Cannes: Austin Butler, la couronne du «King» lui va si bien

Sur cette photo d'archive prise le 25 mai 2022, l'acteur américain Austin Butler arrive pour la projection du film "Elvis" lors de la 75e édition du Festival de Cannes, à Cannes, dans le sud de la France. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 25 mai 2022, l'acteur américain Austin Butler arrive pour la projection du film "Elvis" lors de la 75e édition du Festival de Cannes, à Cannes, dans le sud de la France. (AFP).
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Publié le Dimanche 29 mai 2022

Cannes: Austin Butler, la couronne du «King» lui va si bien

  • Austin Butler, le Californien de 30 ans évite le piège de la simple imitation de l'interprète de «Don't be cruel», tout en chantant lui-même les scènes de live dans le long métrage de Baz Luhrmann
  • Celui qui est acteur depuis ses 12 ans, apparu dans des séries Disney ou au cinéma dans «Once Upon a Time... In Hollywood» de Quentin Tarantino, a pourtant fait fausse route au début de sa préparation

CANNES : "Après le tournage, j'ai connu une crise existentielle": pas si étonnant pour Austin Butler, qui a passé près de trois ans dans la peau d'Elvis pour le biopic sur le "King", présenté à Cannes, dont il est la révélation. 

Le Californien de 30 ans évite le piège de la simple imitation de l'interprète de "Don't be cruel", tout en chantant lui-même les scènes de live dans le long métrage de Baz Luhrmann (sortie le 24 juin aux USA, deux jours avant en France).

Celui qui est acteur depuis ses 12 ans, apparu dans des séries Disney ou au cinéma dans "Once Upon a Time... In Hollywood" de Quentin Tarantino, a pourtant fait fausse route au début de sa préparation. 

"J'avais cette envie irréaliste d'avoir le même visage que lui (rires), je me regardais dans le miroir en me demandant comment faire, puis je me suis libéré de cette pensée, ce qui m'a permis de dépouiller l'icône pour aller vers l'humain", raconte cet ex-mannequin, rencontré par cinq journalistes, dont l'AFP, à Cannes.

L'intensité qu'il met dans son travail en amont a capté l'attention de Denzel Washington qui jouait à Broadway avec lui en 2018 dans le show "Le marchand de glaces est passé". Et l'acteur de "Malcom X" a passé un coup de fil à Baz Luhrmann qui cherchait son "Elvis". 

«Prédestiné pour le rôle»

"S'il est Elvis, ce n'est pas à cause de la façon dont il bouge ses lèvres ou ses hanches: il a trouvé l'âme du personnage. Et puis Austin a perdu sa mère à 23 ans, tout comme Elvis, il était en quelque sorte prédestiné pour le rôle", glisse l'exubérant réalisateur australien, également interrogé par les mêmes cinq journalistes.  

"Je n'avais pas l'intention au début de sacrifier ma vie personnelle mais j'ai fini par le faire par amour pour le rôle, après la préparation d'un an pour ma voix, je n'ai pas vu ma famille pendant presque deux ans, ni mes amis", dévoile le comédien, resté sur les lieux tournage en Australie pour creuser son personnage pendant les interruptions dues à la crise sanitaire.

Après un tel investissement, le premier réveil après la fin du film a été douloureux. "Je me demandais où était le monde réel, je suis même resté alité une semaine". 

Sa cure a été de plonger dans un autre projet en partant à Londres pour tourner "Master of the air", mini-série pas encore sortie, sur l'équipage d'un bombardier allié pendant la deuxième guerre mondiale. "Ca a été ma méthadone", analyse-t-il. 

Dans le prochain «Dune»

Mais Elvis sera de toute façon toujours en lui. "Il a affecté mon sens de l'humour, par exemple, et il me sert pour me méfier des mauvais côtés de la célébrité rapide, lui n'avait pas de manuel pour ça, il a dû se débrouiller tout seul".

Car son visage va revenir très vite sur grand écran. On le verra dans un nouveau volet de la saga "Dune". 

"A Cannes, c'est le moment le plus magique de ma vie, je ne peux dire à quel point je suis reconnaissant, je me souviens qu'il y a quelques années, mon compte en banque était à sec, je ne pouvais pas payer mon essence et pas aller aux castings".

Son histoire avec Hollywood a commencé enfant quand un découvreur de talents repère son beau-frère. Quand cet agent se rend chez la mère pour discuter, il tombe sur le jeune Austin Butler et lui demande aussi si jouer la comédie l'intéresserait. 

"J'étais tellement timide à l'époque, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai dit oui, alors que je n'avais pas de passion, sauf jouer de la guitare, occupation très solitaire". Qui lui a servi pour Elvis.


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com