Visa For Music : «Une édition pour panser les blessures»

L’affiche du festival (Photo, compte Instagram).
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Publié le Samedi 24 octobre 2020

Visa For Music : «Une édition pour panser les blessures»

  • Visa For Music renoue avec son public, même en cette période où la pandémie sévit encore dans le Royaume
  • Malgré la crise sanitaire actuelle, Visa For Music souhaite continuer à participer à la structuration et la professionnalisation de la filière musicale, au développement des industries culturelles et créatives

Visa For Music renoue avec son public, même en cette période où la pandémie sévit encore dans le Royaume. Son fondateur et directeur général estime qu’il ne faut pas négliger la culture, surtout en ces moments de crise. C’est le seul moyen pour garder un lien avec la vie et donner de l’espoir. Ainsi, malgré ces conditions, El Mazned a pu concocter un programme riche et varié que le large public pourra trouver sur la page facebook de Visa For Music.

Le Matin : Qu’est-ce qui vous a poussé à maintenir cette édition de Visa For Music, malgré les restrictions sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19 ?

Brahim El Mazned : Visa For Music est un rendez-vous très attendu. Mon équipe et moi avions à cœur de maintenir notre engagement et organiser une «édition déconfinée», qui se tiendra du 18 au 21 novembre 2020. Cette édition, symbolique et maintenue dans la résilience, sera un moyen de panser les blessures de cette crise et repenser ensemble l’avenir du secteur culturel. Une édition qui sera organisée dans le strict respect des règles sanitaires liées au coronavirus.

Quel en sera, selon vous, l’impact alors qu’elle se déroule en grande partie en version virtuelle ?

Malgré la crise sanitaire actuelle, Visa For Music souhaite continuer à participer à la structuration et la professionnalisation de la filière musicale, au développement des industries culturelles et créatives et à la création de valeur pour les artistes. Il est vrai que cette année, il n’y aura pas de concerts en live, mais des artistes nationaux, marocains et résidant au Maroc sélectionnés seront pris en charge à Rabat pour bénéficier d’un enregistrement de capsules vidéo réalisées par Visa For Music.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le spectre du retour de la guerre

Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
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  • Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres
  • Ils n'auront aucune pitié

Benjamin Netanyahu connaît l’histoire. Le silence de l'artillerie sera plus puissant que son bruit.

Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres. Ils n'auront aucune pitié. Les serpents seront lâchés pour le mordre. Ce sont les serpents de l’opposition, partenaires de sa coalition et de l’institution militaire et sécuritaire. Des accusations seront portées contre lui et des commissions d'enquête seront constituées, voire des procès. Il peut même se sentir en danger dans certains aéroports.

Il sentira la fin lorsque l’artillerie se taira. Il leur a promis Rafah. Il leur a promis le chef de Yahya al-Sinwar et Mohammed al-Deif, le général des Brigades Qassam. Oui, il peut revendiquer de nombreux corps, mais pas les têtes qui pourraient dompter la colère de ceux qui rôdent autour de lui. C’est pourquoi il insiste pour séparer la trêve de la fin de la guerre.

Sinwar aura du mal à reconnaître Gaza si l’artillerie se tait. Netanyahu l’a détruit au point de devenir méconnaissable, le rendant invivable. Sinwar est conscient que des questions seront posées par le camp et d'autres organisations. Ils seront sollicités par les pays arabes et internationaux. Certains compareront le nombre de prisonniers palestiniens qui seront libérés à la mer de cadavres laissés par Israël. Il entendra certainement des mots durs. 

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Tunisie: Mandat de recherche à l’encontre de Moncef Marzouki

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
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  • Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche
  • L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes

L’unité spécialisée chargée d’enquêter sur les infractions terroristes a officiellement ouvert une information judiciaire à l’encontre de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki et des personnes qui étaient présentes à la conférence de presse tenue par celui-ci à l’étranger.

Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche lancés dans le cadre de cette affaire.

L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes dans une déclaration accordée lundi soir à l’agence TAP.

La porte-parole s’est attardée sur les motifs et griefs à l’origine de ces mandats de recherche. Il s’agit, en l’espèce, de « propos outrageants et diffamatoires » tenus par l’ancien président dans le dessein de viser sciemment les institutions de l’État.

L’ancien président et les autres personnes y associés devront répondre de tentative de « blacklister des magistrats en exercice » et de leur « imputer de faits et actes inexacts » dans le dessein d’ éclabousser leur réputation et porter atteinte à leur prestige.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Festival Gnaoua et musiques du monde : de nouveaux noms à l’affiche de la 25e édition

Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
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  • Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière
  • L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock

Alune Wade (Sénégal), Aïta Mon Amour (Maroc, Tunisie), BCUC (Afrique du Sud), Simon Shaheen Quartet (Palestine) et Ablaye Cissoko & Cordaba (Sénégal) se succèderont cette année sur les scènes du Festival.Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière, tout en incarnant une grande diversité de genres musicaux : Afrobeat, Aïta, Jazz, musique traditionnelle arabe, Soul, Punk Rock...

Bassiste à la technique impressionnante, compositeur et interprète de talent, Alune Wade fait vibrer l’Afrique dans sa musique souvent qualifiée de jazz nomade, qui mêle influences orientales et sonorités du continent.

Réinterpréter la tradition avec les outils actuels, c’est la mission que s’est fixée le duo Aïta Mon Amour, qui nous embarque dans un voyage envoûtant à travers ces chants ruraux séculaires, popularisés par les Chikhates.

L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock pour créer une transe unique et festive, promet d’électriser le Festival.

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