RIYAD: L’Arabie saoudite a mis en lumière, vendredi, les efforts locaux et mondiaux qu’elle déploie pour protéger l’environnement et le préserver, y compris de nombreux programmes et initiatives élaborés pour mener à bien sa stratégie environnementale nationale.
Cette démarche a eu lieu lors de la conférence de deux jours Stockholm + 50, au cours de laquelle la délégation du Royaume était dirigée par Abdelrahman al-Fadhli, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et Ali al-Ghamdi, le PDG du Centre national pour la conformité environnementale.
Les autorités saoudiennes ont déclaré que leurs initiatives sont également conçues pour réaliser les objectifs de développement durable de l’ONU et relever les défis du changement climatique, tout en soulignant l’importance de la coopération internationale afin de prendre les mesures nécessaires pour garantir un avenir meilleur.
La conférence, qui a débuté jeudi, est une réunion internationale convoquée par l’Assemblée générale des Nations unies dans la capitale suédoise sous le slogan «Une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous – notre responsabilité, notre chance». Elle a eu lieu cinquante ans après un premier rassemblement environnemental dans la capitale suédoise.
Intervenant lors de la conférence, M. Al-Ghamdi a affirmé la volonté du Royaume de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale du pays pour l’environnement et sa protection. Il a souligné le rôle de l’Initiative verte saoudienne et de l’Initiative pour un Moyen-Orient vert dans la réalisation du développement durable et la lutte contre les défis du changement climatique.
Il affirme que le Royaume croit en la nécessité de garantir le progrès et la prospérité de l’humanité, la sécurité de la planète et le rôle de la communauté internationale. Il note également que l’ambitieux programme de développement et de diversification Vision 2030 du Royaume s’efforce de protéger, d’améliorer et de préserver l’environnement naturel du pays en adoptant une vision holistique de ses écosystèmes.
Le programme national de l'environnement a été lancé pour renforcer le niveau d’engagement environnemental dans tous les secteurs de développement, réduire la pollution et ses effets néfastes sur l’environnement, développer le couvert végétal naturel, lutter contre la désertification, protéger la faune, préserver la biodiversité et transformer le secteur des déchets d’une économie linéaire à une économie circulaire, ajoute M. Al-Ghamdi.
Cela se fait en renforçant la participation du secteur privé et donc en améliorant les services et en stimulant l’innovation, tout en sensibilisant le public à l’importance de l’environnement et en consolidant le rôle du secteur bénévole, déclare-t-il.
M. Al-Ghamdi insiste sur le rôle important du leadership saoudien à travers la présidence du G20 en 2020 et la déclaration faite par les dirigeants du groupe lors de leur réunion annuelle organisée par Riyad cette année-là. Ils se sont mis d’accord sur la réduction volontaire de la dégradation mondiale des terres de 50% d’ici à 2040. À cette fin, ils ont lancé une initiative mondiale pour renforcer la protection des habitats sauvages, restaurer les terres et prévenir leur détérioration, ainsi qu’une initiative mondiale pour préserver les récifs coralliens. Il ajoute que son pays coopère avec les autres États membres du G20 pour mettre en œuvre les deux initiatives.
Par ailleurs, l’Arabie saoudite a renforcé sa contribution nationale à l’action climatique en s’engageant à réduire ses émissions de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030, poursuit-il, soit plus du double du montant précédemment annoncé en 2015.
Les autorités saoudiennes ont lancé de nombreuses initiatives, indique M. Al-Ghamdi, notamment des plans pour que la moitié des besoins énergétiques domestiques du Royaume soient fournis par des sources d’énergie renouvelables et pour tirer parti des technologies de capture et de stockage du carbone.
Le Royaume a également fait part de son objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060 grâce à une approche d’économie circulaire du carbone. Il a rejoint le Global Methane Pledge, qui vise à réduire les émissions mondiales de méthane de 30% par rapport aux niveaux de 2020.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com