Le Sommet Global pour l'IA se penche sur l'impact social positif de cette technologie

Les invités assistent au Sommet mondial AI 2020 dans la capitale saoudienne Riyad cette semaine. (Photo, AFP)
Les invités assistent au Sommet mondial AI 2020 dans la capitale saoudienne Riyad cette semaine. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 23 octobre 2020

Le Sommet Global pour l'IA se penche sur l'impact social positif de cette technologie

  • Le Royaume a conclu des accords lors du Sommet mondial de l'IA avec Huawei, Alibaba Group et IBM pour développer le réseau 5G, le stockage cloud et l'IA
  • Réunissant les génies de l'avenir de la technologie, le sommet virtuel de Riyad examine les écueils et les promesses de la prochaine révolution industrielle

DUBAÏ: L'intelligence artificielle, ou IA, est présentée comme l'innovation la plus révolutionnaire depuis la machine à vapeur, annonçant une nouvelle ère dans les communications, la santé et l'énergie propre. Mais elle amène aussi son lot de défis en ce qui concerne l'emploi, l'accroissement des inégalités, et les règles de confidentialité des données.
L'Arabie saoudite marque une étape importante dans la sphère numérique cette semaine avec le lancement de sa nouvelle stratégie nationale pour les données et l'intelligence artificielle, lors du Sommet mondial de l'IA (21 et 22 octobre) à Riyad. Le Royaume a également signé une série de nouveaux accords avec des firmes de technologiques de renommée internationale.
Avec d'énormes investissements dans les infrastructures, l'éducation et les contrats avec les leaders mondiaux de la 5G, de l'IA et du stockage cloud, l'Arabie saoudite se place en tête de ce que le Forum économique mondial (FEM) surnomme la quatrième révolution industrielle (4RI).
«Ça transforme déjà de nombreux aspects dans nos relations, dans la façon dont nous faisons des affaires, et cela change également notre système médical », a déclaré mercredi aux participants au forum Fabrizio Hochschild, conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies».

Avec d'énormes investissements dans les infrastructures, l'éducation et les contrats avec les leaders mondiaux de la 5G, de l'IA et du stockage cloud, l'Arabie saoudite est en tête dans la quatrième révolution industrielle. (Photo, AFP) 

«Et cela ne fera que gagner en importance à mesure que nous aurons plus de centre de données et plus d'appareils connectés à Internet. L'IA deviendra la pierre angulaire de nos économies et de nos vies sociales et politiques».

Parmi la vague de nouveaux accords signés le deuxième jour du sommet virtuel de Riyad figuraient deux projets stratégiques avec le géant chinois de la technologie Huawei, dont un sur la langue arabe et la reconnaissance de ses caractères. Bien que la langue arabe soit parlée par près de 400 millions de personnes dans le monde, les observateurs affirment qu'elle est très mal desservie en matière d'IA.

«C’est très important car l'Arabie saoudite, en tant que leader du monde arabe, souhaite soutenir tous les citoyens arabes avec des technologies d'IA spécialisées dans la langue arabe», a déclaré le Dr Majid Altuwaijri, superviseur général du Centre national pour l'intelligence artificielle à l'Autorité saoudienne des données et de l'IA (ASDIA). «Nous sommes heureux de travailler avec Huawei pour soutenir les pays arabes avec des technologies et des outils qui leur faciliteront la vie».

Charles Yang, président de Huawei, a déclaré au forum que des innovations telles que la 5G, l'IA et le cloud sont en train de devenir les plates-formes de l'économie numérique. À ce titre, son entreprise va investir 100 milliards de dollars dans ces technologies au cours des cinq prochaines années.

Ces investissements portent clairement leurs fruits. Les performances financières de Huawei au premier semestre 2020 ont dépassé ses propres attentes, atteignant 64,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 13 % par rapport à l'année dernière. «Je crois fortement qu'après notre coopération, nous aiderons l'Arabie saoudite à atteindre ses objectifs et nous ferons de l'IA, de la 5G et du cloud un nouveau moteur pour la nouvelle économie saoudienne», a déclaré M. Yang.

Un accord signé avec le groupe Alibaba, une grande entreprise chinoise, vise à développer le projet de ville intelligente du Royaume, en tirant parti des progrès de plusieurs villes chinoises en plein essor.

Un troisième accord a été signé avec le géant américain IBM pour aider à transformer les secteurs de la santé et de l'énergie en utilisant les dernières découvertes de l'IA. «Nous demanderons également à nos meilleurs collaborateurs de travailler en étroite collaboration avec les chercheurs d'IBM pour proposer des produits susceptibles d'aider le monde et l'humanité en général», a déclaré Altuwaijri.

Le sommet de Riyad ne s’est pas limité pas à la signature d’accords. Réunissant un nombre des génies de la technologie future, les participants ont exploré les infrastructures nécessaires pour déployer avec succès l'IA.

