L’exposition The Distance From Here présente des chefs-d'œuvre au Hayy Arts de Djeddah

L'artiste Jason Dodge explore l'espace entre la terre et le ciel. (Fourni)
L'artiste Jason Dodge explore l'espace entre la terre et le ciel. (Fourni)
Une collection de photographies d'Anup Mathew Thomas intitulée Nurses. (Fourni)
Une collection de photographies d'Anup Mathew Thomas intitulée Nurses. (Fourni)
Short Url
Publié le Jeudi 16 juin 2022

L’exposition The Distance From Here présente des chefs-d'œuvre au Hayy Arts de Djeddah

  • Les œuvres d'art de vingt artistes de Corée, d'Inde, du Pakistan, du Liban, du Maroc, des États-Unis, de Grande-Bretagne et de Syrie, exposées jusqu'au 25 octobre
  • Chaque artiste a choisi un support différent pour exprimer métaphoriquement et physiquement son message sur l'espace et le temps

DJEDDAH: The Distance From Here, une exposition qui présente plusieurs perceptions de l'espace et du temps, se tient à Hayy Arts à Djeddah.
L'exposition, qui se poursuit jusqu'au 25 octobre, rassemble les œuvres de vingt artistes originaires de Corée, d'Inde, du Pakistan, du Liban, du Maroc, des États-Unis, de Grande-Bretagne et de Syrie.
«C'est une réflexion sur le temps et l'espace, et en tant qu'humains, sur notre environnement au cours des dernières années avec la pandémie et tout ce qui s'est passé. Il s'agit d'une réflexion sur cet étonnant changement qui a lieu en Arabie saoudite, en cette période faste pour l'art dans le Royaume», déclare Antonia Carter, directrice d'Hayy Jameel, à Arab News.
L’événement se déroule à Hayy Arts, le musée rattaché à la nouvelle Maison des arts de Djeddah, Hayy Jameel.
Antonia Carter précise: «Ici, nous sommes très désireux d'organiser des expositions qui font réfléchir tout le monde; nous commençons donc par un concept et nous travaillons avec les artistes intéressés par ce concept.»

En bref

Parmi les œuvres les plus accrocheuses, The Classroom de Hicham Benohoud et Rubbing/Loving, STPI, Artist Studio 38, 41 Robertson Quay, Singapore, 238236 de Do-ho Suh.

Chaque artiste a choisi un support différent pour exprimer métaphoriquement et physiquement son message sur l'espace et le temps. Le large éventail de supports comprend les textiles, la vidéographie, la photographie, la peinture, le tissage et bien d'autres encore.
Dans la perspective de l'exposition, les artistes avaient une liberté totale dans le choix du support afin d'exprimer leurs idées. «Je pense que c'est la raison pour laquelle nous avons une telle diversité de supports dans l'ensemble de l'exposition», explique Mme Carter.
L'exposition présente également des œuvres de l'artiste saoudienne Filwa Nazer.
Mme Nazer est une artiste visuelle qui a utilisé des textiles pour créer une pièce intitulée Between the Neck and Shoulder, une installation colorée accrochée au centre de l'exposition. Le tissu est découpé de manière irrégulière et des pièces sont cousues dessus. Chaque point est différent et a une signification personnelle pour l'artiste.
Elle indique: «Le textile était le choix naturel pour moi en raison de ma formation en design de mode, mais aussi parce qu'il est lié à mon thème d'exploration de la relation entre nos corps et les espaces que nous habitons ainsi que les espaces de transition.»

expo
L'artiste saoudienne Filwa Nazer a utilisé des textiles pour créer une pièce intitulée Between the Neck and Shoulder, une installation colorée accrochée au centre de l'exposition. (Fourni)

L'artiste a révélé qu'elle avait accompli énormément de recherches, de croquis et qu’elle avait beaucoup écrit avant de donner vie à sa création. «Elle est installée de manière à pouvoir être regardée de près sous tous les angles», précise-t-elle.
Parmi les œuvres les plus accrocheuses, The Classroom de Hicham Benohoud et Rubbing/Loving, STPI, Artist Studio 38, 41 Robertson Quay, Singapore, 238236 de Do-ho Suh.
The Classroom est un ensemble de photos prises dans une salle de classe à Marrakech, dans laquelle la plupart des élèves à l'arrière-plan travaillent, mais certains sont montrés posant de façon étrange et vêtus de façon particulière.
Do-ho Suh a adopté une approche très simple pour son œuvre. Il a utilisé le procédé consistant à frotter des couleurs pastel afin de créer une texture sur le papier, car il voulait mettre en valeur le toucher ainsi que la dimension visuelle dans sa création.
The Distance From Here étant une exposition itinérante, en provenance de Dubaï jusqu’à Djeddah, l'équipe de commissaires s'est efforcée de préserver non seulement les œuvres d'art, mais aussi l’essence de l'exposition.
Rotana Shaker, l'assistante du conservateur, déclare à Arab News : «Le processus d’une exposition itinérante est particulier et il nécessite quelques mois. Une fois l'exposition à Dubaï montée, nous pensions déjà à la suite et à la manière de l'adapter au nouveau contexte.»
Selon Antonia Carter, il est passionnant de rassembler les œuvres de nombreux artistes d’horizons différents, de les adapter à l'espace et de donner vie à l'ensemble. La plus grande satisfaction des conservateurs est de réaliser que le public non seulement apprécie les œuvres d'art, mais aussi s’identifie dans ce qui est présenté sur les murs de la galerie.
Mme Carter explique que, rien qu'au nom, on peut deviner que Hayy Jameel est «dévouée à la communauté».
«À Hayy Jameel, nous croyons vraiment que les arts s’adressent à tout le monde et que personne ne devrait être exclu... donc, l'un des plus grands défis, mais aussi l'une des plus grandes réussites a été d’atteindre concrètement la communauté dans son ensemble.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Short Url
  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.