Les Émirats arabes unis attractifs pour l’expatriation et l’implantation d’entreprises

Une photo prise depuis "the View at Palm" montre le Burj al-Arab et une vue  de Dubaï le 10 janvier 2022. (Photo, AFP)
Une photo prise depuis "the View at Palm" montre le Burj al-Arab et une vue de Dubaï le 10 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 01 juin 2022

Les Émirats arabes unis attractifs pour l’expatriation et l’implantation d’entreprises

  • La CCI France UAE a organisé un séminaire pour détailler les facteurs clés pour s’installer dans les Émirats
  • Les EAU accueillent le plus grand nombre d’implantations françaises au Moyen-Orient et l’environnement y est propice aux affaires

DUBAÏ : Mardi, la CCI France UAE, en collaboration avec expat.com, a organisé un webinaire sur le marché des Émirats arabes unis (EAU) et l’implantation d’entreprises dans le pays.

Agnès Lopez Cruz, directrice de la CCI France UAE (Chambre de commerce française pour les EAU) et Milena Dimitrova, directrice adjointe de l’organisation, ont partagé des conseils en se basant sur leur expertise sur le marché des EAU. Elles ont évoqué les facteurs clés pour implanter des entreprises et accéder au marché dans le pays. Elles ont également détaillé les secteurs porteurs.  

La CCI

La Chambre de commerce Française pour les Emirats Arabes Unis, CCI France UAE, représente, un réseau de près de 500 entreprises membres, MNC (46%), PME (43%) et membres individuels (11%), constituant la plus grande communauté d’affaires française, francophone et francophile du Moyen-Orient.

Parmi les services proposés, CCI France UAE compte différents types de comités: sectoriels (agroalimentaire, santé, luxe & retail, pétrole et gaz…) et fonctionnels (RH, MarCom, CFO, D&I), mais aussi des clubs (comme le Women empowerment committee), et un programme de mentorat.

CCI France UAE est membre du réseau CCI France International, qui compte 126 chambres dans 96 pays.  

Pourquoi les Émirats arabes unis?

Les EAU bénéficient d’une position géographique stratégique à l’intersection de l’Orient et de l’Occident. Ils représentent une plate-forme régionale, une zone stable pour les entreprises dans un contexte global agité, et offrent un environnement cosmopolite, ajoutant à la singularité du marché. 

Il s’agit d’un pays multiculturel, avec une population totale d’environ 10 millions d’habitants, dont 400 000 francophones et 30 000 Français. Abu Dhabi est la capitale fédérale (60% du PIB) et Dubaï la capitale commerciale (32% du PIB).

Abu Dhabi poursuit activement ses objectifs 2030, notamment la transition énergétique, en diversifiant ces ressources énergétiques, en favorisant un tourisme haut de gamme et en investissant dans l’éducation. 

Mubadala, l’un des fonds souverains des EAU, gère un portefeuille diversifié d'actifs et d’investissements dans le pays et à l'étranger, afin de fournir des rendements financiers durables pour le gouvernement d'Abu Dhabi.

Dubaï, qui a une tradition commerciale depuis le XIXe siècle, a connu un tournant majeur en termes de développement économique depuis les années 1980. La capitale économique des EAU a investi dans son infrastructure, créé des zones franches spécialisées pour acquérir un statut de leader dans diffèrent domaines, et augmenter son attractivité. L’Expo 2020 est l’un des projets des Émirats les plus récents allant dans cette direction. L’aéroport de Dubaï est en outre l’un des premiers aéroports au monde en nombre de passagers internationaux et de transit. 

La relation bilatérale entre les EAU et la France est ancienne, avec une longue tradition de coopération militaire, au niveau éducatif (Sorbonne Abu Dhabi) et culturel (Louvre Abu Dhabi). Les EAU accueillent le plus grand nombre d’implantations françaises au Moyen-Orient et l’environnement y est propice aux affaires (accès à des visas, zones franches...).

Parmi les 10 millions d’habitants, environ 35 % se trouve à Dubaï, et plus de 60% des habitants ont entre 25 et 65 ans, ajoutant à l’attractivité et au dynamisme d’un marché de travail très compétitif.

Contrairement à d’autres pays de la région, le marché du travail est ouvert aux femmes. Les EAU ont aussi mis en place un Gender Balance Council fédéral en 2015 pour promouvoir le rôle des femmes dans le pays. Les EAU ont été classés premiers dans la région Mena et à la 24e place mondiale concernant l'inclusion des femmes,  la justice et la sécurité.


Trump annonce la levée des sanctions contre la Syrie

Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors du forum d'investissement américano-saoudien au centre de conférence international King Abdul Aziz à Riyad, le 13 mai 2025. (AFP)
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  • La décision de lever les sanctions a été prise à la suite de discussions avec le prince héritier Mohammed ben Salmane

RIYAD: Donald Trump a créé la surprise mardi en annonçant depuis Riyad qu'il levait les sanctions américaines contre la Syrie, à la veille de rencontrer au moins brièvement le président Ahmad al-Chareh en Arabie saoudite.