S'exprimant lors du forum, Nasser Sulaiman Al-Nasser, PDG du groupe Saudi Telecom Company (STC), a déclaré que les pays devraient traiter l'IA comme faisant partie d'un écosystème en attirant les investissements des secteurs public et privé et ainsi rédigeant le cadre réglementaire approprié.

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FAITS EN BREF

  La taille projetée du marché mondial de l'IA est de 390,9 milliards de dollars d'ici 2025.

  20 milliards de dollars d'investissement dans l’IA que le Royaume veut attirer.

 20 000 experts en IA que Riyadh a l'intention de former.

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«Il y a des piliers qui doivent être en place pour vous permettre de vous positionner comme une entreprise de transformation numérique», a déclaré Al-Nasser. «Vous ne pouvez pas parler d’IA sans avoir les bonnes technologies en place, c'est-à-dire le cloud et la 5G avec ses capacités jumelées à l’informatique en périphérie. C'est toute une infrastructure».

Pour se préparer à cette révolution, l'Arabie saoudite a investi massivement dans l'amélioration de sa vitesse Internet, passant du 105e rang mondial il y a trois ans au top dix aujourd'hui.

L'une des principales craintes autour du 4RI est l'impact des nouvelles technologies sur l'emploi. Le FEM prévoit que quelque 73 millions d'emplois seront déplacés d'ici 2022. Agir maintenant aider les populations à s'adapter à toutes les nouvelles industries, a déclaré Al-Nasser.

«On s’attend à ce que 130 millions de nouveaux emplois soient créés, si un environnement propice à l’éducation et à la formation est créé», a-t-il déclaré.

À cette fin, le gouvernement saoudien a investi 1 milliard de SR (environ 266 millions de dollars) dans les universités l'an dernier seulement afin d’aider à transformer l'éducation. La STC est devenue l'une des rares entreprises du Royaume à avoir commencé à embaucher en fonction des compétences et non pas du diplôme.

«Nous avons vu des talents en cybersécurité qui ne sont jamais allés à l’université et qui sont excellents», a déclaré Al-Nasser. «Nous veillons à ouvrir la voie à ces talents - vous ne pouvez pas créer d'opportunités si vous ne disposez pas d'un environnement propice à l'apprentissage».

Grâce à l’investissement du Royaume dans sa jeune population, Al-Nasser pense que l’Arabie saoudite ouvrira la voie au développement de l’IA.

Le Dr Esam Alwagait, directeur du Centre national d'information de l'Arabie saoudite, a révélé que 66 des objectifs de la Vision 2030 du Royaume sont directement liés à l'IA. Mais des défis persistent, dit-il, car un système de réglementation n'est pas encore à un stade de maturité.

«Vous devez avoir un système de réglementation très agile qui peut s'adapter pour éviter de freiner les innovateurs et les entrepreneurs. En même temps, vous ne voulez pas vous lancer si vous n’êtes pas sûr de la fiabilité ou l'éthique de l’IA », a-t-il déclaré.

La santé, un domaine particulièrement délicat dans les domaines de la confidentialité des données, est au premier plan de l’esprit de tous en ce moment, alors que la Covid-19 met les gouvernements au défi de trouver des technologies de test et de traçage rapides et fiables pour protéger leurs populations.

Abdullah Alswaha, président du groupe de travail ministériel sur l'économie numérique du G20, a déclaré que l'IA et d'autres technologies de traitement des données pourraient rapidement diagnostiquer les maladies et améliorer les résultats en matière de santé. C’est pourquoi, le sommet du G20 de cette année, sous la présidence saoudienne, a placé la révolution technologique au premier plan.

«Nous avons une opportunité tout à fait unique avec la circonvolution de la connectivité, des mégadonnées et de l'IA, afin de démocratiser les soins de santé de manière à permettre à chaque citoyen de la planète d'avoir des systèmes de contrôle des soins de santé précoces», a déclaré Alswaha lors du sommet virtuel de Riyad.

«Ces capacités nous aident à lutter contre des problèmes comme le diabète de type 2, principale cause de cécité. Cela permettra à tout le monde d'accéder à son smartphone, prendre une photo de sa rétine, et détecter rapidement les signes du diabète de type 2».

Une technologie similaire peut aider l'Arabie saoudite à passer à une énergie propre pour protéger la planète, a déclaré Alswaha, désignant la nouvelle ville intelligente Neom du Royaume sur la côte de la mer Rouge comme l'endroit idéal pour explorer ces innovations.

«Neom est l'une des trois principales destinations en termes de capacité à convertir le vent et le solaire en électrons verts avec un processus d'électrolyse, en utilisant la mer Rouge, pour fournir de l'énergie verte à un prix très abordable », a-t-il déclaré. «Cela nous aidera à faire progresser rapidement vers l'aviation et le transport maritime verts, alimentés par des batterie».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir «éliminé» un membre du Hezbollah au Liban

Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban
  • En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban

Jérusalem, Non défini: L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban, où les autorités ont fait état d'un mort dans une frappe de drone sur une voiture.

