Un paysagiste saoudien recrée toute la beauté de la nature dans un pot

Certaines créations d’Abdallah Suyan s’inspirent de paysages réels. Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. (Photo fournie)
Certaines créations d’Abdallah Suyan s’inspirent de paysages réels. Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. (Photo fournie)
Certaines créations d’Abdallah Suyan s’inspirent de paysages réels. Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. (Photo fournie)
Certaines créations d’Abdallah Suyan s’inspirent de paysages réels. Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 07 juin 2022

Un paysagiste saoudien recrée toute la beauté de la nature dans un pot

  • L’amour du paysagiste Abdallah Suyan pour la nature a récemment pris une nouvelle dimension: il crée des terrariums miniatures dans de petits récipients en verre
  • «Depuis ma plus tendre enfance, j’aime les paysages naturels. Quand j’étais petit, je voulais toujours reproduire ces paysages dans ma maison ou à l’école»

DJEDDAH: L’amour du paysagiste Abdallah Suyan pour la nature a récemment pris une nouvelle dimension: il crée des terrariums miniatures dans de petits récipients en verre.
Les plantes d’intérieur présentent plusieurs avantages, parmi lesquels une meilleure qualité de l’air, une productivité accrue et une meilleure santé mentale. M. Suyan souhaite qu’un grand nombre de personnes élaborent à leur tour un écosystème fonctionnel et prospère grâce à ces terrariums en pot.

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M. Suyan souhaite qu’un grand nombre de personnes élaborent à leur tour un écosystème fonctionnel et prospère grâce à ces terrariums en pot. (Photo fournie)


Ces derniers sont créés avec de la terre, du bois, des roches et des plantes. Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. Parmi les autres projets similaires sur lesquels M. Suyan a travaillé figure un aquarium de poissons avec des plantes qui servent de nourriture aux poissons et de filtre naturel.

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Le paysagiste a créé une version miniature d’une cascade, une planète verte suspendue et des sentiers à travers des forêts denses. (Photo fournie)


L’amour de M. Suyan pour la nature a toujours été profondément enraciné en lui: «Depuis ma plus tendre enfance, j’aime les paysages naturels. Quand j’étais petit, je voulais toujours reproduire ces paysages dans ma maison ou à l’école. En grandissant, j’ai commencé à mener des recherches sur le sujet et j’ai acquis un grand nombre de connaissances tirées de différentes sources.»
Les premiers terrariums miniatures remontent au XIXe siècle. Le Dr Nathaniel Bagshaw Ward, un botaniste anglais, les a créés en 1842 de manière accidentelle, alors qu’il surveillait le cycle de vie des chenilles et des papillons de nuit dans un bocal fermé rempli de terre. Aujourd’hui, on les trouve couramment dans les maisons. Ils ajoutent un petit coin de nature à la décoration intérieure.

 

Depuis ma plus tendre enfance, j’aime les paysages naturels. Quand j’étais petit, je voulais toujours reproduire ces paysages dans ma maison ou à l’école. En grandissant, j’ai commencé à mener des recherches sur le sujet et j’ai acquis un grand nombre de connaissances tirées de différentes sources.

