Foot: France-Danemark, le «match d'après» au Stade de France

 Guy Stephan entraineur adjoint de l'équipe de France lors d'une conférence de presse au Stade de France à Saint-Denis, à la veille du match France-Danemark (Photo, AFP).
Guy Stephan entraineur adjoint de l'équipe de France lors d'une conférence de presse au Stade de France à Saint-Denis, à la veille du match France-Danemark (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 03 juin 2022

Foot: France-Danemark, le «match d'après» au Stade de France

  • Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin réunit jeudi soir à Beauvau le préfet Didier Lallement et ses services sur le dispositif qui sera mis en place
  • Les images des fans de Liverpool agglutinés sur le parvis et pour certains repoussés à coup de gaz lacrymogène ont fait le tour du monde

SAINT-DENIS: Six jours après la chaotique finale de Ligue des champions, le Stade de France retrouve un semblant de normalité et ses Bleus pour la réception du Danemark en Ligue des nations, vendredi (18h45 GMT) à Saint-Denis, où la gestion des supporters sera scrutée.

"Je n'ai pas de crainte particulière, je pense et j'espère fortement que ça se passera bien", mais les incidents de samedi dernier ont donné "une image désastreuse de la France", a commenté jeudi Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps, qui prendra place sur le banc vendredi en l'absence du sélectionneur, endeuillé.

Les images des fans de Liverpool agglutinés sur le parvis, bloqués aux tourniquets et pour certains repoussés à coup de gaz lacrymogène ont fait le tour du monde et mis en difficulté l'exécutif français, pointé du doigt pour cette gestion défaillante avant le Mondial-2023 de rugby et les JO-2024 à Paris.

Le contexte paraît bien différent une semaine plus tard pour les autorités et la Fédération française de football, habituées aux soirées plus tranquilles avec les Bleus, même avec un stade à guichets fermés comme prévu vendredi.

"C'est un match extrêmement classique comme on en organise plusieurs fois par année depuis 20 ans", tempère ainsi Mathieu Hanotin, maire socialiste de Saint-Denis, auprès de l'AFP, ajoutant que le dispositif serait "normal" et qu'il a "déjà fait ses preuves".

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin réunit jeudi soir à Beauvau le préfet Didier Lallement et ses services sur le dispositif qui sera mis en place vendredi au stade, a appris l'AFP de source proche du dossier.

De 1.400 à 1.500 Danois attendus

L'acheminement du public sera scruté alors qu'une grève est prévue sur le RER B, comme samedi dernier, jour de la finale entre le Real Madrid et Liverpool. Le trafic avait été légèrement perturbé sur cette ligne desservant le Stade de France, entraînant un report sur le RER D et la ligne 13 du métro, ce qui a alimenté la pagaille.

La FFF prévoit elle un dispositif ordinaire aux abords du stade avec huit points de pré-filtrage de sécurité et la mobilisation de 1.270 agents de sûreté pour accueillir les milliers de supporters, parmi lesquels 1.400 à 1.500 Danois sont attendus.

Pour les Bleus, le Stade de France commençait à devenir un lointain souvenir.

Les champions du monde n'ont plus fréquenté l'enceinte dyonisienne depuis un an (3-0 contre la Bulgarie le 8 juin 2021), quand les restrictions sanitaires avaient réduit l'assistance à 5.000 personnes. Le dernier Stade de France bondé pour les Bleus? C'était contre la Moldavie (2-1) en novembre 2019 et contre la Turquie (1-1) un mois plus tôt.

Entre temps, les Français ont coulé à l'Euro l'été dernier, avant de se relever en conquérant la Ligue des nations à l'automne.

Ils lancent la défense de leur titre avec une séquence de quatre matches en dix jours, dont le premier contre l'équipe de Christian Eriksen, demi-finaliste surprise du dernier Championnat d'Europe après avoir surmonté l'arrêt cardiaque de son N.10 en début de tournoi.

Danemark «sous coté»

L'intérêt de la rencontre, avant la manche retour fin septembre à Copenhague, est décuplé par les retrouvailles attendues le 26 novembre à Doha au premier tour du Mondial-2022 entre Français et Danois, versés dans le même groupe... comme en 2018.

"Les affronter deux fois avant la Coupe du monde est une bonne chose, mais c'est une bonne chose pour eux aussi", a glissé le gardien et capitaine Hugo Lloris, vigilant face à "une équipe compétitive, bien organisée, qui peut nous mettre en difficulté".

Décrivant une formation "robuste", parfois "sous cotée" malgré sa 11e place au classement Fifa, Stéphan a préféré "se focaliser sur le match de demain (vendredi) et plus globalement sur les quatre matches qui nous attendent en 11 jours, ce qui est inédit pour un mois de juin".

La plupart des internationaux français ont terminé leur saison en club depuis deux semaines. A l'inverse, Karim Benzema a bouclé l'exercice samedi avec le sacre du Real Madrid en Ligue des champions.

"On a suffisamment de temps pour discuter et voir comment il a récupéré par rapport à ses derniers matches", a éludé Stéphan jeudi, évoquant "forcément une rotation" au cours du rassemblement. L'attaquant faisait néanmoins partie des titulaires pendant l'entraînement de veille de match.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com