"Je vais ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur", a dit le président américain, en indiquant être parvenu à cette décision après des demandes pressantes de son hôte, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.


Le prince héritier saoudien et Trump signent un accord de partenariat économique

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman se rencontrent à Riyad. (SPA)
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  • Le partenariat comprend des accords sur l'énergie, l'exploitation minière et la défense
  • La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA

RIYADH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et le président américain Donald Trump ont signé mardiun accord de partenariat économique stratégique à Riyad, à l'occasion de la visite régionale de M. Trump.

Le partenariat comprend la signature de protocoles d'accord dans les secteurs de l'énergie, des mines et de la défense.

La coopération en matière de défense entre les deux pays est axée sur la modernisation des capacités des forces armées saoudiennes, ainsi que sur un accord entre l'Agence spatiale saoudienne et la NASA.

Parmi les autres accords figurent un protocole d'accord sur les ressources minérales, un accord avec le ministère de la justice et une coopération sur les maladies infectieuses.

M. Trump est arrivé mardi en Arabie saoudite pour une tournée qu'il a qualifiée d'"historique" au Moyen-Orient, au cours de laquelle il mêlera une diplomatie urgente sur Gaza à d'importantes transactions commerciales.

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a chaleureusement accueilli M. Trump lorsqu'il est descendu d'Air Force One à l'aéroport international King Khalid dans la capitale saoudienne et a donné le coup d'envoi de sa tournée au Moyen-Orient.

Les deux dirigeants se sont ensuite retirés dans un grand hall de l'aéroport de Riyad, où M. Trump et ses assistants se sont vu servir un café arabe traditionnel par des préposés à l'attente portant des ceintures d'armes de cérémonie.

Des F-15 de l'armée de l'air royale saoudienne ont fourni une escorte honorifique à Air Force One à l'approche de la capitale du royaume. M. Trump et le prince Mohammed ont également participé à un déjeuner à la cour royale, en compagnie d'invités et d'assistants.

Plus tard, le prince héritier fêtera M. Trump lors d'un dîner officiel. M. Trump doit également participer mardi à une conférence américano-saoudienne sur l'investissement.

Air Force One a décollé pour un voyage qui comprendra des visites au Qatar et aux Émirats arabes unis, et peut-être des discussions en Turquie sur la guerre en Ukraine.

* Avec AFP et AP


Le Hamas dément que la libération d'un otage soit liée à une «pression militaire» israélienne

Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (AFP)
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  • Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu
  • M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump

GAZA: Le Hamas a démenti mardi que la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander la veille ait été liée à une "pression militaire" israélienne comme l'a affirmé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

"Le retour d'Edan Alexander est le résultat de communications sérieuses avec l'administration américaine et des efforts des médiateurs, et non une conséquence de l'agression israélienne ou de l'illusion d'une pression militaire", a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

"Netanyahu induit son peuple en erreur et a échoué à ramener ses prisonniers (otages, ndlr) par la force", a-t-il ajouté.

Après des discussions avec des représentants des Etats-Unis, le Hamas a libéré lundi Edan Alexander, jusqu'alors le seul otage vivant ayant la nationalité américaine à être encore retenu dans la bande de Gaza depuis l'attaque sanglante perpétrée par le mouvement palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

M. Netanyahu avait estimé lundi que la libération du soldat de 21 ans était le résultat d'une "combinaison gagnante" alliant la pression militaire d'Israël et celle, politique, de l'administration de Donald Trump.

"Cela a été rendu possible grâce à notre pression militaire et à la pression politique exercée par le président Trump. C'est une combinaison gagnante", avait-il affirmé dans une vidéo diffusée par ses services.

Mardi, M. Netanyahu s'est entretenu au téléphone avec Edan Alexander qui rencontrait alors l'émissaire américain Steve Witkoff dans un hôpital de Tel-Aviv.

"Toute la nation israélienne est remplie de joie", a-t-il dit.

"Nous sommes reconnaissants du soutien américain et exprimons notre profonde gratitude envers les soldats de (l'armée) prêts à agir par tous les moyens nécessaires si les otages restants ne sont pas libérés", a-t-il ajouté.

Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens en début d'année, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le Hamas disant vouloir le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du 7 octobre 2023.

Depuis, les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats n'ont pas débouché, les parties s'accusant mutuellement de bloquer le processus.

M. Netanyahu a décidé d'envoyer une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages, a annoncé son bureau lundi, alors que Donald Trump effectue cette semaine une visite au Moyen-Orient.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël lors de l'attaque du Hamas qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre dans le territoire palestinien, en 2014.