Sophia Hocini, candidate aux législatives de la 6e circonscription de Marseille

A la rencontre des acteurs maseillais. De G à D, Younes Yousfi, élu à l'emploi, Salhi Samia, de l'association la Dictée pour tous et Sophia Hocini. Photo fournie.
A la rencontre des acteurs maseillais. De G à D, Younes Yousfi, élu à l'emploi, Salhi Samia, de l'association la Dictée pour tous et Sophia Hocini. Photo fournie.
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Publié le Jeudi 02 juin 2022

Sophia Hocini, candidate aux législatives de la 6e circonscription de Marseille

  • «À l’adolescence, j’ai constaté que le seul centre social de la cité avait fermé; cela a déclenché en moi une envie de défendre les miens et de m’engager pour les quartiers populaires»
  • «Marseille est une ville très jeune avec un pourcentage de chômage très élevé, de l’ordre de 40 %; il faut mettre en œuvre une politique publique pour la jeunesse»

PARIS: Candidate investie par la fédération de la Gauche républicaine et socialiste (GRS) dans la 6e circonscription des Bouches-du-Rhône (IXe et Xe arrondissements de Marseille), Sophia Hocini est née en 1993 dans un petit village situé dans les montages de Kabylie (Algérie). Pour fuir les massacres de la décennie noire, sa famille prend le chemin de l’exil par bateau à destination de Marseille où elle s’installe.

Durant des années, la famille vit dans la précarité. «Mon père était agent de sécurité et ma mère touchait le Revenu de solidarité active», raconte Sophia Hocini. «Ce n’était pas facile d’élever les neuf enfants que nous étions. Nous avons grandi dans une cité. À l’adolescence, j’ai constaté que le seul centre social de la cité avait fermé; cela a déclenché en moi une envie de défendre les miens et de m’engager pour les quartiers populaires, en commençant par le monde associatif», indique-t-elle

Militante engagée

Sophia Hocini rejoint plusieurs mouvements associatifs comme l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) ou encore La Zone d’expression prioritaire (ZEP), média associatif et participatif qui propose un accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans, issus des quartiers populaires, par des journalistes professionnels. La candidate de la GRS, qui a passé de longues années à militer et à être au cœur des projets associatifs, est devenue experte en organisation.

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Sophia Hocini (au centre) au 1er forum Tremplin olympique pour les jeunes des quartiers populaires organisée par Le Pacte civique. Photo fournie.

«J’ai pris la plume à deux occasions. Une Française de fabrication est un livre qui retrace mon parcours d’immigrée depuis mon arrivée en France. Mon objectif était d’apporter un témoignage de ce que pouvait être une vie d’exilée», précise-t-elle.

En 2020, Sophia Hocini récidive avec la publication d’un deuxième ouvrage pour alerter l’opinion publique sur la santé mentale. Dans ce livre, elle plaide pour davantage de moyens pour la santé publique en général, et plus particulièrement pour la prise en charge de la santé mentale et de l’anxiété, un trouble très répandu chez les jeunes.

EN BREF

La fédération de la Gauche républicaine et socialiste réunit plusieurs mouvements politiques: Gauche républicaine et socialiste (GRS), Les radicaux de gauche (LRDG), l’Écologie populaire, l’Engagement (mouvement politique de soutien à Arnaud Montebourg), les socialistes, le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et la Nouvelle Gauche socialiste (NGS).

L’engagement en politique

Sophia Hocini constate que militer ne suffit pas, elle décide de s’engager en politique. «Cette candidature est l’aboutissement de douze ans d’engagement militant pour les quartiers populaires, notamment pour les droits des femmes, contre le mal-logement, et plus généralement pour donner de la voix et de la visibilité aux invisibles. C’est un cri de désespoir au nom des associations qui manquent cruellement de moyens, alors qu’elles sont les premières à agir contre les inégalités et les fléaux de la société», nous confie-t-elle Hocini. «C’est un projet mûrement réfléchi, car c’est au sein de l’Assemblée nationale que se font et se défont les lois de la république et c’est là que j’aurai le plus de poids pour agir.»

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 Sophia Hocini aux côtés du personnel de l'hôpital Sainte Marguerite en defense du secteur de la psychiatrie menacé. Photo fournie.