En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban, surtout dans le sud du pays, frontalier du nord du territoire israélien.

Dans un communiqué, l'armée israélienne dit avoir "mené une frappe dans la région de Qaaqaiyat al-Jisr, dans le sud du Liban, éliminant un commandant" local.

A Beyrouth, le ministère de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone israélienne visant une voiture dans ce secteur.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hezbollah, groupe islamiste armé soutenu par l'Iran, a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, affirmant agir en soutien au Hamas, son allié.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, sorti très affaibli du conflit.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre mais l'armée israélienne continue de bombarder le Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah, et a maintenu des positions dans le sud du territoire libanais.


Faisal ben Farhane: La visite de Trump «reflète la profondeur du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Royaume»

Les investissements saoudiens aux États-Unis ont été guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté. (Photo capture d'écran)
Les investissements saoudiens aux États-Unis ont été guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté. (Photo capture d'écran)
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  • Les investissements saoudiens aux États-Unis sont guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume
  • "Notre partenariat de défense et de sécurité avec les États-Unis, qui dure depuis des décennies, continuera à se renforcer", a-t-il déclaré.

RIYAD: La visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite a reflété la profondeur du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Royaume, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Faisal bin Farhan lors d'une conférence de presse à Riyad mercredi.

"Notre partenariat de défense et de sécurité avec les États-Unis, qui dure depuis des décennies, continuera à se renforcer", a-t-il déclaré.

Les investissements saoudiens aux États-Unis sont guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté.

Le ministre a déclaré que l'Arabie saoudite partageait un partenariat économique solide et stratégique avec les États-Unis et qu'elle visait à accroître les échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Bin Farhan a déclaré que le Royaume était d'accord avec les États-Unis sur la nécessité d'arrêter la guerre à Gaza et a salué la décision du président Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

"La réunion entre le prince héritier, Trump, Sharaa et Erdoğan a souligné l'importance de soutenir la Syrie", a-t-il ajouté.

"Le Royaume sera un pionnier dans le soutien à l'économie syrienne".


Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours

Une femme palestinienne blessée est placée sur un brancard, après que l'hôpital européen ait été partiellement endommagé par des frappes aériennes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza, à l'hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2025. (Reuters)
Une femme palestinienne blessée est placée sur un brancard, après que l'hôpital européen ait été partiellement endommagé par des frappes aériennes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza, à l'hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2025. (Reuters)
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  • "Au moins 25 morts et des dizaines de blessés" dans des frappes à l'aube dans le camp de Jabalia (nord)", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza
  • Des images de l'AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang

GAZA: La Défense civile palestinienne a fait état mercredi d'au moins 29 Palestiniens tués dans des frappes dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où Israël a annoncé une intensification de son offensive.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a envoyé dans le même temps une délégation mardi à Doha pour des négociations sur les otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza, au moment où Donald Trump effectue une tournée au Moyen-Orient.

Le Hamas, lui, a appelé le président américain à "poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre" à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

"Au moins 25 morts et des dizaines de blessés" dans des frappes à l'aube dans le camp de Jabalia (nord)", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. Quatre Palestiniens ont péri dans une frappe à l'ouest de Khan Younès (sud).

Des images de l'AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang.

"C'est un bébé de neuf mois. Qu'est-ce qu'il a fait de mal?", hurle l'une d'elles.

"Ceux qui ne meurent pas à cause d'un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments", se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.

"Avec toute notre force" 

Après une courte pause lundi pour permettre la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander enlevé pendant l'attaque du 7-Octobre, l'armée israélienne a repris ses bombardements sur le territoire palestinien, frappant notamment deux hôpitaux ou leurs environs à Khan Younès mardi.

Selon l'armée, chacun de ces établissements abritait "un centre de commandement et de contrôle" du Hamas, un mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.

"Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l'opération et vaincre le Hamas", a déclaré Benjamin Netanyahu lundi.

Il a ajouté que ses services s'employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la "conquête" du territoire palestinien.

Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris son offensive à Gaza, où elle s'est emparée de vastes régions.

Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, où elles assiège depuis octobre 2023 quelque 2,4 millions d'habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique.

"Risque critique de famine" 

Depuis des semaines, des responsables de l'ONU et d'ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant.

"Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide" à Gaza?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, aux membres du Conseil de sécurité.

"Israël impose délibérément et sans la moindre gêne des conditions inhumaines aux civils du territoire palestinien occupé", a-t-il dit.

Le territoire est confronté "à un risque critique de famine", selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.

L'attaque du 7-Octobre dans le sud d'Israël, limitrophe de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont désormais encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.