L’ambassadeur de Norvège au Royaume salue les relations entre les deux pays à l’occasion du Jour de la Constitution

L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, prononce un discours à l’occasion de la fête nationale. (SPA)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, prononce un discours à l’occasion de la fête nationale. (SPA)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, et le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz, coupent un gâteau à l’occasion de la fête nationale du pays scandinave. (Photo AN)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, et le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz, coupent un gâteau à l’occasion de la fête nationale du pays scandinave. (Photo AN)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, prononce un discours à l’occasion de la fête nationale. (Photo AN)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, prononce un discours à l’occasion de la fête nationale. (Photo AN)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, et le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz, coupent un gâteau à l’occasion de la fête nationale du pays scandinave. (Photo AN)
L’ambassadeur de Norvège, Thomas Lid Ball, et le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz, coupent un gâteau à l’occasion de la fête nationale du pays scandinave. (Photo AN)
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Publié le Mercredi 18 mai 2022

L’ambassadeur de Norvège au Royaume salue les relations entre les deux pays à l’occasion du Jour de la Constitution

  • L’envoyé norvégien s’est exprimé lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade de Norvège pour célébrer la fête nationale norvégienne
  • «Nos relations bilatérales se développent. La Norvège entretient d’excellentes relations avec le Royaume depuis leur officialisation en 1961», a déclaré Thomas Lid Ball

RIYAD: L’ambassadeur de Norvège en Arabie saoudite, Thomas Lid Ball, a salué les relations entre les deux pays à l’occasion de la fête nationale du pays scandinave. Selon lui, leurs liens de longue date ne feront que se renforcer dans les années à venir.

L’envoyé a tenu ces propos lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade de Norvège pour célébrer l’anniversaire de la Constitution de son pays. Plusieurs invités ont assisté à l’événement, notamment des représentants du gouvernement saoudien, des chefs d’entreprise et le maire de Riyad, le prince Faisal ben Abdelaziz, qui était présent au nom du gouverneur de Riyad, le prince Faisal ben Bandar.

«Nos relations bilatérales se développent. La Norvège entretient d’excellentes relations avec le Royaume depuis que celles-ci ont été officialisées en 1961», a déclaré le diplomate norvégien dans un discours. «À tous nos frères et sœurs saoudiens qui présents aujourd’hui, je voudrais dire que nous apprécions grandement nos relations bilatérales de longue date avec l’Arabie saoudite. En tant qu’ambassadeur de Norvège, j’aimerais faire progresser ces relations dans les années à venir.»

«La production de carburant est une dimension essentielle de l’engagement de la Norvège en Arabie saoudite et vice-versa. Ce que l’Arabie saoudite et la Norvège ont en commun, c’est que nous produisons du pétrole et du gaz. Bien sûr, la Norvège est un petit acteur par rapport à l’Arabie saoudite», a-t-il expliqué.  

«Nous avons également un engagement politique commun pour réduire les émissions et atteindre la neutralité carbone en rendant la production d’énergie plus verte, grâce aux nouvelles technologies», a-t-il précisé. «Par exemple, la capture et le stockage du carbone en investissant dans les énergies renouvelables et dans l’hydrogène, la protection de nos ressources halieutiques, la production de fruits de mer durables et le développement des industries maritimes en s’orientant vers les technologies vertes et la neutralité carbone dans tous les secteurs. Il n’y a pas de temps à perdre dans ce domaine. Nous devons redoubler d’efforts.»

«Les habitants du Moyen-Orient se sentent déjà touchés par le changement climatique. Je pense que la sensibilisation du public à cette question ne fera que croître, puisque cette région accueillera les deux prochains sommets sur le climat», a-t-il ajouté. L’ambassadeur a également souligné que les entreprises et les industries de nombreux secteurs avaient un rôle clé à jouer dans la mise en place des technologies, du savoir-faire et de la capacité de mise en œuvre nécessaires à la transition verte.

L’envoyé a noté que la Constitution norvégienne, qui date du 17 mai 1814, est l’une des plus anciennes du monde et que sa signature a marqué la naissance d’un pays souverain et démocratique moderne, jetant les bases d’un Parlement, du partage du pouvoir et des droits civils. «Cette année, malheureusement, notre fête nationale se déroule dans un contexte de guerre en Europe», a-t-il déploré. Des millions de civils innocents ont besoin de protection et d’aide pour sauver leur vie. Les vastes conséquences de la terrible attaque russe contre l’Ukraine sont ressenties dans le monde entier, notamment au Yémen et dans d’autres pays où de nombreuses personnes sont vulnérables à la hausse des prix».