Elle précise qu’elle dispose, désormais, d’une expertise sur trois sujets nationaux qu’elle défend ardemment.
«Le premier concerne la violence sexiste et sexuelle envers les femmes à tous les âges de la vie. Sur les sept circonscriptions que compte Marseille, je suis une des seules femmes qui fait campagne, sur le terrain, en tant que candidate féministe pour défendre le milliard réclamé par toutes les associations et les militantes pour les droits des femmes auprès du Haut Conseil à l’égalité (HCE) entre les genres», souligne Sophia Hocini.
«Mon deuxième axe concerne le péril climatique. Je voudrais que l’Assemblée nationale s’en saisisse de manière urgente pour faire voter des lois qui permettraient une réduction drastique de toute activité qui engendre des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique qui en découle.»
«Enfin, le troisième sujet concerne la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui, une personne sur cinq n’a pas accès à ses droits et vit au-dessous du seuil de pauvreté qui équivaut à 1 200 euros par mois», ajoute-t-elle. Elle cite les files d’attente des étudiants réclamant l’aide alimentaire durant les confinements. «Ce n’est pas normal dans le pays des droits de l’homme», regrette-t-elle.

Bouches-du-Rhône, des spécificités locales

«Sur le plan local, nous avons des spécificités. Il existe des enjeux et des leviers à mettre en place à l’Assemblée nationale comme la question des transports en commun dans le département des Bouches-du-Rhône, là où je suis candidate. Cette région a besoin d’un réseau de transport en commun et d’un service de transport public efficaces qui permettent aux gens d’aller travailler, se soigner et se distraire sereinement.» Elle ajoute qu’il faudra aussi «penser à la mise en œuvre d’une politique publique pour la jeunesse; Marseille est une ville très jeune avec un pourcentage de chômage très élevé, de l’ordre de 40 %», poursuit-elle. «Chaque bassin de plus de 10 000 habitants doit avoir un service public pour répondre aux questions des jeunes, les informer sur leurs droits.»

Enfin, sur un sujet très marseillais, Sophia Hocini cite la question «du logement indigne». Selon elle, plus de 60 000 logements pourraient être frappés d’arrêtés de péril. «Nous avons tous en mémoire le drame du 5 novembre 2018 qui a coûté la vie à des gens lors de l’effondrement de leurs immeubles. Il y a urgence à faire de la rénovation urbaine et thermique pour que les gens puissent vivre dignement», insiste-t-elle.

La candidate GSR a reçu le soutien de Marie-Noëlle Lienemann, ancienne secrétaire d’État au Logement dans le gouvernement de Lionel Jospin.

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Aya Nakamura aux JO? Pas "quand on a été condamné pour violences", tacle Bardella

Un manifestant appose un autocollant "Madame Le Pen, la France n'est pas humiliée par les Noirs, elle est humiliée par les racistes" sur le siège du Rassemblement national (RN) lors d'un rassemblement organisé par l'association française SOS Racisme à Paris, le 24 mars 2024, en soutien à Aya Nakamura(AFP)
Un manifestant appose un autocollant "Madame Le Pen, la France n'est pas humiliée par les Noirs, elle est humiliée par les racistes" sur le siège du Rassemblement national (RN) lors d'un rassemblement organisé par l'association française SOS Racisme à Paris, le 24 mars 2024, en soutien à Aya Nakamura(AFP)
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  • La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny
  • La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny

PARIS : "Quand on a été condamné pour violences conjugales, on ne peut pas représenter la France", a estimé mercredi le patron du RN Jordan Bardella pour contester le projet de faire chanter Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny. Mme Nakamura n'a pas interjeté appel.

Le nom de la chanteuse revient avec insistance pour participer à la cérémonie d'ouverture des JO, notamment pour interpréter une chanson d'Edith Piaf, au grand dam de l'extrême droite et de l'ultra droite, qui fustigent cette idée.

"Ce n'est pas un beau symbole, honnêtement, c'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron qui doit tous les matins se lever en disant +Tiens, comment est-ce que je vais réussir à humilier le peuple français?+", avait notamment déclaré Marine Le Pen la semaine dernière sur France Inter.

Jordan Bardella, tête de liste aux européennes, a pour sa part considéré mercredi sur France 5 que, "quand on a été condamné pour violences conjugales, on ne peut pas représenter la France dans un événement sportif qui nécessite l'unité, l'apaisement et le rassemblement", en précisant qu'il s'agissait de sa "conviction personnelle".

