de l’année précédente.

Sans surprise, après une période de vache maigre dû à la pandémie, le nombre de logements achetés par les étrangers en Espagne a significativement augmenté. L’étude estime cette progression à hauteur de 42% en glissement annuel.

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Bilan semestriel du conseil général du notariat espagnol

Une histoire de proximité

L’intérêt des Marocains pour le marché immobilier espagnol se justifie, en plus de la proximité culturelle et géographique, par le fait que l’achat d’un bien immobilier espagnol permet aux étrangers d’obtenir un golden Visa, avec lequel, tout étranger, faisant l’acquisition d’un bien d’une valeur de plus de 500.000 euros, donne le droit de voyager sans contrainte sur l’ensemble du territoire de l’UE.

Contrairement au permis de séjour habituel, ce sésame ne nécessite pas de résider dans le pays 183 jours par an, un intérêt évident, encourageant de nombreux investisseurs souhaitant se déplacer sans restriction en Europe, à lorgner sur le marché de l’immobilier espagnol. 

En janvier 2021, on recensait, selon l’Institut national des statistiques d’Espagne, près de 900 000 résidents marocains, soit 1,8% de la population totale du pays. L’étroitesse du détroit, les similitudes culturelles, les liens historiques de colonisations mutuelles ne sont pas, non plus, étrangers à cette présence, en nombre, de résidents marocains chez le voisin castillan, faisant d’eux, la plus grande communauté d’expatriés en Espagne. 
 

En bref

Si, habituellement, les prix augmentent de 6 à 7% par an, à l’instar de ce que l’on a pu constater au Maroc durant la pandémie, les prix ont eu tendance à stagner, à l’exception des zones urbaines qui ont enregistré une hausse timide.

Un historique passé au crible par le fisc

En 2020, les Marocains ont acquis 3.000 biens immobiliers en Espagne. Sur un total de 63 000 achat comptabilisé, et ce toute nationalité confondue, 5162 transactions ont été recensées selon l’institut national des statistiques d’Espagne, avoisinant le record, pour les raisons évoquées dans cet article, du niveau atteint au premier semestre 2021 où le nombre d’opérations est estimé à 5 168.

Un constat qu’il s’agit toutefois de nuancer : bien qu'ils soient premiers en termes de nombre de transactions, les Marocains, parmi les autres nationalités étrangères, ont payé le prix moyen le plus bas au mètre carré, soit 668 euros. Selon le même paramètre, les Roumains arrivent en deuxième position, avec une moyenne de 990 euros le mètre carré, les Equatoriens- seuls hispanophones du peloton de tête, avec 1087 euros le mètre carré, bien en deça de la moyenne nationale estimée à plus du double, soit 2000 euros le mètre carré.

Notons enfin que les villes les plus populaires en terme d’acquisition pour les étrangers, toute nationalité confondue, au cours du dernier trimestre de l’année précédente, ont été Madrid, Barcelone, Malaga et Valence.
 


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com