Législatives/PS: critiqué sur un éventuel accord avec LFI, Faure répond à ses opposants: «partez»

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. (AFP)
Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 27 avril 2022

Législatives/PS: critiqué sur un éventuel accord avec LFI, Faure répond à ses opposants: «partez»

  • Envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle, est un tournant majeur pour le PS, qui s'est souvent opposé à LFI
  • Dans une lettre publiée mardi, la chef du courant minoritaire, Hélène Geoffroy, a estimé que «ce n’est pas une négociation ou un accord qui est proposé» par LFI, «c’est une reddition»

PARIS: Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent "qu'il n'y a plus rien à faire" à partir, a-t-on appris de plusieurs sources.  


"Si vous pensez que le PS est mort, qu’il n’y a plus rien à faire, que vous n’appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera", a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.


Olivier Faure a été critiqué par des membres du courant minoritaire, opposés à l'adoption, la semaine dernière par le Conseil national (sorte du parlement du parti), d'une résolution proposant de discuter avec les forces de gauche, dont La France insoumise, pour un accord aux législatives.     


Envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête de la gauche au premier tour de la présidentielle (22% des voix), est un tournant majeur pour le PS, qui s'est souvent opposé à LFI. Mais avec 1,7% des voix à la présidentielle, le PS est en grande difficulté pour les législatives.

«Reddition»
"Face aux critiques sans alternative proposée et alors que la minorité tentait de rejouer le match du précédent conseil national", Olivier Faure a déclaré: "Ne pas proposer, toujours critiquer. Ce n’est pas une politique", a indiqué l'entourage du Premier secrétaire.


Il a aussi dénoncé la "facilité" de ses opposants "à critiquer la perspective d’accord avec la gauche", et pointé "l’absence de condamnation totale du départ de François Rebsamen", maire de Dijon, passé récemment dans le camp d'Emmanuel Macron, ni "des propos de Stéphane le Foll", maire du Mans, qui a récemment déclaré que le PS était "mort".  


Selon un membre du courant minoritaire, Olivier Faure "s'est énervé contre les questions de la minorité sur un éventuel accord" avec LFI, "comme un gamin pas content que sa position soit contestée".


"Il lui a été demandé sa stratégie de négociation, ses lignes rouges, ses objectifs électoraux. Des questions basiques d'une direction politique", selon cette source.


Un membre du courant majoritaire a précisé à l'AFP que "la minorité a passé le Bureau national à critiquer l'effacement du PS, la soumission à LFI" alors que les discussions avec le parti de Jean-Luc Mélenchon ne débutent que mercredi.


Dans une lettre publiée mardi, la chef du courant minoritaire, Hélène Geoffroy, a estimé que "ce n’est pas une négociation ou un accord qui est proposé" par LFI, "c’est une reddition". Elle a demandé que la stratégie d'Olivier Faure soit soumise "au vote des adhérents".


Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: «profonde inquiétude» de Macron qui promet d'agir pour «sa libération»

Short Url
  • La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin
  • Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française

PARIS: Emmanuel Macron a "appris avec une profonde inquiétude la condamnation en appel" à sept ans de prison du journaliste français Christophe Gleizes en Algérie, a déclaré jeudi l'Elysée.

"Il lui adresse ses pensées ainsi qu'à sa famille. Nous continuerons d'agir auprès des autorités algériennes pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais", a ajouté la présidence française.

La justice algérienne a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme" de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin.

Collaborateur des magazines français So Foot et Society, le journaliste de 36 ans s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger.

Ses proches, présents à l'audience, ont exprimé leur consternation, tout comme l'ONG Reporters sans frontières et la classe politique française.

Le ministre français de l'Intéreur Laurent Nuñez a affirmé jeudi que sa libération était "un élément majeur" des discussions en cours "entre Paris et Alger", relancées depuis la grâce présidentielle octroyée mi-novembre à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal par l'Algérie.

Emmanuel Macron s'était ensuite dit "disponible" pour échanger avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune si cela permet d'"obtenir des résultats" et d'"avancer" dans les relations tendues entre les deux pays, mais cet échange n'a pas encore eu lieu.

 

 

 

 


Lecornu annule ses rencontres avec CGT et CFDT pour se «consacrer» au budget de la Sécu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique. (AFP)
Short Url
  • Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année
  • A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues"

PARIS: Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annulé ses rencontres avec les syndicats CGT et CFDT prévus jeudi afin de "consacrer sa journée aux débats parlementaires" sur le budget de la Sécurité sociale, dont l'adoption est de plus en plus hypothétique.

"En l'état des discussions, le Premier ministre souhaite consacrer entièrement sa journée aux débats parlementaires sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale", a expliqué son entourage.

"Pour cette raison, les consultations avec les syndicats CGT et CFDT ainsi que le déjeuner avec les parlementaires sur l'énergie seront reportés", a-t-on précisé.

Sébastien Lecornu avait annoncé le 24 novembre un nouveau "changement de méthode" pour parvenir à l'adoption d'un budget avant la fin de l'année.

A cette fin, il devait recevoir l'ensemble des formations politiques, ainsi que les partenaires sociaux pour discuter de cinq thèmes vus comme des "priorités (...) absolues" : le déficit, la réforme de l’État, l'énergie, l'agriculture ainsi que la sécurité intérieure et extérieure, avec débats et votes possibles à la clé.

Les partis présents au gouvernement (centre et LR), le PS, les Écologistes, le PCF et le RN ont été reçus, ainsi que les représentants du Medef.

La rencontre avec Force ouvrière prévue mercredi avait déjà été reportée.

La discussion sur le budget de la Sécu devait se poursuivre jeudi mais son éventuelle adoption le 9 décembre reste très hypothétique dans la mesure où les groupes Horizons et LR menacent de voter contre ou de s'abstenir.


Un homme tué par balles près de Grenoble

Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police. (AFP)
Short Url
  • L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang
  • La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête

GRENOBLE: Un homme non identifié et porteur de deux impacts de balles a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi à Echirolles, en périphérie de Grenoble, a indiqué la police.

L'homme a été retrouvé par une passante, vers 02H00, gisant inanimé au sol dans une mare de sang, la mâchoire brisée, avec une trottinette à ses pieds. En arrêt cardio-respiratoire, il a été déclaré décédé sur place par le SAMU.

Deux impacts de balles dans son dos et dans sa mâchoire ont été relevés par la suite par le médecin légiste, selon même la source.

La Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS, ex-PJ) a été saisie de l'enquête.