"Je pense qu'on aurait peut-être pu, au regard de la vie des Français, choisir un artiste plus consensuel", a ajouté le président du Rassemblement national, en faisant valoir un sondage Odoxa réalisé il y a quinze jours dans lequel seules 35% des personnes interrogées considéraient que la participation de la chanteuse aux JO était une "bonne idée" (une "mauvaise idée" pour 63%), bien que 64% des sondés reconnaissaient qu'il s'agissait d'une artiste "populaire".

Chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, la star franco malienne née à Bamako il y a 28 ans qui avait grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a connu un premier succès planétaire avec son tube "Djadja" en 2018.

Aya Nakamura qui a sorti l'an passé son quatrième disque, "DNK", joue depuis dans la cour des très grands: elle a livré fin 2022 un show interactif dans "Fortnite", blockbuster du jeu vidéo friand de ce genre de collaborations, un type de passerelles réservé aux mégastars mondiales comme le rappeur américain Travis Scott ou la vedette brésilienne du foot Neymar.


JO-2024: les restaurateurs parisiens défendent leurs terrasses estivales

Les Français ont repris le chemin des cafés et préparé les visites tant attendues dans les cinémas et les musées, alors que le pays a assoupli ses restrictions pour revenir à la semi-normalité après plus de six mois de restrictions imposées par la loi Covid-19 à Paris, le 19 mai 2021 (AFP)
Les Français ont repris le chemin des cafés et préparé les visites tant attendues dans les cinémas et les musées, alors que le pays a assoupli ses restrictions pour revenir à la semi-normalité après plus de six mois de restrictions imposées par la loi Covid-19 à Paris, le 19 mai 2021 (AFP)
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  • 86% des Parisiens interrogés se déclarent attachés aux terrasses et 92% considèrent qu'elles constituent "un atout important pour le rayonnement de Paris".
  • la semaine dernière, trois associations de riverains ont dénoncé un "mépris de la santé des riverains", claquant la porte du Conseil de la nuit, une instance de concertation qui accompagne la mairie dans sa régulation du secteur.

PARIS : Le syndicat patronal des indépendants de l'hôtellerie-restauration en Ile-de-France a défendu mercredi l'attachement des Parisiens aux terrasses, alors que des associations de riverains s'élèvent contre l'extension des horaires d'ouverture des terrasses estivales pendant les JO.

Selon un sondage de l'Ifop commandé par le GHR-Paris Ile-de-France, 86% des Parisiens interrogés se déclarent attachés aux terrasses et 92% considèrent qu'elles constituent "un atout important pour le rayonnement de Paris".

"Pour les Parisiens, la terrasse est bien un élément du patrimoine touristique", a commenté Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, qui présentait les résultats de ce sondage mené début mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.001 personnes majeures habitant à Paris.

"On en a eu assez de subir les foudres des associations de riverains sans avoir de données chiffrées, donc nous avons commandé ce sondage pour objectiver le débat", a expliqué Pascal Mousset, président du GHR Paris/IDF.

Les terrasses estivales de la capitale ont été réglementées en 2021 après la crise sanitaire du Covid-19, pendant laquelle les bars parisiens pouvaient étendre leur terrasse sur les trottoirs ou places de stationnement sur simple déclaration afin de compenser les pertes liées au confinement.

Elles ouvriront du 1er avril à fin octobre avec une autorisation jusqu'à 22h, étendue à minuit par la mairie de Paris à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques, pour une période courant du 1er juillet au 8 septembre.

Si les professionnels du GHR se sont montrés satisfaits de cette extension des horaires d'ouverture, la semaine dernière, trois associations de riverains ont dénoncé un "mépris de la santé des riverains", claquant la porte du Conseil de la nuit, une instance de concertation qui accompagne la mairie dans sa régulation du secteur.

"Paris doit continuer à lutter contre son image de ville-musée en même temps qu’elle fait face à quelques associations de riverains vocales mais peu nombreuses, sur les nuisances nocturnes", rétorque le GHR francilien.

"Aujourd'hui les terrasses estivales font partie du paysage, il y a eu très peu de verbalisation", assure M. Mousset, indiquant avoir identifié "quelques rues problématiques".

Si l'extension à minuit se passe bien cet été, le GHR souhaiterait qu'elle soit pérennisée, jugeant que la fermeture à 22 heures est compliquée, particulièrement pour les restaurateurs.

Sur les 15.000 débits de boisson de la capitale, seuls 3.000 bénéficient d'une autorisation pour une terrasse estivale, selon la mairie.

Les terrasses historiques, qui préexistaient au covid, peuvent rester ouvertes jusqu'à 2 heures du matin.


Le patronat satisfait des engagements sur les impôts, prudent sur l'assurance-chômage

Le président du Mouvement patronal des entreprises de France (MEDEF) Patrick Martin (Photo, AFP).
Le président du Mouvement patronal des entreprises de France (MEDEF) Patrick Martin (Photo, AFP).
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  • La CPME, deuxième organisation patronale, a également jugé positive la volonté de ne pas augmenter les impôts
  • «Lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi»

PARIS: Le patronat s'est montré satisfait jeudi de l'engagement du Premier ministre Gabriel Attal de ne pas augmenter les impôts sur les entreprises, tout en soulignant que c'est aux partenaires sociaux d'élaborer les contours d'une future réforme de l'assurance-chômage.

Le président du Medef a "bien entendu" la "ligne rouge" de M. Attal, mercredi soir sur TF1, de ne pas augmenter les impôts sur les entreprises, "parmi les plus taxées au monde et qui créent les emplois", a souligné Patrick Martin dans un communiqué.

"C’est aussi notre ligne rouge et nous serons vigilants à ce qu’elle ne soit pas franchie", a-t-il insisté.

M. Martin, à la tête de la première organisation représentative du patronat, a souligné que "les partenaires sociaux s'empareront, le moment venu, d'un projet de nouvelle réforme de l'assurance-chômage", ainsi que l'a souhaité le Premier ministre.

"Cette réforme est envisageable", a-t-il concédé, sans réagir directement aux mesures que semble souhaiter M. Attal, "mais l’objectif de plein emploi que nous partageons" sera d'abord atteint "si l’activité économique retrouve un niveau satisfaisant".

La CPME, deuxième organisation patronale, a également jugé "positive" la volonté de ne pas augmenter les impôts, et espéré que serait tenu l'engagement de supprimer complètement l'impôt de production CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, NDLR) d'ici la fin du quinquennat.

3 millions de demandeurs d’emploi indemnisés

"Lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi", poursuit la CPME.

Mais elle souligne également que c'est aux partenaires sociaux de "prendre les mesures qui s’imposent". Même si, a concédé sur Sud Radio son président François Asselin, "quand bien même nous arrivons à signer un accord, l'Etat reprendra la main pour mettre en place les curseurs qu'il a en tête".

La CPME est "favorable à ce que l’on revienne sur la durée minimale d’affiliation pour bénéficier de l’indemnisation" - actuellement six mois de travail au cours des deux dernières années - mais "ne souhaite pas diminuer le montant" de celle-ci.

M. Asselin s'est en revanche dit favorable à l'abaissement envisagé, de 18 à douze mois, de la durée d'indemnisation, car après une perte d'emploi, "il faut raccrocher le plus rapidement possible au marché du travail", selon lui.

M. Asselin a critiqué l'idée de M. Attal d'instaurer la semaine de travail en quatre jours. "Je veux rester le garant de l'organisation de mon entreprise", a-t-il dit.

La CPME déplore que M. Attal n'ait pas évoqué la dette publique ou "la réforme de l'action publique" et des effectifs de fonctionnaires, mercredi. "Ne se préoccuper que des seules dépenses des régimes sociaux ne suffira pas" à rétablir les finances publiques, estime-t-elle.

Marc Sanchez enfin, secrétaire général du SDI (Syndicat des indépendants et des TPE), qui représente 25.000 très petites entreprises, a estimé aussi que ces petits patrons étaient "soulagés" par la confirmation qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.

"Pour autant, combler les déficits par le plein emploi relève de la méthode Coué déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois", a-t-il relevé dans un communiqué.

Selon lui, les TPE "sont loin d’être en capacité de recruter en masse dans un contexte économique dégradé sans changement drastique du poids des charges qui pèsent sur les salaires".

Pour le SDI, il faut une "remise à plat d’un système structurellement défaillant", solution "qui nécessite du courage politique", selon lui.