«Il est rare qu’à l’occasion de notre Jour de la Constitution, il soit plus essentiel d’insister sur les droits de chaque nation souveraine à déterminer son propre avenir et de souligner l’importance cruciale du droit international et de la Charte des Nations unies», a-t-il encore indiqué. «En ce jour de fête nationale, nous rendons également hommage au royaume de Norvège, à notre famille royale», a-t-il conclu, avant de lire un courriel du roi et de la reine de Norvège transmettant un message de paix et d’harmonie ainsi que leurs meilleurs vœux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".


Liban: incursion israélienne dans un village frontalier, un employé municipal tué

Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
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  • En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BEYROUTH: Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien.

En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".

L'armée israélienne a confirmé avoir mené cette incursion, affirmant qu'elle intervenait dans le cadre de ses "activités visant à détruire une infrastructure terroriste" du Hezbollah.

Elle a ajouté que l'unité avait "repéré un suspect à l'intérieur du bâtiment" de la municipalité et ouvert le feu après avoir identifié "une menace directe" sur les soldats.

L'incident "fait l'objet d'une enquête", selon l'armée.

Dans un autre village frontalier, Adaissé, une unité israélienne a dynamité un bâtiment servant à abriter des cérémonies religieuses, selon l'Ani.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Mardi, le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Jeremy Laurence, a indiqué que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour qu'il livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU, s'est réuni mercredi dans la localité frontalière de Naqoura, qui abrite le quartier général des forces de l'ONU.

L'émissaire américaine Morgan Ortagus a déclaré au cours de la réunion que "l'armée libanaise doit à présent exécuter entièrement son plan" visant à "placer toutes les armes sous le contrôle de l'Etat d'ici la fin de l'année".


Soudan: l'ONU appelle à mettre un terme au siège d'El-Facher après une tuerie dans une maternité

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  • Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée"
  • Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités"

PORT-SOUDAN: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à mettre un terme à l'"escalade militaire" au Soudan, après le meurtre de plus de 460 personnes dans une maternité à El-Facher, ville clé prise par les forces paramilitaires.

Les informations se multiplient sur des exactions massives depuis que les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) ont pris dimanche, après 18 mois de siège, cette dernière grande ville qui échappait à leur contrôle dans la vaste région du Darfour, où "les massacres continuent" selon des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université Yale.

Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée".

Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite "consternée par les informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Facher". Selon l'institution, cette maternité était le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville.

Après la prise d'El-Facher à leurs rivaux, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, les FSR contrôlent désormais l'ensemble du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan couvrant le tiers du pays.

Les communications satellite restent coupées -sauf pour les FSR qui contrôlent le réseau Starlink-, les accès d'El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des corridors humanitaires. Dans ce contexte, il est extrêmement compliqué de joindre des sources locales indépendantes.

Maîtres du Darfour 

"Plus de 2.000 civils ont été tués au cours de l'invasion de la milice (des FSR) à El-Facher, ciblant les mosquées et les volontaires du Croissant-Rouge", a pour sa part affirmé Mona Nour Al-Daem, chargée de l'aide humanitaire au gouvernement pro-armée.

A El-Facher, le comité de résistance local, qui documente les exactions depuis le début du conflit, a rapporté mercredi soir avoir entendu des tirs dans l'ouest de la ville, "où quelques soldats restants combattent avec (...) ténacité".

Depuis dimanche, plus de 36.000 personnes ont fui les violences, majoritairement vers la périphérie d'El-Facher et vers Tawila, cité située à 70 km plus à l'ouest et qui était déjà la plus importante zone d'accueil du Soudan, selon l'ONU, avec plus de 650.000 déplacés.

De rares images de l'AFP en provenance de Tawila montrent des déplacés portant leurs affaires sur leur dos ou sur leur tête. Certains montent des tentes, d'autres, parfois blessés, sont assis dans des conditions précaires.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a alerté sur le "risque croissant d'atrocités motivées par des considérations ethniques" en rappelant le passé du Darfour, ensanglanté au début des années 2000 par les massacres et les viols des milices arabes Janjawid, dont sont issues les FSR, contre les tribus locales Massalit, Four ou Zaghawa.

"Unité" 

Les FSR, qui ont installé au Darfour une administration parallèle, contrôlent désormais l'ouest du Soudan et certaines parties du sud, avec leurs alliés. L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du troisième plus vaste pays d'Afrique, ravagé par plus de deux ans de guerre.

Des experts craignent une nouvelle partition du Soudan, après l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Mais le chef des FSR a affirmé mercredi que la prise complète du Darfour par ses forces favoriserait "l'unité" du pays.

"La libération d'El-Facher est une opportunité pour l'unité du Soudan et nous disons : l'unité du Soudan par la paix ou par la guerre", a déclaré M. Daglo mercredi.

Les pourparlers menés depuis plusieurs mois par le groupe dit du "Quad", qui réunit les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes Unis et l'Arabie saoudite, sont restés dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Leurs propositions de trêve se heurtent, selon lui, "à l'obstructionnisme continu" du pouvoir de M. Burhane, qui a refusé en septembre une proposition prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit.