Electromin déploie cent bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le Royaume

Tony Mazzone, directeur de l’énergie et des infrastructures des véhicules électriques chez Electromin, lors de l’inauguration à Djeddah lundi. (Photo fournie).
Tony Mazzone, directeur de l’énergie et des infrastructures des véhicules électriques chez Electromin, lors de l’inauguration à Djeddah lundi. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 17 mai 2022

Electromin déploie cent bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le Royaume

  • 1,3 million de véhicules électriques devraient être vendus au cours des huit prochaines années
  • Electromin introduira bientôt des fonctionnalités et des mises à niveau supplémentaires dans son application pour s’aligner sur l’expansion future de sa proposition de valeur et le déploiement du réseau

DJEDDAH: Electromin, un fournisseur de solutions adaptées en matière de mobilité électrique, détenu à 100 % par Petromin, a annoncé le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques dans tout le Royaume.

Le réseau comprend cent sites à travers le Royaume, alimentés par une application mobile centrée sur le client, annoncent les responsables de la société lors d’une cérémonie à Riyad.

Il permettra aux conducteurs d’effectuer de longs trajets, tout en ayant un accès facile aux bornes de recharge électriques.

Le réseau de recharge d’Electromin offrira une gamme complète de services – des chargeurs AC pour les domiciles et les bureaux aux chargeurs DC rapides, en passant par les chargeurs DC ultrarapides qui répondent aux besoins de toutes les catégories de clients.

Selon un communiqué, les chargeurs installés lors de la phase 1 seront compatibles avec tous les véhicules homologués approuvés par l’Organisation saoudienne des normes, de la métrologie et de la qualité, en utilisant des connecteurs AC de type 2. La deuxième phase comprendra des chargeurs AC et DC supplémentaires d’une puissance maximale de 360 kilowatts (kW), permettant ainsi aux utilisateurs d’ajouter jusqu’à cent kilomètres en quatre minutes.

L’application affichera toutes les bornes de recharge dans les points de vente Petromin Express et Petromin AutoCare sélectionnés au début du mois de mai. Elle permettra aux clients de localiser le chargeur public le plus proche, de planifier leur itinéraire, de vérifier l’état du chargeur pour s’assurer qu’il est disponible et de contrôler entièrement le début et la fin de leur session de charge. L’application facilitera également les paiements et les réservations.

Tony Mazzone, directeur de l’énergie et des infrastructures des véhicules électriques chez Electromin, déclare: «Le déploiement de bornes de recharge à travers le Royaume constitue la première phase d’une importante stratégie nationale que nous mettrons en place d’ici à 2030 et au-delà de cette date.»

electromin
Les chargeurs installés lors de la phase 1 seront compatibles avec tous les véhicules homologués approuvés par l’Organisation saoudienne des normes, de la métrologie et de la qualité, en utilisant des connecteurs AC de type 2. (Fournie).

 

EN BREF

Les chargeurs installés lors de la phase 1 seront compatibles avec tous les véhicules homologués approuvés par l’Organisation saoudienne des normes, de la métrologie et de la qualité, en utilisant des connecteurs AC de type 2.

La deuxième phase comprendra des chargeurs AC et DC supplémentaires d’une puissance maximale de 360 kW, permettant ainsi aux utilisateurs d’ajouter jusqu’à cent kilomètres en quatre minutes.

Le réseau comprend cent sites à travers le Royaume alimentés par une application mobile centrée sur le client.

L’application affichera toutes les bornes de recharge dans les points de vente Petromin Express et Petromin AutoCare sélectionnés au début du mois de mai.

Il affirme que les solutions avancées d’Electromin contribueront au développement de «l’écosystème saoudien des véhicules électriques conformément aux priorités et aux engagements nationaux visant à atteindre l’objectif zéro émission nette d’ici à 2060. Par ailleurs, 30 % des véhicules à Riyad seront électriques d’ici à 2030.»

«Le développement de notre réseau national de bornes de recharge conduira à moins de pollution, plus de possibilités d’emploi et des voitures plus vertes pour mener à bien les investissements du Royaume dans l’énergie renouvelable.» - Tony Mazzone

«Des études indiquent que les ventes de véhicules électriques au sein du Royaume vont augmenter. On s’attend à ce qu’1,3 million de véhicules électriques soient vendus au cours des huit prochaines années. Le développement de notre réseau national de bornes de recharge conduira à moins de pollution, plus de possibilités d’emploi et des voitures plus vertes pour mener à bien les investissements du Royaume dans l’énergie renouvelable.»

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Electromin introduira bientôt des fonctionnalités et des mises à niveau supplémentaires dans son application pour s’aligner sur l’expansion future de sa proposition de valeur et le déploiement du réseau.(Fournie).

Graham Tunks, directeur commercial d’Electromin, ajoute: «Electromin est le premier fournisseur en Arabie saoudite à proposer une solution de recharge publique en utilisant des chargeurs réglementés par l’Organisation saoudienne des normes, de la métrologie et de la qualité, avec la pleine approbation des municipalités, permettant aux conducteurs de passer aux véhicules électriques en sachant qu’il existe un réseau complet sur lequel ils pourront compter.»

Electromin introduira bientôt des fonctionnalités et des mises à niveau supplémentaires dans son application pour s’aligner sur l’expansion future de sa proposition de valeur et le déploiement du réseau.

