A Paris, la pyramide de Khéops s'explore... en réalité virtuelle

Édifié entre 2 590 et 2 565 avant JC, ce bâtiment en pierre haut de 146 mètres est à l’origine le plus volumineux jamais réalisé par l’homme. Construit pour abriter la dernière demeure du roi Khéops, il continue de fasciner les visiteurs du monde entier. (Photo, AFP)
Édifié entre 2 590 et 2 565 avant JC, ce bâtiment en pierre haut de 146 mètres est à l’origine le plus volumineux jamais réalisé par l’homme. Construit pour abriter la dernière demeure du roi Khéops, il continue de fasciner les visiteurs du monde entier. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 14 juin 2022

A Paris, la pyramide de Khéops s'explore... en réalité virtuelle

Édifié entre 2 590 et 2 565 avant JC, ce bâtiment en pierre haut de 146 mètres est à l’origine le plus volumineux jamais réalisé par l’homme. Construit pour abriter la dernière demeure du roi Khéops, il continue de fasciner les visiteurs du monde entier. (Photo, AFP)
  • Intitulée «L’horizon de Khéops», ce parcours inédit se tient jusqu'au 2 octobre
  • Durant 45 minutes, le visiteur est transporté dans l’Égypte d'il y a plus de 4 500 ans à travers l'un de ses plus importants joyaux

PARIS: Déambuler dans les entrailles de la pyramide de Khéops, longer le Nil sur une pirogue ou assister à l'embaumement d'un pharaon: grâce à la réalité virtuelle, l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris offre, à partir de mardi, une expédition immersive dans l'une des sept merveilles du monde. 

Intitulée « L’horizon de Khéops », ce parcours inédit se tient jusqu'au 2 octobre. Durant 45 minutes, le visiteur est transporté dans l’Égypte d'il y a plus de 4 500 ans à travers l'un de ses plus importants joyaux. 

« On est sur quelque chose qui est de l'ordre de l'avant-garde », a salué lundi le directeur de l'IMA, Jack Lang, louant une prouesse technique au « contenu scientifique très rigoureux ». 

Édifié entre 2 590 et 2 565 avant JC, ce bâtiment en pierre haut de 146 mètres est à l’origine le plus volumineux jamais réalisé par l’homme. Construit pour abriter la dernière demeure du roi Khéops, il continue de fasciner les visiteurs du monde entier. 

Équipé d'un casque et d'un sac à dos, le visiteur est immédiatement transporté dans un monde virtuel, qui paraît... très réel. Personnifié par un avatar, il pénètre d'abord au cœur de la pyramide avant de déambuler dans ses galeries. 

Cerise sur la gâteau ? La découverte de la chambre du roi mais aussi la vue spectaculaire, depuis le sommet de la pyramide, du plateau de Gizeh, reconstitué. 

Dans une ambiance proche des 1 001 nuits, le visiteur se déplace principalement via un tapis volant en pierre de taille. 

Pour le guider, la déesse égyptienne Bastet (qui a la forme d'un chat géant) et « Mona », un guide touristique qui se charge de détailler les prouesses de la construction des pyramides, la signification des dieux ... 

Au total, une cinquantaine de personnes peuvent participer en même temps à cette expérience immersive. 

Une prouesse qui est le fruit de trois ans de travail conduit par la société Emissive, fleuron français en matière de réalité virtuelle (VR), qui a déjà été aux manettes du projet immersif sur la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 

Cette entreprise qui développe depuis 15 ans cette technologie proche du jeu vidéo entend mettre la VR au service de la culture. 

« Pour nous la vocation éducative est essentielle projet après projet », a souligné son président et co-fondateur Emmanuel Guerriero. 

Le coût de l'expérience est de 29 euros par personne, et de 24 euros par personne pour un groupe de quatre minimums. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.