Le festival de musique Freaks of Nature à Riyad suscite un vif intérêt

Le festival a présenté un éventail d'artistes, dont le DJ anglais James Hype, le «roi du mashup» WeDamnz, originaire des Pays-Bas, ainsi qu’une solide gamme d'artistes, avec des images remarquables et des costumes flamboyants. (Photo, AN/Basheer Saleh)
Le festival a présenté un éventail d'artistes, dont le DJ anglais James Hype, le «roi du mashup» WeDamnz, originaire des Pays-Bas, ainsi qu’une solide gamme d'artistes, avec des images remarquables et des costumes flamboyants. (Photo, AN/Basheer Saleh)
Short Url
Publié le Dimanche 08 mai 2022

Le festival de musique Freaks of Nature à Riyad suscite un vif intérêt

  • L'événement vise à «promouvoir de nouveaux artistes, dynamiser les créateurs talentueux et faire évoluer la culture créative dans tout le pays»
  • Avec une scène principale intérieure et une zone extérieure animée, le festival a présenté un éventail d'artistes comprenant le DJ anglais James Hype

RIYAD: Plus de 2 000 personnes ont assisté ce week-end au festival de musique électronique Freaks of Nature (Les monstres de la nature), qui a illuminé le ciel nocturne de Riyad.

Le festival qui a duré deux jours, organisé par l'agence de création saoudienne Disrupt, comprenait deux scènes, une exposition d'art, une expérience de camping et un village de divertissement avec des magasins pop-up de nourriture et de vêtements.

Le festival s'est déroulé à Al-Ammariyah, à l'ouest de Riyad, et les billets étaient vendus sur le site Internet au prix de 700 riyals saoudiens (187 dollars américains) (1 dollars américains = 0,95 euro) pour une journée ou de 1 200 riyals saoudiens (320 dollars américains) pour le forfait week-end de fête qui comprenait l'accès au festival et aux zones de divertissement. L'expérience de camping permettait aux gens d'avoir accès à une tente prémontée dans la zone de camping Freakville.

Les organisateurs ont affirmé que l'objectif du festival était de «promouvoir de nouveaux artistes, dynamiser les créateurs talentueux et faire évoluer la culture créative à travers le pays». 

1
Le festival a présenté un éventail d'artistes, dont le DJ anglais James Hype, le «roi du mashup» WeDamnz, originaire des Pays-Bas, ainsi qu’une solide gamme d'artistes, avec des images remarquables et des costumes flamboyants. (Photo, AN/Basheer Saleh)

Avec une scène principale intérieure et une zone extérieure animée, le festival a présenté un éventail d'artistes comprenant le DJ anglais James Hype, le roi du mashup WeDamnz des Pays-Bas, ainsi qu'une solide gamme d'artistes locaux, avec des images remarquables et des costumes flamboyants.

«Ce fut un festival épique. C'était génial de voir tant de personnes créatives se rassembler pour découvrir tous les types de musique, l'exposition d'art et les pop-ups proposés. Cela montre ce qu'il est possible de faire pour la musique et le divertissement en Arabie saoudite, qui continue à se développer et à évoluer vers une industrie florissante où les talents ont la possibilité de briller», a indiqué Yazid Al-Hachim, responsable de l’innovation au sein du groupe Disrupt.

Les deux soirées ont présenté des décors de chaque groupe, répartis sur deux scènes. La scène principale a débuté avec une scène rassemblant Aziz.wav, Frozen et Rash, avant que Frozen et Rash ne combinent leurs talents pour une scène exclusive consécutive caractérisée par un mélange créatif de styles.

Cosmicat et Soul ont continué sur leur lancée en joignant leurs forces pour enchanter la foule avec un set rempli de constructions ambiantes menant à un drop intense. Le son de Yaz et ARX était le suivant, se déchaînant avec un set euphorique d'hymnes du festival.

WeDamnz a clôturé le spectacle avec un mixage exceptionnel, alternant entre les styles et les genres pour divertir la foule, avant un crescendo triomphant.

Yasir, ARX, Lesad, Mariam Arab, Dr. Shadow et Bigg3 se sont produits sur la scène inférieure tout au long de la nuit, avant qu'Igniter ne clôture le festival de manière triomphale avec son mélange de Tech et de Minimal House alterné sur les tables de mixage pour réaliser une fin fantastique.

«Tout le monde a donné le meilleur de lui-même et a offert un spectacle incroyable au public lors des deux soirées. Je tiens également à remercier James Hype et WeDamnz d'être venus, ainsi que MDL Beast pour son soutien continu. Nous attendons tous avec impatience le prochain événement», a ajouté Al-Hachim.

1
Le festival a présenté un éventail d'artistes, dont le DJ anglais James Hype, le «roi du mashup» WeDamnz, originaire des Pays-Bas, ainsi qu’une solide gamme d'artistes, avec des images remarquables et des costumes flamboyants. (Photo, AN/Basheer Saleh)

Le premier jour du festival a été interrompu par une panne de courant de trois heures.

«Au moment où nous allions commencer, une panne de courant a atteint toute la région et a coupé le courant électrique dans le site. Mais heureusement, nous avions préservé le son et les images dans un générateur auxiliaire qui a attiré la foule sur la piste de danse», a expliqué Al-Hachim.

Le festival a également réuni des artistes locaux pour une peinture murale en direct par Big50, qui a créé une immense fresque pendant le festival, ainsi que pour des installations artistiques par Euphoria. Riyadh String Art. Gaze by Leen, Miish Art et Aesthetic ont aussi été exposés pendant ces deux jours.

1
Le festival a présenté un éventail d'artistes, dont le DJ anglais James Hype, le «roi du mashup» WeDamnz, originaire des Pays-Bas, ainsi qu’une solide gamme d'artistes, avec des images remarquables et des costumes flamboyants. (Photo, AN/Basheer Saleh)

Dans le concept store pop-up, les marques de vêtements locales Forty7, Foshostore et Gleamsby ont fait la promotion des toutes dernières tenues de festival.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
Short Url
  • Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans
  • "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme"

LONDRES: La doyenne du monde, la Britannique Ethel Caterham, fête jeudi ses 116 ans, a annoncé la maison de retraite dans laquelle elle vit.

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans.

Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres.

"Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite.

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source.

Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain.

L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".

 


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Short Url
  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
Short Url
  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com