Législatives libanaises: le taux de participation des expatriés atteint près de 60%

Un expatrié libanais (à gauche) enregistre son vote à Paris, pour les élections législatives du Liban, le 8 mai 2022 (Photo, Reuters/Clotaire Achi).
Un expatrié libanais (à gauche) enregistre son vote à Paris, pour les élections législatives du Liban, le 8 mai 2022 (Photo, Reuters/Clotaire Achi).
Short Url
Publié le Mardi 10 mai 2022

Législatives libanaises: le taux de participation des expatriés atteint près de 60%

  • Les élections à l'étranger ont commencé vendredi en Iran et ont pris fin lundi à l'aube dans le dernier bureau de vote de la côte ouest des États-Unis
  • Les bulletins de vote de l'étranger seront envoyés à Beyrouth pour y être comptés après la fermeture des bureaux de vote, dimanche, à l'issue du scrutin national

BEYROUTH: Lundi, des responsables ont affirmé que le taux de participation de la diaspora libanaise aux élections législatives du 15 mai avait atteint près de 60%.
Selon le ministère des Affaires étrangères, entre 128 000 et 130 000 expatriés libanais sur les 225 000 électeurs inscrits ont participé au vote.
En 2018, le pourcentage d'électeurs expatriés s'élevait à près de 56 %. Près de 46 000 des 82 000 électeurs inscrits avaient voté.
D'après des observateurs du processus électoral, la participation des expatriés «n'a pas été à la hauteur des attentes, parce que les personnes qui se sont inscrites à l'étranger avaient l'intention de voter, mais il semble que beaucoup d'entre elles ne l'ont plus fait.»
Les élections à l'étranger ont commencé vendredi en Iran et ont pris fin lundi à l'aube dans le dernier bureau de vote de la côte ouest des États-Unis.
Le taux de participation le plus élevé a été enregistré en Syrie (84%), tandis que le plus faible a été observé en Irak.
«Ce pourcentage du cycle électoral est bon», pense Hadi Hachem, directeur des affaires des expatriés au ministère.
Il a décrit le processus électoral à l'étranger – le deuxième en son genre après les élections de 2018 – comme «la plus grande opération logistique de l'histoire moderne du Liban, impliquant 58 pays, 205 méga-centres, 598 bureaux de vote, plus de 2 000 employés et 250 diplomates qui ont travaillé jour et nuit sans arrêt.»

De jeunes Libanais participent à un rassemblement dans la banlieue sud de Beyrouth, le 9 mai 2022 (Photo, Ibrahim Amro/AFP).


Les bulletins de vote de l'étranger seront envoyés à Beyrouth pour y être comptés après la fermeture des bureaux de vote, dimanche, à l'issue du scrutin national.
128 députés seront choisis dans le cadre du processus électoral, et le pourcentage du scrutin à l'étranger place les candidats devant une semaine difficile consacrée à la mobilisation de leurs partisans en prévision des élections de dimanche.
Les urnes provenant de l'étranger – à l'exception de l'urne russe – ont été envoyées lundi au ministère par voie aérienne (via DHL).
L'ambassadeur du Liban à Moscou, Chawki Bou Nassar, se chargera personnellement d’apporter l’urne russe à Beyrouth mardi à l'aube, la société DHL ne traitant pas avec la Russie.
Les urnes seront déposées à la Banque centrale pour être triées dans la nuit du dimanche au lundi.
Selon des informations préliminaires sur les listes électorales, le taux d'électeurs a atteint environ 70% aux EAU et en France, 59% en Allemagne, 75% en Grande-Bretagne, environ 50% en Amérique du Nord et près de 54 % en Australie.
Les observateurs s'attendent à une semaine mouvementée au Liban. Les employés de l'État seront appelés à voter jeudi, et le grand public dimanche.
Ceux qui participent au scrutin ont commencé à mesurer l'impact du vote des expatriés et à se demander si le taux de participation risque de bouleverser les équations et de produire des résultats inattendus.
Interrogé par Arab News, l'ancien député Salim Diab, responsable de la machine électorale de la liste «Beirut confronts» (Beyrouth fait face), a précisé que les machines électorales ne pouvaient pas saisir les tendances des électeurs à travers les urnes des expatriés.
«Ce que nous avons à présent, c'est le pourcentage et non pas le résultat du vote. Il est difficile d'y voir clair maintenant. Mais tout le monde semble vouloir susciter un changement.»
Selon Diab, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui a suspendu les activités politiques de son parti (le Courant du Futur), a donné à ses partisans la liberté de choisir la personne qu'ils jugent adéquate et leur a proposé plusieurs options à travers les listes électorales.
«Cependant, en suivant de près les tendances des électeurs à Beyrouth, nous constatons que la bataille se joue entre deux ou trois listes et qu'elle requiert de nombreux efforts d'ici dimanche prochain», poursuit-il.
15 000 employés des institutions officielles sont appelés à voter jeudi.
On ne sait pas encore à quel point la dégradation de leurs conditions de vie influencera leur choix. Il faudra prendre en considération l'effondrement de la valeur de leur salaire et à la détérioration de leur niveau de vie.
Toutefois, des milliers d'entre eux sont affiliés à des partis traditionnels ou encore sont employés par ces partis dans des institutions gouvernementales.
Selon l'Association libanaise pour les élections démocratiques (LADE), certains partis politiques auraient exercé des pressions sur les électeurs, ce qui a provoqué des conflits dans plusieurs endroits.
Le rapport de la LADE publié lundi résume les violations qui auraient été commises lors des élections des expatriés.
Parmi ceux qui ont commis des violations figurent «le mouvement Amal, le Hezbollah, le Courant patriotique libre (CPL), le parti des Forces libanaises (FL) et l'Association des projets de bienfaisance islamique.»
Le scrutin à l'étranger concernait surtout les listes des premier et deuxième districts de Beyrouth, du troisième district du nord et des districts du Chouf et d'Aley, que les observateurs considèrent comme étant favorables au changement et aux forces de l'opposition, malgré les tentatives des autorités de jouer les cartes partisanes et sectaires.
Cette polarisation apparaîtra mardi, lorsque le chef du Parlement, Nabih Berri, candidat à la tête d'une liste du mouvement Amal avec le Hezbollah dans le sud, prendra la parole.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a exhorté ses partisans dans le sud, la banlieue sud de Beyrouth et Baalbek-Hermel à soutenir le parti et ses alliés.
Il a affirmé que la bataille électorale était «fatidique pour la Résistance et ses armes face aux intérêts étrangers hostiles à l'axe de la Résistance au Liban et dans la région.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

Short Url
  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.

 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com