Abdallah Suyan, artiste

Selon M. Suyan, le processus de création de terrariums comporte deux étapes principales: le hardscape (aménagement paysager) et le softscape (végétation).
Il décrit le hardscape comme «un processus qui se concentre sur le placement du bois et des roches, donc essentiellement des composants durs». Le softscape est, selon l’artiste, «le processus de plantation. Il a donc trait au sol, aux graines et aux plantes elles-mêmes. L’ajout de plantes dote le paysage d’une certaine perfection esthétique».
Cet homme de 28 ans nous confie qu’il poursuit sa formation afin d’acquérir davantage de connaissances sur les plantes. Il estime qu’il a encore un long chemin à parcourir pour améliorer son art.
Il indique que la part la plus délicate de l’élaboration de terrariums réside dans la phase imaginative qui précède la création du pot.
«Je regarde attentivement des paysages réels et, après avoir choisi le paysage, je cherche la partie qui me parle le plus et représente l’essence même de la scène. C’est difficile pour moi, parce que cette partie nécessite de l’inspiration, du calme et de la concentration.»
Ce processus comprend la création d’un environnement similaire à une plus petite échelle que celle du paysage réel. M. Suyan applique généralement une couche qui draine l’excès d’eau avant la première strate, constituée de pierre volcanique ou de sable. Il y a alors un niveau de sol agricole. Une fois ce dernier posé, M. Suyan travaille avec du bois et des roches afin d’imiter le paysage qu’il tente de recréer. La dernière étape consiste à cultiver les plantes et à en prendre soin.
M. Suyan estime que ces paysages sont plus remarquables que toutes les autres décorations d’intérieur tout simplement «parce qu’ils sont naturels et vivants, ce qui les rend si beaux à regarder».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa s'associent pour des travaux archéologiques

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
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  • L’accord stratégique prévoit notamment des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles
  • Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites

DUBAÏ: La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa vont collaborer à des travaux archéologiques sur deux sites préhistoriques.

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. Il témoigne de l’engagement de la commission à étendre son travail de terrain et ses prospections archéologiques à l’ensemble du Royaume ainsi qu’à renforcer ses partenariats scientifiques avec des universités et des centres spécialisés dans le monde entier.

L’accord stratégique prévoit des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles ainsi que l’attraction d’experts scientifiques de renom. Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites.

La signature, qui a eu lieu à Riyad, s’est déroulée en présence de Jasser al-Harbash, président de la Commission saoudienne du patrimoine, et de Fumio Iwai, ambassadeur du Japon en Arabie saoudite.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Conditions climatiques extrêmes attendues aux EAU, le pays en état d’alerte

Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
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  • Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays
  • Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire

DUBAÏ: Des conditions climatiques extrêmes sont à nouveau attendues aux Émirats arabes unis (EAU). Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays.

L’Autorité nationale de gestion des crises et des catastrophes (NCM) a déclaré que des rafales qui peuvent atteindre 40 km/h risquent de s’abattre sur la région jeudi.

Bien que le NCM prévoie des conditions moins sévères qu’en avril, elle a averti les habitants qu’ils devaient s’attendre à des pluies et à des orages au cours des deux prochains jours. Des chutes de grêle pourraient se produire dans les régions de l’est et s’étendre à certaines régions de l’intérieur et de l’ouest.

Vendredi et samedi, la nébulosité devrait diminuer, avec la possibilité de pluies légères à moyennes qui pourraient être plus fortes dans certaines régions du sud et de l’est.

Les agences gouvernementales se coordonnent avec l’Équipe d’évaluation conjointe des conditions météorologiques et tropicales afin de suivre l’évolution de la situation, selon un communiqué du NCM.

Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire.

Le gouvernement de Dubaï a annoncé que toutes les écoles privées des EAU passeraient à l’enseignement à distance jeudi et vendredi par mesure de précaution.

Les autorités ont invité la population à faire preuve de prudence, à respecter les normes de sécurité et les lignes directrices, à s’abstenir de faire circuler des rumeurs et à ne se fier qu’aux sources d’information officielles.

Les EAU se remettent encore des tempêtes du mois dernier, qui ont provoqué de graves inondations, submergeant les rues et perturbant les vols à l’aéroport international de Dubaï.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Autorité saoudienne du tourisme organise son premier salon du voyage en Indonésie

L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
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  • Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023
  • L’exposition de l’Autorité saoudienne du tourisme à Jakarta se tiendra jusqu’au 5 mai

JAKARTA: L’Autorité saoudienne du tourisme (STA) a inauguré mercredi sa première exposition en Indonésie. L’objectif est de présenter les destinations de culture et d’aventure du Royaume aux visiteurs du plus grand pays à majorité musulmane du monde.

Le secteur du tourisme est en plein essor depuis le lancement de la Vision 2030. Le Royaume se positionne en effet comme une destination et un marché touristique dynamique, diversifié et attirant tout au long de l’année, qui contribuera à hauteur de 10% au PIB d’ici à 2030.

