Des dizaines de disparus dans l'effondrement d'un immeuble en Chine

Cette photographie aérienne prise le 29 avril 2022 montre des sauveteurs travaillant après l'effondrement d'un immeuble de six étages à Changsha, dans la province centrale du Hunan, en Chine. (AFP)
Cette photographie aérienne prise le 29 avril 2022 montre des sauveteurs travaillant après l'effondrement d'un immeuble de six étages à Changsha, dans la province centrale du Hunan, en Chine. (AFP)
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Publié le Dimanche 01 mai 2022

Des dizaines de disparus dans l'effondrement d'un immeuble en Chine

  • Le bâtiment de huit étages, qui abritait un hôtel, des appartements et un cinéma, s'est effondré vendredi après-midi dans la ville de Changsha
  • Ce type de catastrophe se produit assez fréquemment en Chine, en raison d'un mauvais respect des règles de sécurité et d'un certain laxisme des services censés veiller à leur bonne application

 

PEKIN: Des dizaines de personnes étaient coincées ou portées disparues samedi au lendemain de l'effondrement d'un immeuble dans le centre de la Chine, dont on ignore encore la cause.


Le bâtiment de huit étages, qui abritait un hôtel, des appartements et un cinéma, s'est effondré vendredi après-midi dans la ville de Changsha.


Au moins 18 personnes étaient prises au piège samedi en fin de journée, ont indiqué les autorités. 39 autres restaient par ailleurs injoignables, a déclaré le maire de Changsha, Zheng Jianxin, aux journalistes.


Aucun décès n'a été annoncé jusqu'à présent.


"La situation des personnes disparues fait l'objet d'une évaluation approfondie", a indiqué le maire, alors que des secouristes portant des casques de protection orange envahissaient les lieux.


Selon les autorités de la ville, cinq personnes ont été sauvées pendant la nuit de la structure effondrée.


Les sauveteurs tentaient de se frayer un chemin dans les décombres. Ils ont utilisé des scies circulaires pour dégager plusieurs survivants.


Les médias d'État ont montré des pompiers coupant à travers un enchevêtrement de métal et béton, tandis que les sauveteurs criaient pour tenter de communiquer avec les survivants.


Certains blessés ont été transportés sur des brancards dans une ruelle étroite, tandis que des chiens renifleurs passaient la zone au peigne fin pour trouver des signes de vie.


Les autorités n'ont pas encore donné d'explication à cette catastrophe.


La télévision d'Etat CCTV a néanmoins indiqué que "des locataires avaient apporté des modifications structurelles aux locaux à des degrés divers".

Enquête approfondie 
Le président Xi Jinping a ordonné une enquête approfondie sur la cause de l'effondrement et appelé à rechercher les victimes "à n'importe quel prix", ont rapporté les médias d'État.


Un haut responsable du Parti communiste a été dépêché sur les lieux, ce qui témoigne de la gravité de la catastrophe.


Le conseiller d'État Wang Yong, nommé par le gouvernement central, a été envoyé pour diriger une équipe chargée de "guider les opérations de sauvetage et d'intervention d'urgence", selon un communiqué officiel publié samedi.


Ce type de catastrophe se produit assez fréquemment en Chine, en raison d'un mauvais respect des règles de sécurité et d'un certain laxisme des services censés veiller à leur bonne application.


En janvier, une explosion déclenchée probablement par une fuite de gaz avait touché un immeuble dans la ville de Chongqing, située à quelque 1.700 kilomètres à l'ouest de Shanghai, faisant au moins 16 morts.


L'explosion d'une conduite de gaz dans un quartier résidentiel en juin 2021 avait fait 25 morts dans la province du Hubei (centre).


Le même mois, 18 personnes avaient été tuées lorsqu'un incendie s'était déclaré dans une école d'arts martiaux. Toutes les victimes étaient des élèves de l'internat, selon les médias d'Etat.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.