Les clients doivent télécharger l’application via Google Play ou Apple Store, enregistrer les références de leur carte de paiement et le service sera prêt à être utilisé. Un centre d’appels dédié guide les utilisateurs de véhicules électriques en cas d’erreurs techniques ou de pannes.

De plus, les clients peuvent désormais bénéficier de l’assistance du service de récupération mobile des véhicules électriques d’Electromin. La principale caractéristique de ce service est de régler les problèmes auxquels sont confrontés les clients dont les véhicules électriques sont à court de batterie pendant leur trajet. Le service de récupération est initialement limité à Riyad, Djeddah et Dammam.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Automobile: les équipementiers français pressent Bruxelles d'imposer un contenu local

 Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi. (AFP)
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  • Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe
  • Mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie"

PARIS: Trois des plus gros équipementiers automobiles français ont demandé à Bruxelles d'imposer l'obligation d'un contenu local dans les véhicules, lors des annonces attendues mardi sur la révision de l'interdiction de vendre des voitures neuves autres que tout électriques, selon une lettre consultée lundi.

Dans cette missive adressée à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et datée du 12 décembre, les dirigeants des équipementiers Valeo, Forvia et OPmobility demandent à la Commission "des mesures claires sur le contenu local lors des annonces du 16 décembre".

Les équipementiers européens "contribuent pour 75% à la valeur d'un véhicule et représentent 1,7 million d'emplois" en Europe, mais "les surcapacités mondiales, les importations subventionnées (par le pays exportateur, NDLR) et un déséquilibre commercial accru érodent les fondations de notre industrie", écrivent Christophe Périllat (Valeo), Martin Fisher (Forvia) et Félicie Burelle (OPmobility).

"Les perspectives actuelles indiquent que 350.000 emplois et 23% de la valeur ajoutée des automobiles dans l'UE sont en danger d'ici 2030 si des mesures fortes ne sont pas prises de manière urgente", ajoutent-ils.

Ces équipementiers soutiennent "la position des ministres français en faveur de +flexibilités ciblées+ dans la réglementation sur (les émissions de) CO2 si elle est assortie de conditions de critères de contenu local, dans l'intérêt des emplois, du savoir-faire dans l'automobile" et de "l'empreinte carbone" en Europe.

Les constructeurs automobiles européens et l'Allemagne notamment réclament depuis des semaines de nets assouplissements dans l'interdiction de vendre des voitures neuves thermiques ou hybrides prévue à partir de 2035.

Les annonces de la Commission sont attendues mardi après-midi.

La semaine dernière, plusieurs ministres français avaient envoyé une lettre aux commissaires européens pour dire qu'ils acceptaient des "flexibilités ciblées", à condition qu'elles s'accompagnent d'une règlementation incitative à la production en Europe.

"On est prêt à faire preuve de flexibilité", avait ensuite expliqué Roland Lescure, ministre français de l'Economie. "Si vous voulez vendre encore un peu de moteurs thermiques en 2035 très bien, mais il faut qu’ils soient faits en Europe", avec "au moins 75% de la valeur ajoutée faite en Europe", avait-il ajouté.


Espagne: amende de 64 millions d'euros contre Airbnb pour avoir publié des annonces de logements interdits

Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays. (AFP)
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  • L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation
  • "Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux"

MADRID: Le gouvernement espagnol a annoncé lundi avoir infligé une amende de 64 millions d'euros à la plateforme Airbnb pour avoir notamment publié des annonces de logements interdits, une infraction qualifiée de "grave", en pleine crise du logement dans le pays.

En Espagne, les plateformes de location de courte durée suscitent un vif débat, surtout dans les grandes villes touristiques, où de nombreux habitants leur reprochent de contribuer à la flambée des loyers.

L'amende qui vise Airbnb et atteint précisément 64.055.311 euros est "définitive", a précisé dans un communiqué le ministère de la Consommation, ajoutant que la plateforme basée aux Etats-Unis devait désormais "corriger les manquements constatés en supprimant les contenus illégaux".

"Des milliers de familles vivent dans la précarité à cause de la crise du logement, tandis que quelques-uns s'enrichissent grâce à des modèles économiques qui expulsent les gens de chez eux", a critiqué le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, cité dans le communiqué.

"Aucune entreprise en Espagne, aussi grande ou puissante soit-elle, n'est au-dessus des lois", a-t-il poursuivi.

L'Espagne a accueilli en 2024 un nombre record de 94 millions de visiteurs, ce qui en fait la deuxième destination touristique dans le monde derrière la France. Ce chiffre pourrait être battu cette année.

Mais si le tourisme est un moteur de l'économie, de nombreux Espagnols dénoncent la congestion des infrastructures, la disparition des commerces traditionnels, remplacés par des boutiques touristiques, et surtout la flambée des loyers, les propriétaires de logements se tournant vers la location touristique, y compris sur Airbnb, nettement plus rentable.

Face à cette poussée de colère, plusieurs régions et municipalités ont annoncé des mesures ces derniers mois, à l'image de la mairie de Barcelone (nord-est), qui a promis de ne pas renouveler les licences de quelque 10.000 appartements touristiques, qui expireront en novembre 2028.

 


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.