Confinement à Shanghai: la ville lève de nouvelles restrictions

Un garçon franchit des barrières, érigées le 19 mars selon les résidents locaux dans le cadre des fermetures pandémiques dans la région et démontées plus tôt cet après-midi, dans le quartier Jing' an de Shanghai le 31 mai 2022. (Photo, AFP)
Un garçon franchit des barrières, érigées le 19 mars selon les résidents locaux dans le cadre des fermetures pandémiques dans la région et démontées plus tôt cet après-midi, dans le quartier Jing' an de Shanghai le 31 mai 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 31 mai 2022

Confinement à Shanghai: la ville lève de nouvelles restrictions

Un garçon franchit des barrières, érigées le 19 mars selon les résidents locaux dans le cadre des fermetures pandémiques dans la région et démontées plus tôt cet après-midi, dans le quartier Jing' an de Shanghai le 31 mai 2022. (Photo, AFP)
  • Centres commerciaux, supérettes, pharmacies et salon de beauté pourront fonctionner à 75% de leur capacité
  • Les salles de sport et cinémas resteront pour leur part fermés et la réouverture des établissements scolaires se fera au cas par cas

SHANGHAI: Shanghai a annoncé mardi un nouvel assouplissement des restrictions anti-Covid pour cette semaine, un pas supplémentaire vers une levée du confinement qui dure depuis deux mois, exaspère les 25 millions d'habitants et étrangle l'économie. 

La capitale économique chinoise a été confinée par étapes à partir de fin mars en réponse à une flambée épidémique à l'échelle nationale, la pire depuis le début de la pandémie fin 2019. 

Contrairement à nombre de pays, la Chine continue d'appliquer une stratégie zéro Covid, qui consiste notamment à imposer quarantaines et confinements dès l'apparition de cas afin d'éviter les décès. 

Après avoir déjà assoupli plusieurs restrictions ces dernières semaines, la mairie a déclaré mardi que les habitants de zones jugées à faible risque seront autorisés dès mercredi à se déplacer librement dans la ville. 

Cette étape importante vers la fin du confinement s'appliquera à environ 22 millions de personnes, a indiqué devant la presse Zong Ming, l'une des maires adjointes de Shanghai. 

A compter de mercredi minuit (16H00 GMT mardi), »la ville entrera dans la troisième phase (du déconfinement), avec un retour à la normale complet » et néanmoins progressif, a-t-elle indiqué. 

Centres commerciaux, supérettes, pharmacies et salon de beauté pourront fonctionner à 75% de leur capacité, a précisé Mme Zong. 

Les salles de sport et cinémas resteront pour leur part fermés et la réouverture des établissements scolaires se fera au cas par cas. 

Une habitante de Shanghai employée dans le commerce en ligne, Chen Ying, affirme qu'elle continuera à faire du télétravail, mais prévoit d'emmener mercredi son fils de 2 ans faire une balade à l'extérieur. 

« A la base, on aurait dû être libres de se déplacer dès le départ, donc n'attendez pas que je sois hyper reconnaissante maintenant qu'ils nous rendent notre liberté », déclare-t-elle. 

Des médias shanghaïens ont diffusé mardi des photos d'agents en train de retirer certaines des barrières qui bloquaient les quartiers de la ville pendant des semaines. 

« Prise au dépourvu »  

Une habitante, Anita Xu, se dit toutefois perplexe quant à la levée des restrictions. 

« Même si tu peux sortir, tu ne sais pas exactement ce que tu peux faire ou pas », explique cette femme de 32 ans qui travaille dans le marketing. Je suis un peu prise au dépourvu. » 

Jusque là, la population ne pouvait généralement sortir que quelques heures par jour au mieux, à condition d'être dans un quartier sans aucun cas positif. 

Taxis et voitures particulières pourront a priori de nouveau circuler sur les routes dans les zones dites à « faible risque » mercredi. Les transports en commun doivent également reprendre. 

Les personnes qui habitent dans des zones considérées à « haut risque » feront eux toujours l'objet de restrictions aux déplacements. 

Le ministère de la Santé a rapporté mardi 31 nouveaux cas positifs à Shanghai, contre plus de 25 000 encore à la fin du mois dernier. 

La mise sous cloche de la ville, la plus peuplée de Chine, a fragilisé l'économie, pénalisé la production, limité la consommation et lourdement perturbé les chaînes d'approvisionnement. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.