Le Japon décerne des distinctions impériales à 10 personnalités arabes éminentes

Les distinctions seront remises aux lauréats le 10 mai au Palais impérial de Tokyo. (Photo, AFP)
Les distinctions seront remises aux lauréats le 10 mai au Palais impérial de Tokyo. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 02 mai 2022

Le Japon décerne des distinctions impériales à 10 personnalités arabes éminentes

  • Le gouvernement japonais a honoré 10 personnalités arabes pour les féliciter de leurs contributions notables au renforcement des relations entre leur pays et le Japon
  • 4 034 citoyens japonais ont également été honorés, dont 1 962 du secteur privé et 453 femmes

TOKYO : Le gouvernement japonais a honoré 10 personnalités arabes éminentes en leur décernant des ordres impériaux et des médailles pour les féliciter de leurs contributions notables au renforcement des relations et à la promotion des amitiés entre leur pays et le Japon.

Originaires d'Oman, de Tunisie, d'Égypte, de Djibouti, de Mauritanie, de Jordanie, des EAU et du Liban, dix lauréats arabes figuraient parmi les 112 étrangers de 59 pays honorés lors de la cérémonie Spring Honors de cette année. 4 034 citoyens japonais ont également été honorés, dont 1 962 du secteur privé et 453 femmes.

D'après la liste des personnes honorées qu'Arab News Japan a reçue, deux Arabes, Yousuf ben Alawi, ancien ministre des Affaires étrangères d'Oman, et Mohammed Ghannouchi, ancien Premier ministre et ministre de la Coopération internationale et de l'Investissement étranger de Tunisie, ont reçu la plus haute distinction, le Grand Cordon de l'Ordre du Soleil Levant.

L'Ordre du Soleil Levant, étoile d'or et d'argent, a été décerné à Hicham Badr, ancien ambassadeur d'Égypte au Japon et ancien représentant permanent de l'Égypte auprès des Nations unies. La même médaille a été remise à Ibrahim Mahmoud Ibrahim ElAraby, président du Conseil des affaires égypto-japonaises (JBC), de la Fédération des chambres de commerce égyptiennes (FEDCOC) et de la Chambre de commerce du Caire.

Quant au président de la Fédération Internationale de Karaté Shotokan au Liban, Fadi Aoun, il a reçu l'Ordre du Soleil Levant, Rayons d'Argent pour avoir contribué à la promotion du karaté au Liban et des relations amicales entre le Japon et le Liban.

L'Ordre du Soleil Levant, étoile d'or et d'argent, a été remis à Hussein Hazzaa Majali, ancien ministre de l'Intérieur de Jordanie, et à Aliou Ibra Ba, ancien ambassadeur de Mauritanie au Japon.

En ce qui concerne les Émirats arabes unis, Yousef ben Omeir Al Muhairi, ancien directeur général de la compagnie pétrolière nationale d'Abu Dhabi, a reçu l'Ordre du Soleil levant, Rayons d'or avec un Ruban de Cou pour ses contributions dans le domaine de l'approvisionnement énergétique du Japon.

L'Ordre du Soleil Levant, Rayons d'Or avec Rosette, a été remis à Mohammed Mzoughi Sidi Bou Said de Tunisie pour les efforts qu'il a déployés en vue de promouvoir l'amitié entre le Japon et la Tunisie à travers le sport. Il est également président du Comité national paralympique tunisien.

Parmi les personnes honorées du Moyen-Orient, Seyyed Abbas Araghchi, ancien ambassadeur d'Iran au Japon et ancien vice-ministre des Affaires étrangères pour les affaires politiques, a reçu l'Ordre du Soleil Levant, étoile d'or et d'argent. Aziz Çengel, originaire de Turquie et membre du Conseil des affaires turco-japonais, a reçu l'Ordre du Soleil levant, Rayons d'or avec Rosette.

Parmi les dignitaires étrangers honorés figurait l'ancien ambassadeur des États-Unis au Japon, John Roos. Il a obtenu le Grand Cordon de l'Ordre du Soleil Levant.

Parmi les personnalités japonaises récompensées, Makiko Tanaka, 78 ans, première femme ministre des Affaires étrangères du Japon et fille de l'ancien Premier ministre Kakuei Tanaka, recevra le Grand Cordon de l'Ordre du Soleil Levant.

Selon le gouvernement, les distinctions seront remises aux lauréats au Palais impérial de Tokyo le 10 mai.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp (Arab News Japan)


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.