Accueillis avec des dattes et du qahwa, le café arabe traditionnel, les Indonésiens se sont rendus en masse à l’exposition de la STA, inaugurée par Tawfiq al-Rabiah, ministre saoudien du Hajj et de l’Omra, et par Alhasan Aldabbagh, président de la STA pour les marchés d’Asie-Pacifique, au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta.

«L’Arabie saoudite et l’Indonésie sont de bons pays qui entretiennent des relations sociales et économiques depuis très longtemps. Nous recevons et nous accueillons de nombreux voyageurs indonésiens qui se rendent à l’Omra et au Hajj», a précisé M. Aldabbagh à la presse.

«Nous voulons attirer encore plus d’Indonésiens, non seulement pour accomplir l’Omra, mais aussi pour découvrir d’autres endroits. [...] L’Indonésie est un marché spécial pour nous en raison de cette relation étroite.»

Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023, mais la plupart d’entre eux ont voyagé pour accomplir l’Omra et se sont concentrés sur les sites de pèlerinage. Les autorités saoudiennes espèrent donc qu’ils commenceront à explorer également la richesse de l’histoire et du patrimoine du pays.

M. Aldabbagh s’attendait à recevoir environ 10 000 visiteurs par jour à l’exposition de Jakarta, qui se tiendra jusqu’au 5 mai.

«Nous voulons que les gens découvrent toutes les attractions dont nous disposons en Arabie saoudite [...], qu’ils viennent en famille pour profiter du pays et le découvrir», a-t-il expliqué, donnant pour exemples Djeddah et AlUla.

 

Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)

 

Ville historique située sur la rive orientale de la mer Rouge, Djeddah est, depuis le viie siècle, un port important pour les routes commerciales de l’océan Indien, et constitue la porte d’entrée des pèlerins musulmans à La Mecque.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, Djeddah se caractérise par une tradition architecturale particulière influencée par les anciennes routes commerciales.

AlUla, autre site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, est une ancienne oasis au milieu du désert et l’un des berceaux culturels les plus importants de la péninsule Arabique.

Les anciens royaumes ont prospéré dans la vallée d’AlUla entre 800 et 100 avant J.-C. et ils ont été suivis par Hégra, une ville importante de la civilisation nabatéenne – premier site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Sa capitale, Pétra, est située dans l’actuelle Jordanie.

Le Salon du voyage saoudien, à Jakarta, a déjà suscité l’intérêt de visiteurs potentiels qui se sont dits étonnés par la variété des destinations qu’offre le Royaume.

«C’est une bonne chose pour nous d’obtenir davantage d’informations, car nous n’avons jamais connu cela auparavant; c’est rare. D’habitude, nous sommes informés par les agences de voyages, mais là, les informations viennent directement des autorités saoudiennes», a confié Yudi Prasetyo, un habitant de Jakarta.

Une autre visiteuse, Linda Wardani, explique qu’elle éprouve de la curiosité à l’idée d’explorer les sites anciens du Royaume, qu’elle ne connaissait jusqu’à présent que par les réseaux sociaux.

«Nous sommes curieux de découvrir AlUla, qui est vraiment magnifique», a-t-elle lancé. «Nous sommes encore plus curieux de découvrir d’autres destinations en Arabie saoudite, car, lorsqu’il s’agit de l’Omra, les destinations sont connues de tous. Par ailleurs, nous assistons à la croissance de l’Arabie saoudite et il y a d’autres sites touristiques à admirer.»

Halid Umar Bakadam, PDG de l’agence de voyages Dream Tour, a observé un intérêt croissant pour les voyages en Arabie saoudite qui ne sont pas liés à l’Omra. Son agence propose désormais des circuits étendus, qui permettent aux visiteurs de découvrir d’autres destinations dans le Royaume.

«Ils accueillent davantage de touristes», a-t-il précisé. «De nombreuses personnes manifestent de l’intérêt au sujet des nouvelles destinations.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com